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Habitation, auto, santé : quelles assurances pour un étudiant ?

En dehors de ses cours, un étudiant doit également songer à souscrire des assurances : auto pour sa voiture, habitation pour le premier logement ou encore santé pour ses soins. Et les stages, les séjours à l’étranger ? Le point sur les assurances d’un étudiant.

Habitation, auto, santé, le point sur les assurances dont ont besoin les étudiants.

 

Avec l’indépendance vient la liberté… et les responsabilités ! Qu’il habite encore chez ses parents ou qu’il ait pris son envol, un étudiant doit penser à ses assurances : auto, habitation, santé, et aussi durant ses stages, jobs d’été ou encore séjours à l’étranger. Récapitulatif des assurances pour un étudiant histoire de ne rien oublier.

• Je loue un logement, je pense à l’assurance habitation

Fini la maison familiale, place à son propre logement. Que ce soit une chambre en cité universitaire, un studio ou encore un appartement en colocation loué avec des amis, il faut souscrire une assurance habitation. En effet, la loi oblige un locataire à s’assurer a minima « contre les risques dont il doit répondre en sa qualité de locataire et d’en justifier lors de la remise des clés, chaque année à la demande du bailleur ». Ainsi, l’étudiant devra opter pour une assurance habitation incluant une garantie « risques locatifs ». Celle-ci couvre les éventuels dommages causés par le locataire au logement du propriétaire suite à un incendie, un dégât des eaux ou une explosion.

Bon à savoir : Cette obligation d’assurance ne s’applique pas aux locations meublées, aux logements-foyers ou encore à un logement de fonction.

Ce qui signifie que les éventuelles dégradations portant sur le logement des voisins ou de tiers ou encore sur ses propres biens mobiliers ne sont pas prises en charge. C’est pourquoi, il est vivement conseillé de souscrire une assurance multirisques habitation (MRH) dès le départ : les garanties « recours des voisins et tiers » et « risques locatifs » sont incluses, et les effets personnels (meubles, vêtements, …) sont couverts en cas de sinistre.

Attention : A défaut d’une attestation d’assurance présentée lors de la remise des clefs, un propriétaire est en droit de souscrire une garantie « risques locatifs » pour le compte du locataire et de lui demander ensuite de payer la cotisation annuelle.

En dehors de ces garanties, les contrats MRH incluent d’office une garantie responsabilité civile vie privée qui prend en charge les dommages (matériels + corporels) causés à des tiers. Par exemple, si vous cassez le téléphone d’un ami, votre responsabilité est engagée et votre assureur l’indemnisera.

En fonction des besoins de chacun, il est également possible de choisir des garanties proposées en option par les assureurs : contre le vol et le vandalisme, la perte des clefs, l’assistance à domicile en cas de panne ou d’incident, la protection des objets connectés (ordinateurs, tablettes, smartphones, …) en dehors du domicile, etc.

Les compagnies d’assurance proposent des formules d’assurance MRH dédiées aux étudiants dont le prix varie en fonction du type de logement et de sa surface. Une chambre en cité U peut être assurée à partir de 30-40 euros par an, tandis qu’il faudra compter en moyenne 100 euros pour un studio.

Pour en savoir plus, lire nos articles
– L’assurance habitation du locataire pour couvrir les sinistres
– Comment choisir une bonne assurance habitation ?
– Déclaration de sinistre assurance habitation : comment faire ?

• J’ai ma propre voiture pour aller en cours, je pense à l’assurance auto

Si l’étudiant possède son propre véhicule, il doit au minimum souscrire un contrat auto comprenant la garantie responsabilité civile, autrement appelée assurance au tiers. Ainsi, les dommages (matériels + corporels) causés à d’autres automobilistes dans le cadre de sa conduite seront pris en charge par l’assureur, de même que ceux causés sur la voie publique (murs, vitrines, …). Mais là encore, mieux vaut choisir une assurance « tous risques » qui indemnisera le jeune conducteur en cas de dommages qu’il subirait lui-même, ceux causés à son propre véhicule (collision, accidents, vol, bris de glace, …) ou encore si aucun responsable n’est identifié.

