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« On ne fait pas la politique monétaire pour les assureurs » (Benoît Coeuré, BCE)

Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque Centrale Européenne (BCE) a reconnu, lors d’un échange informel le 13 mai avec les commissions des finances et des affaires européennes de l’Assemblée nationale, que le modèle économique des assureurs pouvait être malmené du fait de la politique monétaire européenne actuelle d’assouplissement quantitatif.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Résultats 2015 T1 : L’activité vie tire le résultat opérationnel de Generali

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Generali affiche un résultat opérationnel en hausse sur le premier trimestre 2015, avec des fortunes diverses selon les branches d’activité.

Le chiffre d’affaires du groupe Generali a cru de 8,3% au premier trimestre 2015 pour dépasser les 20Mds d’euros. Une croissance largement tirée par l’activité vie de l’assureur italien (+12,5%). En dommages, le chiffre d’affaires est stable (+0,1%).

Une stabilité qui se mue en baisse lorsque l’on se penche sur le résultat opérationnel, l’indicateur reflétant le mieux le cœur d’activité du groupe. Ce dernier recule de 4,6% en dommages. L’assureur l’explique par l’impact du coût des catastrophes naturelles en Italie, en Allemagne et en Autriche (70M d’euros). Cette baisse est toutefois compensée par les +8,2% en vie. Elle permet à Generali d’afficher un résultat opérationnel en hausse de 6% pour l’ensemble de ses activités.

Le bénéfice net de Generali ressort par conséquent en hausse de 3,3% au premier trimestre 2015 à 682M d’euros contre 660M d’euros à la même période en 2014. Le ratio combiné se dégrade légèrement à 93,3% contre 92,5% au premier trimestre 2014.

Les résultats dévoilés pour la France en une infographie

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Mutuelles étudiantes : « Une longue liste de défaillances »

Le Défenseur des droits Jacques Toubon a synthétisé les témoignages de 1.500 étudiants sur les défaillances de leur mutuelle. Carte Vitale inutilisable, de longs délais de remboursement… autant de défaillances qui entravent l’accès aux soins des étudiants.

57% des étudiants ont rencontré des difficultés pour se faire rembourser les frais de soins avancés

 

Décidément les mutuelles étudiantes font parler d’elles. Après des rapports incendiaires de la Cour des comptes et de l’association UFC-Que Choisir, c’est au tour du Défenseur des droits Jacques Toubon de rendre son rapport sur la question le 12 mai 2015. En décembre 2014, ce dernier a mis en place un formulaire accessible sur Internet pour que les étudiants expriment leur avis sur leur mutuelle, après avoir été alerté sur les dysfonctionnements du système. Le Défenseur des droits n’a pas été déçu par les 1.500 témoignages recueillis en deux mois, la majorité étant négatifs.

57% des étudiants peinent à se faire rembourser…

Le portrait dressé n’est en effet pas flatteur. « L’accès de tous les étudiants à une protection sociale effective et donc aux soins ne semble pas assuré de façon satisfaisante, souligne le Défenseur des droits. L’examen des réclamations transmises […] montre que de nombreux étudiants se trouvent privés de sécurité sociale effective, parfois pendant plusieurs mois après leur inscription dans l’enseignement supérieur. » En cause, l’absence de délivrance de cartes Vitale et de réponses de la part des mutuelles, des déclarations de médecin traitant laissées de côté voire perdues ou encore l’impossibilité de profiter du tiers-payant. « La liste des défaillances est longue », déplore Jacques Toubon. Ainsi, 26% des étudiants participants affirment rencontrer des problèmes d’affiliation et/ou de désaffiliation. En clair, leur dossier n’a toujours pas été transféré d’une caisse à l’autre, ils n’ont donc pas d’attestation de droit ni de carte Vitale utilisable (36%). Trois mois… et même fréquemment un an sans carte Vitale ! « Ces étudiants se trouvent dans une situation de rupture totale de droit à la sécurité sociale », regrette Jacques Toubon. Conséquence, 23% d’entre eux ont dû avancer leurs frais de santé et plus de la moitié (57%) ont rencontré des difficultés pour obtenir le remboursement de leurs dépenses de santé.

… et se « heurtent à un mur »

Et lorsque les étudiants souhaitent régler ces problèmes, beaucoup « se heurtent à un mur », selon un des témoignages. Les réponses par téléphone ou en agence sont évasives, les employés manquant de formation. 67% des étudiants indiquent qu’ils n’ont pas le sentiment d’avoir été écoutés par leur interlocuteur et que les réponses apportées ne sont pas utiles. « Lorsqu’ils parvient enfin à obtenir une réponse positive, l’étudiant n’est pas au bout de ses peines. En effet, 44% indiquent que les difficultés qu’ils rencontraient n’ont pas pu être résolues en dépit des réponses positives apportées par leurs mutuelles », est-il indiqué dans le rapport. Parmi les 11 recommandations formulées par Jacques Toubon, l’amélioration de l’affiliation, du suivi de dossier, de l’information délivrée par les agents des mutuelles et la délivrance d’une carte Vitale utilisable dès l’affiliation.

