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A la conquête de l’or noir du XXIème siècle

Les données ont toujours été la matière première du métier de l’assurance. Qui depuis toujours les consomme, les analyse et les évalue. Depuis une quinzaine d’années, ces données sont également considérées comme un relais de croissance pour toutes les industries : on parle de l’or noir du 21ème siècle ! L’assurance n’est pas étrangère à ce mouvement, et nous allons voir pourquoi, et comment elles supposent une transformation en profondeur du métier et des processus.

La data est une clé de l’évolution de l’assurance

Une matière disponible en grand nombre et en perpétuelle croissance

La donnée est une matière première disponible partout dans le secteur de l’assurance. Il en existe de différentes natures, qu’elles concernent, par exemple, les clients, les risques, la fréquentation des sites web, la sinistralité, etc , … . La donnée est désormais partout et “dans tout”, et nous sommes tous devenus producteurs et consommateurs de données. Chacun de nos gestes, chacune de nos actions génère des données ! Ceci est valable en ligne bien sûr, mais également hors ligne.

Depuis quelques années, nous voyons également la montée en puissance des objets connectés, et le premier d’entre eux, que chacun d’entre nous a dans sa poche : le smartphone. Ces objets captent un ensemble de données (localisation, mouvement, vitesse, température, poids, données biométriques, etc.), et ce en permanence, c’est-à-dire avec une fréquence extrêmement forte. Cela concerne les véhicules, les habitations (smart homes et smart cities), et pour notre périmètre d’activité chez Cegedim, les wearables, ces capteurs de données autour du corps humain et de la santé.

De data, nous avons évolué vers le big data, mais aussi vers une notion de smart data ! En effet, pour bien comprendre pourquoi les données peuvent avoir de la valeur, il convient de s’intéresser aux cas d’usage dans le monde de l’assurance.

Des cas d’usage à forte valeur ajoutée

Revenons sur plusieurs cas d’usage sur lesquels nous travaillons activement.

Depuis plus de 5 ans, nous avons constitué notre première équipe autour de la data afin de travailler sur les prix du marché en optique,  pour proposer des services nouveaux à nos clients, parmi lesquels la détection de terrains de fraude. Nous avons aussi constitué le premier observatoire tarifaire du marché des verres, au niveau national, et avons progressivement appliqué les premiers algorithmes contrôlant a priori la cohérence des demandes de remboursement : du big data avant le big data !

Plus généralement, le terrain de la détection de la fraude est une source de leviers particulièrement intéressants car le retour sur investissement pour nos clients est très rapide ! Et au final c’est l’assuré qui en sera bénéficiaire, par le biais de la mutualisation des risques. C’est donc naturellement un axe sur lequel nous travaillons activement. Nous avons également structuré des travaux autour des parcours des assurés, notamment autour des moments de vie, en vue de permettre à nos clients de détecter des terrains d’opportunités de nouveaux produits ou services, adaptés à la demande de leurs assurés, explicite ou pas.

Cela suppose de notre côté des investissements conséquents et récurrents, pour développer et  structurer nos infrastructures, notamment techniques, au service de nos clients.

Quels enjeux de transformation pour le métier de l’assurance

La mise en place d’outils et méthodes

Cette montée en puissance technologique est nécessaire chez nous, en tant qu’éditeur parmi les leaders du marché, mais s’accompagne aussi de la mise en place d’outils et de méthodes chez nos clients et partenaires.

En effet, hier, la data était majoritairement analysée a posteriori, en bout de chaîne, “après les traitements”. Elle était donc stockée dans des entrepôts de données, parfois de manière agrégée, en vue de permettre la production de rapports très globaux. Les data lakes sont devenus la norme, et ils sont utilisés par des équipes disposant de compétences particulières, travaillant sur des modélisations (construites de manière inductive ou déductive, et avec des équipes métiers). Aujourd’hui et de plus en plus, nous remontons la chaîne de valeur, la donnée devenant accessible et analysée en temps réel dans les processus métiers, rapprochée de référentiels, internes ou non, et avec le plus fin niveau de détail. Les méthodes de travail ont dû s’adapter également pour être en mesure de proposer des solutions issues du simple traitement statistique de big data, jusqu’aux solutions avancées d’intelligence artificielle, machine learning et autre deep learning qui nous entourent de plus en plus.

Rien n’est insurmontable ici, mais cela suppose rigueur, méthodes et bien sûr outils, avec l’obsession permanente de pratiques installées dans le strict respect du RGPD.

