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Nomination : Stéphane Bolelli rejoint Magnolia

Stéphane Bolelli est le nouveau directeur du développement et des partenariats du groupe Magnolia.

Le courtier spécialiste en assurance de prêt, Magnolia, annonce le recrutement de Stéphane Bolelli au poste de directeur du développement et des partenariats. Il a pris ses fonctions le 19 avril. Diplômé de l’Edhec, Stéphane Bolelli a réalisé la plus grande partie de sa carrière dans la banque et l’assurance. Après 4 ans chez Eurogroup Consulting, puis un an chez Exton Consulting, il a passé 6 années au sein de la banque en ligne Fortuneo en tant que manager à la direction marketing. Il fut alors responsable de l’offre banque, bourse et du lancement du crédit immobilier. Depuis 2019, il pilotait également l’offre d’assurance vie et le développement des partenariats.

« L’arrivée de Stéphane va nous permettre de renforcer notre positionnement auprès des institutionnels et des Neo-assureurs. Son expérience dans le digital est un atout précieux pour le groupe », déclare, dans un communiqué, Gérald Loobuyck, PDG du groupe Magnolia.

« Je suis vraiment très heureux de rejoindre le groupe Magnolia, acteur reconnu, dynamique et innovant de l’assurance emprunteur et de la prévoyance », indique pour sa part Stéphane Bolelli.

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Santé : Alan lève 185 millions d’euros

Alan annonce avoir bouclé une nouvelle levée de fonds de 185M d’euros. L’opération, menée auprès de plusieurs fonds d’investissement, doit permettre à l’assureur santé de se développer en Europe et valorise Alan à 1,4Md d’euros.

Alan vient de réaliser une nouvelle levée de fonds record de 185M d’euros qui doit lui permettre de se développer en Europe, et de devenir une “super-app” de santé. « Ce tour de table est mené par Coatue Management avec Dragoneer et Exor. Index Ventures, Ribbit Capital et Temasek renouvellent également leur confiance à l’équipe », peut-on lire dans un communiqué, l’opération valorisant l’assureur à hauteur de 1,4Md d’euros.

Depuis sa création en 2016, Alan avait déjà levé près de 125M d’euros en cumulé. La licorne, qui annonce avoir enregistré 100% de croissance en 2020, fait également état de revenus annuels à 100M d’euros pour 155.000 assurés en portefeuilles.

Avec cette opération, l’assureur, aujourd’hui composé de 350 personnes, ambitionne surtout de recruter 400 autres collaborateurs « notamment pour ses équipes internationales dont l’effectif passera de 30 à 140. Alan prévoit de couvrir 1 million de personnes d’ici 2023 et d’être rentable en France d’ici deux ans », indique-t-il ensuite.

« Notre rôle en tant que partenaire de confiance, plus encore après la pandémie, c’est de ré-engager les gens avec le système de santé. Pour Alan, cela veut dire : Personnaliser l’offre et l’adapter aux besoins de chacun, offrir le meilleur prix et alléger la charge financière que peut représenter la santé, répondre de manière incroyablement sûre et rapide aux questions sur le bien-être ou la santé et aider proactivement les membres à prendre les meilleures décisions pour leur santé », commente Jean-Charles Samuelian-Werve, co-fondateur et PDG d’Alan.

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Résultats 2020 : La Matmut passe la barre des 4 millions de sociétaires

INFOGRAPHIES – En 2020, le groupe Matmut enregistre 58.000 nouveaux sociétaires et un résultat net de 59,6M d’euros, en baisse de 14%.

Dans un contexte de baisse de la fréquence des sinistres due aux confinements consécutifs et la hausse du télétravail, le groupe Matmut enregistre un chiffre d’affaires de 2,287Mds d’euros, en hausse de 1,5% en 2020. “Nous sommes heureux d’avoir franchi la barre des 4 millions de sociétaires“, déclare Nicolas Gomart, vice-président et directeur général du groupe Matmut.

L’assurance dommages, qui représente 80% du chiffre d’affaires du groupe Matmut, soit 1,8Mds d’euros, est en hausse de 2,2% par rapport à 2019. Le secteur santé du groupe enregistre une progression de 2,1% en un an et représente aujourd’hui 364M d’euros de chiffre d’affaires. Cette croissance est notamment soutenue par la mutuelle santé Ociane Groupe Matmut qui continue sur sa lancée de l’année précédente et comptabilise 152.000 nouveaux adhérents en 2020, soit une progression de 5,3%. Les contrats de la complémentaire santé solidaire ont été exclus des comptes 2020. A périmètre constant, Matmut aurait enregistré une progression de 9% du chiffre d’affaires en santé.

Les activités épargne et prévoyance sont en recul de 13,8%, cependant, Nicolas Gomart, directeur général du groupe, se dit « plutôt satisfait » du résultat. Sur le segment des entreprises, axe prioritaire du nouveau plan stratégique, la baisse du chiffre d’affaires s’explique par la mise en place de mesures de solidarité. 40% du portefeuille a bénéficié de remises de cotisation.