Un « bizutage social »

Allant dans le sens des précédents rapports, le Défenseur des droits rappelle par ailleurs que « ces difficultés ne sont pas nouvelles et sont régulièrement dénoncées depuis de nombreuses années par différents acteurs institutionnels, sans qu’aucune amélioration significative n’ait été constatée à ce jour ». Pour preuve, la principale mutuelle étudiante, la LMDE actuellement en sauvegarde judicaire, est en phase d’être dissoute selon la ministre de la Santé Marisol Touraine : la partie relevant du régime obligatoire serait gérée par la Caisse nationale d’assurance maladie et la partie complémentaire par différents organismes complémentaires.

Côté étudiant, ce combat ne date pas non plus d’hier. « Le système ne fonctionne pas, les étudiants cotisent pour un service qui n’est pas rendu. Nous sommes face à un énorme bizutage social : des mois d’attente pour se faire rembourser, pas de carte Vitale… C’est une catastrophe sanitaire », a dénoncé fois le président de la principale association étudiante, la FAGE, Alexandre Leroy au micro de Jean-Jacques Bourdin le 12 mai. La FAGE demande par ailleurs la suppression des mutuelles étudiantes et le rattachement à la sécurité sociale des parents. Cette idée va dans le sens de la proposition de loi de la sénatrice UMP Catherine Procaccia votée en novembre 2014 au Sénat puis transmise pour examen à l’Assemblée nationale.

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Hausse des frais de santé pour les étudiants de 20% en 3 ans


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Les conditions de résiliation d’un contrat

Mettre fin à son contrat d’assurance ou résilier son contrat peut être le motif de multiples évènements. La résiliation du contrat peut se faire par l’assuré comme l’assureur. Mais quels sont les conditions et les démarches à suivre dans les différents cas ? Lorsque l’assuré souhaite résilier son contrat, il peut le faire chaque année par l’envoi d’une lettre recommandée avec accusé de récéption, deux mois avant la date d’échéance du contrat. Dans ce cas, le cachet de la poste fait foi.

D’autres raisons sont acceptées comme motif de résiliation par l’assuré :
-Changement de situation profesionnelle
-Changement de situation personnelle (matrimoniale)
-Déménagement
-Désaccord sur l’augmentation de la prime d’assurance en se basant sur l’indice annuel

-Vente ou perte du bien assuré

De son côté, l’assureur peut mettre fin au contrat qui le lie à l’assuré pour diverses raisons.
Le non-paiement de la prime d’assurance, l’omission ou l’inexactitude dans la déclaration du risque lors de la souscription du contrat, l’aggravation ou le renouvellement du sinistre constituent des causes acceptables par le code des assurances pour annuler le contrat en cours ou le renouvellement de celui-ci à échéance.
Comme pour l’assuré, l’assureur a obligation de tenir informer l’assuré de sa décision par lettre recommandée avec accusé de récéption respectant le préavis de deux mois avant échéance du contrat.

Le délai de résiliation du contrat varie selon le type de contrat (automobile, habitation, responsabilité civile, …).

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Assurance.info

Retraite supplémentaire : un marché « marginal » selon la Drees

En France, un retraité sur huit perçoit une rente viagère, selon une étude de la Drees. 

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) vient de présenter les conclusions d’une étude qu’elle a réalisée sur l’épargne retraite en France. Principal enseignement : près de 11 millions de personnes étaient assurées en 2013 par un contrat de retraite supplémentaire, un marché qui reste donc « marginal » selon la Drees.  « Depuis 2005, les produits d’entreprise sont majoritaires. Les salariés sont proportionnellement plus nombreux à y adhérer dans les sociétés de 500 salariés ou plus », précise l’étude.

4,3% des cotisations versées pour la retraite

Autre donnée importante : environ 2 millions de personnes ont perçu une rente viagère en 2013. Soit un retraité sur huit. « Depuis 2009, la rente viagère moyenne perçue est plus élevée pour les contrats d’entreprise, notamment ceux à prestations définies », indique la Drees. Enfin, plus de 12 Md€ de cotisations ont été versés au titre de la retraite supplémentaire Soit 4,3% des cotisations versées au titre des différents systèmes de retraite en 2013. 


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