Une transformation plus en profondeur

Cette transformation des pratiques est en train de se diffuser progressivement chez les acteurs du monde de l’assurance. Toutes les équipes, quelle que soit leur fonction, sont désormais invitées à “penser la data comme un levier” ou un relais de croissance et donc à travailler à la fois à une production de données de qualité, mais aussi à des besoins qui pourraient être résolus grâce à elles.

Ainsi, c’est au cœur même des processus que se joue la transformation de la donnée aujourd’hui. Cela suppose l’usage de référentiels internes ou externes, afin de normaliser cette donnée. Tous ces processus, souvent imbriqués les uns avec les autres, imposent dorénavant un pré-requis essentiel : la capacité de communication, notamment par le biais d’API.

Au-delà de ces méthodes, ce sont donc bien de nouveaux concepts qui naissent et parmi eux, l’open insurance, qui ouvre ce marché à la connectivité et l’interopérabilité des systèmes et des acteurs du monde de l’assurance. Cegedim Insurance Solutions  a ainsi investi significativement sur cet axe, qui est l’un des piliers fondateurs de notre offre BEYOND by Cegedim, offre SaaS qui complète progressivement nos outils actuels.

Nous avons la conviction forte que le monde de demain sera de plus en plus gouverné par les données, et c’est ce qui sous-tend nombre de nos actions. Nous sommes bien plus qu’un éditeur d’outils pensés pour bien savoir gérer les données de nos clients, nous souhaitons leur apporter également notre expertise et des algorithmes d’analyse déjà éprouvés ainsi qu’un ensemble de services additionnels packagés et pertinents pour leurs clients.

Philippe Simon, Président de Cegedim Insurance Solutions

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Rendez-Vous avec une startuppeuse 24 juin de 12h30 à 14h

« Les Rendez-vous Parité Assurance avec une startuppeuse » est un nouveau cycle de rencontres lancé par Parité Assurance. Ces conférences débats reposent sur le témoignage sans filtre de fondatrices de startup de la tech, et traduisent la volonté de Parité Assurance de tisser des liens entre toutes les femmes dirigeantes et entrepreneuses de l’écosystème assurance.

La première session des Rendez-Vous aura lieu le jeudi 24 juin prochain, avec le témoignage de Cécile Mérine, co-fondatrice de l’Insurtech Otherwise, 1ère plateforme fournisseur d’assurance collaborative en France. Elle sera interviewée par Nelly Brossard et Frédérique Cintrat, membres de Parité Assurance et impliquées dans l’univers des startups, après une introduction de Isabelle Hébert, présidente de l’association. Lien d’inscription : https://www.helloasso.com/associations/association-parite-assurance/evenements/rendez-vous-parite-assurance-avec-une-startuppeuse

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Insurtech : Une faille de sécurité met Lemonade sous pression

Après avoir découvert « une faille de sécurité d’une impardonnable négligence » sur le site de Lemonade, Muddy Waters Capital met l’insurtech sous pression. Alors que les données personnelles de clients pourraient être affectées, le short seller activiste demande à l’assureur de fermer sans attendre sa plateforme pour corriger cette défaillance.

Depuis hier, Muddy Waters Capital met Lemonade sous pression. Le short seller activiste, spécialisée dans la rédaction de notes de recherches sur les grandes sociétés cotées, indique avoir découvert accidentellement « une faille de sécurité d’une impardonnable négligence » sur le site de l’insurtech.

Dans une lettre ouverte envoyée à Daniel Schreiber, CEO de Lemonade, Carson Block, le patron de Muddy Waters Capital, est particulièrement véhément à l’endroit du fondateur de l’insuretch. « Il est clair que Lemonade se fout de la sécurité des informations personnelles et sensibles des clients », écrit-il.

Dans sa missive, Carson Block explique en détails comment les informations sensibles des assurés de Lemonade ont été indexées par Google, Bing et Wayback Machine. Preuves à l’appui (même si ces dernières ont été masquées pour des raisons de sécurité sur le document), il explique qu’ « en cliquant sur les résultats de ces moteurs de recherche publics, nous nous sommes retrouvés connectés et capables de modifier les comptes des clients de Lemonade sans avoir à fournir les informations d’identification de l’utilisateur !. Et ce dernier d’ajouter que cette vulnérabilité semble exister depuis au moins juillet 2020, mais elle est détectable grâce à une application de test de sécurité standard qui coûte 400$ par an ».

