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Harmonie Mutuelle annonce un plan de transformation

Deux semaines après l’officialisation de son projet de rapprochement avec la Mutuelle générale de l’Education nationale (MGEN), Harmonie Mutuelle s’engage dans un projet de transformation de son organisation. Comme précisé dans un communiqué, dans un contexte de «mutations profondes de son environnement (règlementaire, concurrentiel…)  qui impacte fortement le modèle économique de l’ensemble des acteurs de la complémentaire santé», ce projet vise à renforcer la maîtrise des frais de gestion, à optimiser son réseau ainsi qu’à développer le service aux adhérents.

Regrouper les centres de gestion

Issu de l’histoire et de l’implantation des mutuelles à l’origine de la création d’Harmonie Mutuelle, le réseau d’agences n’est «pas réparti de manière homogène sur l’ensemble du territoire», indique le communiqué. La première mutuelle santé française estime donc nécessaire d’«optimiser» son réseau afin «de rééquilibrer les zones d’implantation pour permettre de consolider [sa] présence sur l’ensemble du territoire et donc, notre proximité avec nos adhérents».

En ce qui concerne les centres de gestion, une organisation cible a été définie afin de garantir une meilleure qualité de service et une plus grande réactivité. Elle passe par le regroupement de certains sites, la spécialisation par type de portefeuilles (individuel, collectif, grosses entreprises, TPE/PME, courtage) et l’accélération des projets de dématérialisation des flux, d’automatisation et de simplification des processus.

Réduire les frais de gestion

Harmonie Mutuelle présente aussi la maîtrise des frais de gestion comme un «acte militant». Elle rappelle qu’elle demande, avec l’ensemble du mouvement mutualiste, que les contrats solidaires et responsables soient «considérés comme un produit de première nécessité et qu’ils puissent bénéficier d’une taxation réduite à 5 %» (au lieu de 13% aujourd’hui). «Evidemment, nous nous engageons à répercuter cette baisse sur les cotisations», affirme la mutuelle.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Une nouvelle formation consacrée à la gestion des sinistres lancée à l’Ifpass

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L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Portrait : Nicolas Bohême, agent général MMA


MMA

Cet agent général MMA, basé à Antibes, qui dit exercer «le plus beau métier du monde», sait que la profession qu’il exercera demain ne ressemblera pas à ce qu’elle est aujourd’hui, travaillant sans cesse à la réinventer. Ayant décroché deux nouveaux diplômes depuis qu’il fait ce métier, ce passionné de nouveaux savoirs ne compte pas s’arrêter là.

Découvrez le portrait de Nicolas Bohême, à retrouver dans l’Argus du 23 janvier.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Se soigner coûte trop cher pour 60% des Français

La majorité des Français ont déjà dû renoncer à se soigner faute de moyens suffisants, selon le baromètre de Sofinco. Alors que la généralisation du tiers payant est en discussion, 56% des sondés affirment que cette pratique leur permettrait de ne pas remettre à plus tard leur santé.

 carte vitale

 

Se soigner ? Trop cher ! Selon le baromètre de Sofinco/Crédit Agricole publié le 22 janvier 2015, 60% des Français ont dû remettre à plus tard ou ont renoncé à se soigner faute de moyens. Consultations médicales, achats de médicaments… tout y passe. Ainsi près d’un sondé sur deux affirme avoir déjà repoussé ou renoncé à l’achat de lunettes, de lentilles ou de prothèses dentaires et un tiers à une visite chez un spécialiste. 12% des interrogés avouent avoir déjà refusé une hospitalisation. De même, aller voir son généraliste (18%) ou acheter des médicaments (25%) n’est plus si anodin.

Afin de pallier une partie de ce renoncement aux soins, les contrats responsables ont été réformés par l’exécutif. Désormais, il existe 6 niveaux de remboursements pour les soins d’optiques que doivent appliquer les complémentaires santé. Ces dernières devront prendre en charge au minimum 50 à 200 euros selon le type de verres et de 470 à 850 euros au maximum. Quant à la prise en charge des montures, elle est limitée à 150 euros. A noter que ces contrats ne rentreront en vigueur qu’au 1er avril 2015.

