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Mutuelle étudiante : la LMDE demande sa mise en sauvegarde judiciaire

En grande difficulté financière, la Mutuelle des Etudiants (LMDE) vient de demander sa mise en sauvegarde judiciaire. Le tribunal de grande instance de Créteil devrait rendre sa décision lundi 9 février 2015.

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Serait-ce le début de la fin pour la principale mutuelle étudiante ? En proie à d’importantes dettes financière, la Mutuelle des Etudiants (LMDE) abat sans doute l’une de ses dernières cartes pour sa survie. Selon les informations du quotidien Le Monde, la mutuelle aurait demandé, fin janvier, sa mise en sauvegarde judiciaire auprès du tribunal de grande instance de Créteil. Celui-ci rendra sa décision le lundi 9 février 2015.

Cette procédure lui permettrait de suspendre le remboursement de ses créances antérieures à 2015 et d’obtenir un administrateur judiciaire pour prendre les décisions les plus importantes en vue de sa sauvegarde. Concrètement, « soit les dépenses antérieures seront considérées comme des dépenses sociales par le tribunal, soit la caisse nationale d’assurance maladie avancera les remboursements, que la LMDE remboursera par la suite », a expliqué l’administratrice provisoire Anne-Marie Cozien à l’Agence France Presse (AFP).

Environ 35 millions d’euros de dettes, des retards à répétition, des frais de gestion exorbitants, la mutuelle est bord du gouffre. Il y’a vraiment de quoi être inquiet.Selon Anne-Marie Cozien, la mutuelle pourrait être en « cessation de paiement d’ici la fin de l’année si rien n’est fait ». Mais l’administratrice provisoire se veut malgré tout rassurante : « Tous les étudiants seront remboursés de leurs frais de santé. »

Les grandes difficultés que traverse la LMDE ne sont pas nouvelles et traduisent un problème plus vaste des sécurités sociales étudiantes. A l’été 2013 déjà, la Cour des comptes publiait un rapport pointant du doigt les nombreux dysfonctionnements de la LMDE. En novembre 2014, plus de 70 sénateurs ont déposé une proposition de loi visant à supprimer purement et simplement la sécurité sociale étudiante. Adopté en première lecture le 18 novembre, le texte propose de rattacher les étudiants à part entière à la Sécurité sociale de leurs parents, contre le paiement d’une cotisation forfaitaire annuelle.

>> Mutuelles : UFC-Que Choisir pour la suppression de la Sécu étudiante

Ce changement brusque suggéré par les sénateurs n’a pas fait l’unanimité. Les syndicats étudiants (exception faite de la FAGE) se sont unis pour combattre cette mesure, de même que le gouvernement via la voix de la secrétaire d’Etat chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, Genièvre Fioraso. Si les nouveaux élus du palais du Luxembourg (majoritairement à droite) ont voté en faveur de ce projet de loi, rien n’est moins sûr du côté des députés, puisque l’Assemblée nationale conserve le dernier mot dans le processus législatif.

Mais que ce soit par voie législative ou par la faillite, la LMDE avec ses 1,7 million d’affiliés devra sérieusement s’accrocher pour ne pas disparaître totalement.

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Assurance auto : un Français sur deux a utilisé un comparateur en 2014

Les Français se questionnent sur leur assurance auto. Selon une étude réalisée par TNS-Sofres pour le comparateur d’assurance LeLynx.fr, dont les résultats ont été publiés le 4 février 2014, un Français sur deux a utilisé ce type de service numérique pour comparer les différents contrats d’assurance automobile au cours des 12 derniers mois. Toujours selon la même source, 67% des Français ayant utilisé un comparateur pensent que cet outil est « incontournable pour choisir son assurance auto ».