Infractions légales et réglementaires

Compte tenu d’une telle faille « front door », Carson Block s’interroge également sur le niveau de sécurité « back door » du site, mettant en cause l’« indifférence totale » de Daniel Schreiber en ma matière. « La valeur perçue de Lemonade réside en partie dans sa collecte de données – dans quelle mesure cet avantage exclusif est-il sécurisé ? », questionne le patron de Muddy Waters Capital.

Surtout, le short seller explique que les failles de Lemonade impliquent peut-être des infractions légales et réglementaires coûteuses. « Nous avons découvert que l’un des crawlers avait indexé les informations personnelles d’un résident de l’Union Européenne. Comme Lemonade commercialise ses produits directement auprès des résidents de l’UE, nous pensons que Lemonade aurait pu enfreindre le California Consumer Privacy Act et les réglementations de New York relatives aux exigences de cybersécurité des sociétés de services financiers (23 NYCRR Part 500) ».

Fin 2020, l’insurtech avait notamment officialisé son arrivée prochaine en France. Le dirigeant de Muddy Waters Capital demande en outre à Lemonade de mettre immédiatement son site hors ligne pour corriger sa vulnérabilité et enjoint l’assurtech à enquêter sur l’étendue de cette défaillance de sécurité et sur les données personnelles qu’elle aurait pu exposer. Elle lui demande enfin d’en informer les clients potentiellement concernés.

Carson Block conclut sa missive en indiquant qu’ « après avoir été révolté pendant des années par l’indifférence manifeste en matière de sécurité des entreprises comme Lemonade, j’ai conclu que la seule façon de faire la différence était que des gens comme vous soient tenus publiquement responsables ».

Lemonade réfute ces allégations

De son côté, Lemonade s’est défendu de telles allégations. Dans une série de tweets, Shai Wininger, le co-fondateur de l’insurtech s’est efforcé de démontrer qu’il ne s’agissait pas d’une vulnérabilité, mais plutôt de design. «  Nous avons conçu nos cotations pour qu’elles soient partageables. Si quelqu’un veut les envoyer à sa famille, à ses amis ou à son organisme hypothécaire, il le peut. Il s’avère que certaines personnes publient leurs cotations sur Pinterest et sur des blogs, et ce sont sur eux que Muddy Waters est tombé », explique-t-il. Et ce dernier de conclure avec une pointe d’humour, « puisque Google indexe déjà Pinterest et ces blogs, ces liens finissent par être détectables sur Google – et Muddy Waters les a découvert. Nous espérons qu’ils n’ont pas passé trop de temps sur le sujet… ».

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Assurtech : Acheel obtient son agrément pour devenir assureur

Le courtier Acheel vient d’obtenir le feu vert de l’ACPR pour évoluer comme nouvel assureur dommages sur le marché français. Il est le troisième opérateur IARD en moins de deux ans à obtenir son agrément, après Seyna et MIC.

Quelques semaines après sa levée de fonds de 29M d’euros que nous révélions dans nos colonnes, le courtier Acheel vient d’obtenir le feu vert de l’ACPR pour opérer comme nouvel assureur dommages sur le marché français.

Dans une décision rendue le 21 avril 2021, le sous-collège sectoriel assurance de l’ACPR a décidé d’agréer l’assurtech « pour pratiquer en France les opérations correspondant aux branches suivantes : – 1 – Accidents ; – 2 – Maladie ; – 8 – Incendie et éléments naturels ; – 9 – Autres dommages aux biens ; – 13 – Responsabilité civile générale », peut-on lire dans le Journal Officiel du 13 mai 2021.

La structure dirigée par Ralph Ruimy avait bouclé fin février une levée de fonds de 29M d’euros auprès de NJJ (holding de Xavier Niel), de Serena (déjà présent au tour de table de Descartes Underwriting) et de Portag3 Ventures, dernière étape pour se constituer des fonds propores suffisants avant de pouvoir obtenir le tampon du gendarme de l’assurance. Sur son site internet, Acheel promet une arrivée prochaine sur le marché.

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Vidéo : Paul Esmein, DGA de Covéa, invité de TEC

VIDÉO – News Assurances Pro, en partenariat avec Cegedim Insurance Solutions, vous propose TEC (Transformation en cours), une émission sur l’innovation et l’assurance de demain. Dans ce nouvel épisode, nous recevons Paul Esmein, directeur général adjoint de Covéa.

Invité de TEC, Paul Esmein, revient sur la transformation du groupe Covéa et ses projets pour améliorer la relation client. Avec Philippe Simon, président de Cegedim Insurance Solutions, ils évoquent l’impact de la crise sur l’activité des assureurs et leur stratégie de diversification.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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