Deux semaines après l’officialisation de son projet de rapprochement avec la Mutuelle générale de l’Education nationale (MGEN), Harmonie Mutuelle s’engage dans un projet de transformation de son organisation. Comme précisé dans un communiqué, dans un contexte de «mutations profondes de son environnement (règlementaire, concurrentiel…) qui impacte fortement le modèle économique de l’ensemble des acteurs de la complémentaire santé», ce projet vise à renforcer la maîtrise des frais de gestion, à optimiser son réseau ainsi qu’à développer le service aux adhérents.
Regrouper les centres de gestion
Issu de l’histoire et de l’implantation des mutuelles à l’origine de la création d’Harmonie Mutuelle, le réseau d’agences n’est «pas réparti de manière homogène sur l’ensemble du territoire», indique le communiqué. La première mutuelle santé française estime donc nécessaire d’«optimiser» son réseau afin «de rééquilibrer les zones d’implantation pour permettre de consolider [sa] présence sur l’ensemble du territoire et donc, notre proximité avec nos adhérents».
En ce qui concerne les centres de gestion, une organisation cible a été définie afin de garantir une meilleure qualité de service et une plus grande réactivité. Elle passe par le regroupement de certains sites, la spécialisation par type de portefeuilles (individuel, collectif, grosses entreprises, TPE/PME, courtage) et l’accélération des projets de dématérialisation des flux, d’automatisation et de simplification des processus.
Réduire les frais de gestion
Harmonie Mutuelle présente aussi la maîtrise des frais de gestion comme un «acte militant». Elle rappelle qu’elle demande, avec l’ensemble du mouvement mutualiste, que les contrats solidaires et responsables soient «considérés comme un produit de première nécessité et qu’ils puissent bénéficier d’une taxation réduite à 5 %» (au lieu de 13% aujourd’hui). «Evidemment, nous nous engageons à répercuter cette baisse sur les cotisations», affirme la mutuelle.