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Groupama a cédé sa participation dans Mediobanca pour 333 M€

Groupama a vendu pour 333 M€ sa participation dans Mediobanca, poursuivant ainsi la réduction de l’exposition de son porfeuille aux actions. 

Groupama poursuit la réduction de son exposition aux actions. L’assureur mutualiste a annoncé, jeudi 12 février, avoir cédé la totalité de sa participation dans la première banque d’investissement italienne Mediobanca, en plaçant auprès d’investisseurs institutionnels les 42 millions d’actions Mediobanca qu’il détenait, soit environ 4,9% du capital de la société.

333 M€ pour 4,9% de Mediobanca

Le produit de ce placement, dirigé par Morgan Stanley en qualité de teneur de livre, s’élève à environ 333 M€. Le règlement livraison interviendra le 17 février 2015. «Groupama poursuit le rééquilibrage de son portefeuille d’actifs dans des conditions de prix favorables», a indiqué le groupe dans un communiqué.   

En avril 2014, l’assureur avait cédé la totalité de sa participation dans Saint-Gobain, après avoir vendu, quelques mois plus tôt, ses actions Société générale, pour respectivement 450 M€ et 517 M€. 


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Portrait de Paul Le Bihan, directeur général de l’Union mutualiste retraite

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L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Axa : quatre cadres sur dix sont des femmes (Observatoire Skema)


BELLEMEDIA/FOTOLIA

Axa, entreprise engagée dans la parité ? C’est en tout cas ce que tend à prouver l’Observatoire Skema 2015 de la féminisation des entreprises. Basée sur les rapports annuels publiés en 2014 des 45 plus grands groupes privés français, cette étude précise en effet que les femmes représentent 29,58% de l’encadrement. Or, avec 40,90% de femmes cadres, Axa se situe au-dessus de cette moyenne.

Des «codirs» encore largement masculins

Cet observatoire se penche également sur la féminisation des comités de direction. Et là, les chiffres sont moins élevés. Parmi les 504 membres des comités de direction des entreprises observées, 52 seulement sont des femmes, soit 10,2% des effectifs. Chez Axa, une femme siège aux côtés de sept hommes dans l’instance dirigeante. Soit 12,5% du Codir. Un chiffre donc, là aussi, au-dessus de la moyenne.  


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Diaporama : Henri Martinez, directeur général d’Adéis


LUC PERENOM

Si l’environnement concurrentiel évolue suite à la censure des clauses de désignation en 2013, le rôle des branches professionnelles reste déterminant, affirme le responsable de la structure paritaire Adéis.

Découvrez notre diaporama issu de l’interview de Henri Martinez à retrouver dans l’Argus du 13 février.

«Nous allons fêter notre 3e anniversaire et nous sommes au-delà de nos objectifs avec 67 branches en santé et/ou en prévoyance. Contrairement à toutes les attentes, depuis la fin des clauses de désignation en juin 2013, notre développement s’est poursuivi et nous avons remporté une dizaine d’appels d’offres à fin 2014.» – © LUC PERENOM

«C’est tout de même un grand tournant. Nous sommes passés d’une phase où l’organisme assureur avait du temps pour obtenir l’ensem­ble des adhésions et la sécurité de la mutualisation, à une page blanche qu’il faut écrire. Mais le rôle des branches professionnelles devrait rester important, compte tenu notamment de la portabilité des droits améliorée avec l’ANI du 11 janvier 2013.» – © LUC PERENOM

«Le décret sur le degré élevé de solidarité est très important. Il justifie la discussion des partenaires sociaux dans les branches, car au-delà des garanties santé ou prévoyance, ils vont avoir à négocier des éléments de solidarité propre à leur secteur professionnel. Cela rejoint la notion d’intérêt général lié à la couverture santé et demain à la prévoyance.» – © LUC PERENOM

«Les offres santé sont prises dans un effet tunnel : entre le panier de soins ANI et celui du contrat responsable, la marge de manœuvre n’est pas extraordinaire ! Outre les garanties, nous pensons qu’il faut travailler avec un actuaire conseil pour avoir le prix le plus juste. Avec les désignations, même s’il y avait une sous-tarification de 10 ou 15%, l’organisme assureur pouvait revenir au tarif d’équilibre.» – © LUC PERENOM

«Je pense que ne nous verrons pas forcément une augmentation du nombre de concurrents, mais un paysage un peu plus divers, avec aussi des cabinets de courtage qui essaient de se positionner sur les branches professionnelles.» – © LUC PERENOM


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LMDE : la Mutuelle des étudiants placée en sauvegarde judiciaire

Comme elle le demandait, la Mutuelle des étudiants (LMDE) a été placée sous sauvegarde judiciaire lundi 9 février 2015 par le tribunal de grande instance de Créteil.

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C’est peut-être la procédure de la dernière chance pour la LMDE. En proie a de grandes difficultés financières, la Mutuelle des étudiants a demandé l’aide de la justice. Le tribunal de grande instance de Créteil lui a finalement donné gain de cause et l’a placée sous sauvegarde judiciaire lundi 9 février 2015. Une administratrice provisoire, Anne-Marie Cozien, a été nommée et sera chargée de prendre les décisions importantes pour le sauvetage de la mutuelle. Avec plus de 35 millions d’euros de dettes et près d’un million d’assurés, autant dire que la tâche sera rude pour l’administratrice qui a tout de même tenu à rassurer : « Tous les étudiants seront remboursés de leurs frais de santé », a-t-elle déclaré à l’Afp.

Après les critiques de l’UFC-Que Choisir et surtout de la Cour des comptes, la LMDE avait déjà été placée sous administration provisoire par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) en juillet 2014. En cause, une gestion désastreuse avec d’importants retards dans les remboursements des étudiants, des cartes vitales livrées tardivement et des dettes financières colossales.

Mais pour Anne-Marie Cozien, la mise en sauvegarde judiciaire pourrait être la solution aux maux de la Mutuelle des étudiants. Cela permet dans un premier temps « de geler des dettes antérieures à la décision de justice », a-t-elle expliqué. Avec une possible renégociation des créances à terme, l’administratrice pourra attirer des candidats à la reprise sans le frein des 35 millions d’euros de dettes.

Par ailleurs, les missions de la LMDE devront se poursuivre et s’organiser sur de nouvelles bases plus saines pour faciliter la reprise. Un programme conséquent pour l’administratrice qui a donc 6 mois à compter d’aujourd’hui pour sauver la Mutuelle des étudiants.

Sur le même sujet : La suppression des mutuelles étudiantes adoptée au Sénat

 


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