Problème, étant jeune conducteur, l’étudiant doit mettre la main à la poche. Les primes d’assurance auto sont en effet élevées, faute d’expérience sur les routes. Quelques astuces peuvent cependant être utilisées afin de réduire la facture. Par exemple, préférer une voiture d’occasion à une neuve permet de réduire sa prime en moyenne d’une à deux fois. Il est en effet moins onéreux de faire réparer un véhicule d’occasion en cas d’accident. Idem avec le modèle du véhicule, auquel sont sensibles les assureurs : il faut donc éviter les voitures « haut-de-gamme ». Demander à apparaître sur le contrat d’assurance auto de ses parents en tant que second conducteur peut également se révéler utile. Cela signifie pour les assureurs que vous conduisez fréquemment et ainsi, une fois au volant de votre propre véhicule, vous profiterez d’un tarif préférentiel. Evidemment, cela suppose de ne pas avoir d’accident responsable pendant ces années.

Dans tous les cas, il faut lire attentivement les conditions générales du contrat et être attentif aux exclusions, plafonds de remboursement et aux franchises (ce qui reste à la charge de l’assuré en cas de sinistre) qui peuvent être élevées.

Bon à savoir : En cas d’emprunt de la voiture des parents, il faut impérativement prévenir l’assureur auto. Celui-ci peut ajouter l’étudiant en tant que second conducteur, voire même conducteur principal s’il utilise quotidiennement le véhicule. Des majorations de prime et de franchise sont toutefois à prévoir.

Pour en savoir plus, lire nos articles :
– Assurance auto : comment bien assurer sa voiture
– 3 astuces pour réduire le coût de sa première assurance auto
– Déclaration de sinistre assurance auto : comment faire ?

• Pour ma santé, je dois m’affilier à la Sécurité sociale étudiante

Tout étudiant âgé de 16 à 28 ans qui poursuit ses études dans un établissement supérieur est obligé de s’affilier au régime de Sécurité sociale étudiante. Cela implique que l’étudiant ne dépend plus de ses parents et qu’il bénéficie de sa propre Sécurité sociale : ses soins lui seront alors directement remboursés en cas de maladie ou de maternité. Le montant de la cotisation annuelle s’élève à 215 euros pour l’année universitaire 2016-2017. Elle est gratuite pour les étudiants âgés de 16 à 19 ans et les boursiers.

Lors de son inscription administrative, l’étudiant doit ainsi choisir une « mutuelle étudiante », soit nationale (la LMDE), soit une des onze mutuelles régionales.

Mais attention à ne pas tout confondre : par abus de langage, on parle souvent de « mutuelles étudiantes ». Or en aucun cas, la Sécurité sociale étudiante tient le rôle d’une mutuelle. Il s’agit du régime obligatoire de l’Assurance maladie et non d’une complémentaire santé qui est facultative. Les « mutuelles étudiantes » sont les organismes chargés de gérer l’Assurance maladie obligatoire des étudiants, appelée Sécurité sociale étudiante.

C’est pourquoi, pour compléter les remboursements de soins de la Sécurité sociale étudiante, un étudiant peut opter pour une complémentaire santé. Premièrement, il faut vérifier qu’il ne bénéficie pas déjà de la couverture santé de ses parents. Si ce n’est pas le cas, il peut souscrire une complémentaire santé auprès de son organisme de Sécurité sociale étudiante ou d’un tout autre distributeur. Côté coût, tout dépend des besoins en santé du jeune assuré, le prix augmentant logiquement avec le nombre des garanties.

Pour aller plus loin, lire nos articles :

– Mutuelle santé et Sécurité sociale étudiante, quelle différence ?
– Mutuelle étudiante : les démarches à effectuer à la fin des études

• Je fais des activités : sport, baby-sitting, jobs d’été, stages…

Lorsqu’il est « petit », on protège son enfant avec une assurance scolaire. Plus grand, on parle davantage d’assurance étudiant. Le rôle de ces couvertures est similaire. En effet, si l’étudiant possède déjà une garantie responsabilité civile pour les dommages qu’il pourrait causer à autrui, c’est généralement insuffisant. Mieux vaut choisir une protection plus complète qui le couvrira également pour les dommages qu’il pourrait subir. De plus, les assureurs proposent des assurances adaptées aux besoins spécifiques des étudiants. Ainsi, en plus de la responsabilité civile exigée, l’assuré profite d’une garantie individuelle accidents : il est couvert dans ses activités comme le baby-sitting, les jobs d’été, ses stages, une activité sportive, lors de ses séjours à l’étranger (garantie assistance) ou encore s’il ne peut pas se présenter à ses examens.

Ce type de garantie peut déjà être incluse dans la Sécurité sociale étudiante choisie ou être proposée en option pour quelques euros supplémentaires par an (d’une quinzaine d’euros à 30-40 euros). Il est également possible de souscrire une assurance étudiante auprès de l’assureur de ses parents ou un nouvel organisme.


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