L’idée de ne pas s’éterniser chez le même assureur et de faire jouer la concurrence semble donc commencer à faire son chemin chez les Français. La libre résiliation au bout d’un an des contrats d’assurance auto, habitation et affinitaire, en vigueur depuis le 1er janvier 2015, pourrait encore accentuer ce phénomène. Toutefois, si ces services peuvent s’avérer utiles lorsque se pose la question de la résiliation, cela ne doit pas empêcher le consommateur d’avoir une réflexion plus poussée sur le contrat d’assurance qu’il lui faut, notamment en termes de garanties.

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Tout Sur L Assurance

Médecins spécialistes : des délais d’attente très variables d’une région à l’autre

Seules la cardiologie et la gynécologie sont confrontées à un manque de médecins. Seules la cardiologie et la gynécologie sont confrontées à un manque de médecins.
FOTOLIA

Le temps d’attente pour un rendez-vous chez un médecin spécialiste varie de 1 à 3 selon la région, révèle l’Observatoire de l’accès aux soins en France.  Délai record : cinq mois pour un ophtalmologue dans le Nord-Pas-de-Calais.

Le système de santé français va mal. La dernière édition de l’Observatoire de l’accès aux soins en France, réalisée par l’Ifop pour le cabinet Jalma, en apporte une nouvelle démonstration. Alors que les patients de Corse ou du Languedoc-Roussillon attendent en moyenne trois semaines avant de pouvoir consulter un cardiologue, le délai atteint près de deux mois et demi en Bourgogne ou Picardie.

Deux mois d’attente pour voir un gynécologue

La situation n’est pas meilleure pour les gynécologues, «avec pas loin de deux mois (57 jours) d’attente en moyenne sur le territoire national», contre moins de 30 jours en Provence-Alpes-Côtes d’Azur. «Un délai particulièrement long, alors qu’un suivi régulier est pourtant indispensable, et ce à tout âge », souligne le cabinet Jalma dans un communiqué. Et le record est battu avec les ophtalmologues, pour lesquels il faut patienter en moyenne près de 111 jours, voire plus de cinq mois dans le Nord-Pas-de-Calais.

La démographie médicale n’explique pas tout

«Pour les cardiologues et les gynécologues, la durée des délais d’attente peut s’expliquer par une démographie déclinante. Ce n’est pas le cas pour les autres spécialités, d’où des interrogations quant à l’impact de l’organisation du système de soins », analyse Jalma. Et cela d’autant plus, comme le souligne également le cabinet de conseil, que ce sont dans les régions où l’attente est la plus courte que le renoncement aux soins est particulièrement élevé.
 


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Off : Action de groupe – Bancassureur

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Off : Action de groupe – Bancassureur

Publié le 02 février 2015 à 18h 07 par Sébastien Acedo

Après avoir déclenché la première action de groupe contre Foncia , l’ UFC-Que Choisir aurait désormais le secteur de l’ assurance dans son collimateur. Et plus particulièrement la bancassurance . Selon nos informations, un …

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L’Argus de l’Assurance – Acteurs

E-constat : 110.000 téléchargements depuis le lancement

En moins de deux mois, le constat à l’amiable par smartphone rencontre déjà un franc succès. Selon l’Association française de l’assurance (Afa), l’application « e-constat » a été téléchargée plus de 110.000 fois depuis son lancement le 1er décembre 2014 et plus de 1.200 e-constats ont déjà été remplis. Ces chiffres s’inscrivent dans une volonté du secteur de l’assurance d’être « en première ligne sur la transformation numérique en marche », comme l’a annoncé Bernard Spitz, président de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) et de l’Afa le 29 janvier 2015 lors du point annuel sur l’assurance française organisé par la FFSA.

Le « e-constat auto » est une application qui permet de remplir un constat à l’amiable directement sur son smartphone après un accident, si celui-ci n’a causé que des dégâts matériels et non corporels. Il a la même valeur juridique qu’un constat classique sous forme de formulaire Cerfa. Ce constat mobile présente l’avantage de permettre aux assurés d’envoyer des photos, de géolocaliser le lieu de l’accident et de réduire les délais de traitement des dossiers. Il est téléchargeable sur Google Play et l’App Store.

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