Alors que la généralisation du tiers payant fait actuellement débat, les Français sont 56% à indiquer que la pratique du tiers payant leur aurait évité de mettre de côté leur santé faute de moyens. Sans surprise, les moins de 35 ans (71%) et les ménages modestes, gagnant moins de 1.000 euros par mois (66%), sont plus sensibles à la généralisation du tiers payant. Concrètement si la mesure inscrite dans la loi de santé est adoptée par les parlementaires, un patient qui consultera un médecin généraliste ou un spécialiste n’aura aucun frais à avancer, et ce quels que soient les revenus perçus et l’étendue de sa couverture santé.

>> Grève de la carte vitale : quel impact sur les remboursements ?

A lire également :
Aide à la complémentaire santé : plus aucun frais à avancer en 2015

 


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Assurance : les nouvelles modalités de résiliation de contrat

MES FINANCES TV – Depuis le 1er janvier 2015, les règles en matière de résiliation de contrat d’assurance ont changé. Facilitée pour les assurés, elle devrait permettre de dynamiser le marché et offrir davantage de possibilités aux particuliers.

assurance-resiliation-contrat

C’est une bonne nouvelle pour les Français. Avec la loi Hamon du 17 mars 2014, changer de contrat d’assurance est devenu plus aisé. En effet, le texte entré en vigueur au 1er janvier 2015 permet aux assurés de résilier leur contrat à tout moment au terme de la première année de l’accord. Jusqu’ici, il fallait impérativement envoyer un courrier recommandé deux mois avant la date anniversaire de la signature. Explications.

Résiliation infra-annuelle

« Nous avons jugé indispensable de fluidifier le marché en autorisant le renouvellement de l’assurance automobile et de l’assurance multirisque habitation (…) à tout moment une fois passée la première année. » C’est ainsi que Benoît Hamon, alors ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire et à la Consommation, présentait aux parlementaires le 9 décembre 2013 ce dispositif visant à offrir plus de pouvoir aux consommateurs.
La résiliation infra-annuelle permet donc à l’assuré de changer de contrat quand bon lui semble en respectant simplement un préavis d’un mois. Elle concerne les assurances automobile, multirisques habitation et affinitaires, à savoir la couverture pour les biens électroniques, électroménagers ou les services tels que les assurances demandées pour pratiquer un sport. Pour les contrats signés depuis le 1er janvier 2015, il faudra néanmoins attendre un an d’engagement pour pouvoir profiter de ce dispositif.

Jusqu’alors, les règles étaient bien moins accommodantes. Les assureurs profitaient en effet du principe de tacite reconduction annuelle. En clair, sans un courrier recommandé envoyé deux mois avant la date anniversaire du contrat, celui-ci était automatiquement renouvelé pour une année de plus. Il fallait donc s’organiser longtemps à l’avance.

« Un bon système »

Concernant les assurances obligatoires (habitation pour les locataires et automobile), la loi oblige le nouvel assureur, choisi par le particulier, à effectuer lui-même les démarches administratives pour le changement de contrat. Une mesure qui inquiète les professionnels, jugeant que le temps pris pour ces démarches entraînera de nouveaux frais pour eux et conduira donc à une augmentation des tarifs. « Nous ne sommes pas du tout de cet avis », répond Olivier Gayraud, chargé de mission consommation à la CLCV (Consommation logement et cadre de vie). « Nous pensons au contraire que c’est un bon système, (…) cela va dynamiser davantage la concurrence dans le secteur », estime-t-il.

D’après Benoît Hamon, les assurances représentent 5% du budget annuel des Français. De quoi donner envie d’aller chercher la protection la moins chère en profitant de la résiliation à tout moment. « C’est un mauvais calcul, intervient Olivier Gayraud. En matière d’assurance, il faut en effet comparer les tarifs, mais sans négliger les garanties. » Pour le spécialiste, il faut profiter de cette nouvelle possibilité pour revoir son contrat et ne pas hésiter à se déplacer chez la concurrence pour trouver l’assurance la mieux adaptée.

 


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