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Mutuelles : La ratification de la réforme du code de la mutualité en cours

Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la santé a présenté un projet de loi ratifiant l’ordonnance relative à la réforme du code de la Mutualité, sans y apporter des modifications.

Le projet de loi qu’Agnès Buzyn a présenté en Conseil de ministres n’apporte pas de modification à l’ordonnance n° 2017-734, publiée le 4 mai 2017 dans le cadre de la loi Sapin II relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique.

La réforme du code de la mutualité modifie le cadre juridique des organismes mutualistes, suite à la généralisation de la complémentaire santé, afin de permettre aux « personnes morales souscrivant des contrats collectifs » de devenir membres honoraires.

Le projet de loi élargit également le champ des activités des mutuelles aux activités sportives ou funéraires, dans le cadre de la gestion d’oeuvres sanitaires ou sociales.

L’ordonnance a également permis de renforcer le rôle des fédérations, notamment en matière de formation et de prévention des risques pour les mutuelles assurant des activités de prévention, d’action sociale et de gestion d’oeuvres sanitaires et sociales. La réforme ouvre aussi l’accès des élus à la formation.

La gouvernance des mutuelles se voit également modifiée par cette ordonnance. Elle a permis aux mutuelles un nouveau partage des rôles entre l’assemblée générale et le conseil d’administration, elle a clarifié les modalités d’élection ou de désignation des représentants siégeant à l’assemblée générale et simplifié les modalités de vote.

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Voiture autonome : Le gouvernement lance une consultation nationale

Le gouvernement s’apprête à lancer une consultation nationale sur le véhicule automatisé, notamment auprès du secteur de l’assurance. Objectif : définir une stratégie nationale et déterminer les actions à mettre en œuvre pour élaborer un cadre réglementaire adapté.

La voiture automatisée n’a pas attendu un nouveau cadre réglementaire pour emprunter les routes françaises. Pour autant, le vide législatif est patent alors que la convention de Genève régit toujours la circulation routière en France et à l’international. Cette dernière prévoit dans son article 8 que « tout véhicule en mouvement ou tout ensemble de véhicules en mouvement doit avoir un conducteur ».

Une définition claire et précise qui apparaît toutefois en décalage avec la démocratisation attendue des véhicules permettant « de la délégation de conduite », comme indiqué dans la synthèse du projet de stratégie nationale de développement du véhicule automatisé. L’enjeu est de taille, notamment en termes de sécurité routière et de fluidité du trafic.

Learning by doing

Le document de synthèse publié par le gouvernement prévoit une approche en plusieurs points : en learning by doing, en mettant les questions de sécurité routière et de cybersécurité au centre des discussions. Il met par ailleurs en avant « l’importance de l’expérimentation pour évaluer les impacts et les risques, en passant rapidement à des projets de grande échelle, l’ouverture sur tous les cas d’usage, la coopération entre pouvoirs publics et industriels et la coopération européenne ».

Dans cette optique, les principales actions s’articulent autour de la nomination d’un haut représentant pour le véhicule automatisé chargé des consultations, notamment menées auprès des constructeurs automobiles et du secteur de l’assurance, ainsi que la mise en place d’une commission d’éthique et d’acceptabilité.

La consultation vise à mieux appréhender les changements réglementaires à apporter au cadre actuel, en contribuant notamment aux travaux menés au niveau international et tout particulièrement avec l’ONU et à travers l’examen des modifications à apporter au code de la route. La réglementation touche également aux aspects techniques des véhicules en vue de leur homologation.

Vient ensuite le sujet crucial de la protection des données en lien avec le respect de la législation informatique et libertés et l’intégration des exigences en matière de cybersécurité dans la réglementation technique des véhicules.

Les conclusions de cette consultation doivent permettre de finaliser une stratégie pour décembre 2017. Parallèlement, une consultation publique sera mise en œuvre au mois d’octobre.

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L’étonnant M. Donnersberg

C’est sans conteste l’un des parcours les plus fascinants de l’assurance. L’enfant d’Oran, piètre élève à l’école, a bâti l’une des plus belles sociétés de courtage françaises. Siaci Saint Honoré déménage, courant septembre, dans un immeuble flambant neuf, quartier des Batignolles, à Paris. À 70 ans, son président, Pierre Donnersberg, ami des politiques et collectionneur d’art, n’est vraiment pas décidé à lever le pied !  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Mutuelles : MGEN, Istya et Harmonie s’associent au sein du groupe VYV

L’UMG MGEN-Istya-Harmonie a officialisé en ce 13 septembre sa nouvelle dénomination, laissant place au groupe VYV. L’ensemble représente plus de cinq milliards d’euros de cotisations et regroupe plus de 35 000 salariés.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Bertrand de Surmont : Comment relever les défis des courtiers ?

Dans cette rentrée politique, la Chambre Syndicale des Courtiers d’Assurances accompagne les courtiers dans les différentes évolutions règlementaires. Rencontre avec Bertrand de Surmont, président de la CSCA.

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