En détail, l’activité dommages du groupe Matmut est soutenue par l’assurance automobile et habitation, toutes les deux en progression. L’assurance automobile compte un total de 2,8 millions de contrats gérés en 2020, en hausse de 1,5%. De son côté, l’assurance habitation enregistre une augmentation de 1,2% de contrats gérés pour un total de 2,2 millions de contrats. « Sur deux exercices, ce sont même 79.000 et 73.000 contrats supplémentaires, respectivement en automobile et en habitation, que le groupe a gagnés », selon le rapport d’activité du groupe.

Dans un contexte de crise sanitaire et malgré une baisse de la sinistralité, le résultat net du groupe Matmut recule de 14%. Il s’élève à 59,6M d’euros fin 2020, contre 69M d’euros en 2019. Nicolas Gomart a justifié cette baisse par de « nombreuses mesures solidaires » prises par le groupe, comme par exemple, des remises et extensions de garanties pour ses sociétaires membres du personnel soignant mais aussi des remises de cotisation pour les professionnels. Ces mesures s’élèvent à 60 millions d’euros, en plus des 15 millions d’euros au titre de la taxe covid. La baisse du résultat s’expliquerait également par la hausse des coûts de réparation en auto. Selon la Matmut, le coût moyen des pièces consommées a augmenté de 8,1% à cause du manque de concurrence sur le marché des concessionnaires Français. Le coût de la main d’œuvre a quant à elle augmenté de 3,2%. Nicolas Gomart a également exprime son inquiétude concernant l’augmentation du coût des sinistres en MRH à cause des risques climatiques en général et la sécheresse en particulier. Le niveau des provisions techniques en assurance habitation du groupe Matmut s’élève à 560M d’euros en 2020 contre 267M d’euros en 2015.

Dans un contexte particulier, le groupe Matmut consolide ses fonds propres pour la neuvième année consécutive. Ils s’élèvent aujourd’hui à 1.845M d’euros. Le niveau de solvabilité s’élève à 202%, contre 207% en 2019.

Durant cette année particulière, le ratio combiné de la Matmut perd un peu plus de trois points et s’élève à 96,1% en 2020, contre 99,3% en 2019.

La publication du rapport SFCR du groupe Matmut est prévu pour le 13 mai.

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Télétravail : Victoire de la Macif face à l’inspection du travail

Le tribunal judiciaire de Chalon-sur-Saône a débouté l’inspection du travail qui avait assigné la Macif en justice concernant sa politique de télétravail.

La Macif « prend acte avec satisfaction » de la décision rendue le 13 avril par le tribunal judiciaire de Châlon-sur-Saône en référé. Le groupe mutualiste avait été assigné en justice par l’inspection du travail, pour non-respect du protocole sanitaire dans une agence bourguignonne. Dans sa décision, le tribunal a considéré que les points d’accueil physique sont considérés comme une activité essentielle et que cette mission ne permet pas de placer les conseillers en télétravail.

La Macif assure dans un communiqué avoir été « extrêmement vigilante quant à la bonne application des consignes sanitaires au sein de ses points d’accueil physiques dont l’activité n’est pas télétravaillable ». Par ailleurs, le groupe mutualiste a placé en télétravail 80% de ses 9.000 collaborateurs en dehors de la mission d’accueil physique des clients.

« La Macif s’est pleinement mobilisée depuis le début de la pandémie afin de protéger collaborateurs et sociétaires tout en assurant la continuité de notre activité, qualifiée d’essentielle, dans nos points d’accueil. Nous nous réjouissons aujourd’hui que cette décision du Tribunal de justice de Chalon-sur-Saône le reconnaisse. Je tiens à remercier les 9 000 salariés de l’entreprise qui font preuve d’un engagement sans faille depuis plus d’un an et les 1 000 nouveaux collaborateurs recrutés pendant la pandémie », déclare Nicolas Llorens, DRH de la Macif, cité dans le communiqué.

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Aon / Willis : La Commission Européenne reprend son enquête

Suspendue en février dernier, l’enquête de la Commission Européenne sur le projet de rachat de Willis Towers Watson par Aon vient de reprendre. L’opération pourrait se finaliser à l’été 2021.

Sous le coup d’un avertissement de l’organe européen de contrôle des lois antitrust pour « informations manquantes », Aon et Willis Towers Watson ont finalement réussi à convaincre la Commission Européenne de lever la suspension de son enquête sur leur rapprochement.

Selon son site internet, le gendarme européen note que des « engagements » ont été fournis le 9 avril 2021, sans pour autant en préciser le contenu. Depuis plusieurs semaines, les deux courtiers faisaient face à une liste d’objections et de préjudices potentiels quant à leur projet de fusion à 30Md de dollars. Ils ont donc travaillé à proposer à la CE une série de concessions avant que cette dernière ne communique ses griefs et un acte d’accusation.

La fin de la suspension de l’enquête de l’antitrust étant actée, cette dernière se donne désormais jusqu’au 12 juillet 2021 pour rendre sa décision, repoussant de fait le timing de la finalisation de l’opération initialement prévue au 1er semestre de l’année.

Selon Reuters, la Commission Européenne chercherait désormais à faire un tour de marché, notamment auprès des courtiers concurrents avant de décider s’il convient d’accepter ou de bloquer la transaction ou de rechercher des mesures correctives aux concessions apportées.

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