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La troisième édition de l’Observatoire de l’innovation L’Argus-Kurt Salmon-Opinion Way est l’occasion d’interroger les Français sur les objets connectés et l’usage que pourraient en faire les assureurs. L’enthousiasme domine… sauf lorsqu’il s’agit de communiquer ses données personnelles.
En 2013, la deuxième édition de l’Observatoire (1) avait démontré un réel intérêt des Français pour l’innovation, y compris dans le secteur de l’assurance. Cette troisième édition surfe sur un thème d’actualité : les objets connectés. Impossible de passer au travers tant les médias relaient allègrement les lancements de chaque nouveau capteur qui, niché dans les objets du quotidien, les transforment en stars des nouvelles technologies. Ainsi, les montres, tee-shirts, miroirs, pèse-personnes et autres frigos se parent d’un pouvoir nouveau lorsqu’ils s’emparent de nos comportements pour les transformer en données…, données qui pourraient bien valoir de l’or. Seulement voilà, si l’engouement pour ces objets connectés est confirmé par les 36% de Français qui déclarent en posséder déjà et le tiers qui a bien l’intention d’en acheter dans les prochains mois, seuls 5% des Français seraient prêts à communiquer toutes leurs données personnelles à tous les acteurs, qu’il s’agisse de la police, du médecin, de l’opérateur de téléphonie ou encore de la marque de leur véhicule.
Certes, ce chiffre monte à 75% s’il s’agit de les transmettre à un seul de tous ces acteurs, mais tombe à 38% concernant les assureurs, et à seulement 11% pour ceux de nos compatriotes qui se déclarent « tout à fait prêts ». Or, selon Philippe Le Magueresse, le directeur général adjoint d’Opinion Way, l’expérience prouve que seuls les « tout à fait prêts » n’hésiteront pas à passer à l’acte, contrairement à ceux qui, « prêts », prendront encore le temps de la réflexion. Il précise, par ailleurs, que « l’adoption de nouveaux usages par les clients repose sur des bénéfices clairement perçus, comme la simplification, l’optimisation du rapport qualité-prix ou encore l’autonomisation de l’individu ».
Reste la question de l’exploitation des données personnelles, qui ne convainc encore que partiellement, même lorsqu’elle est assortie d’un avantage tangible pour le consommateur-assuré.
1. Numéro 7341 du 13 décembre 2013.
Les oBJeTs CoNNeCTÉs soNT BieN CoNNUs
Pourriez-vous citer des exemples d’objets connectés ?
Plus de 8 Français sur 10 connaissent le terme « objet connecté ». une belle notoriété qui révèle également une réelle compréhension de ce que sont ces objets et une bonne visibilité de leur diversité (voir ci-contre) qui se traduit par une forte intention de s’équiper (voir ci-dessous). opinion Way a demandé aux Français quels adjectifs convenaient le mieux à ces objets. Il en ressort que 29% les jugent pratiques, 14% révolutionnaires et 14% les estiment intrusifs. seuls 5% les qualifient de fascinants et 4% d’indispensables.
Avez-vous un objet connecté et avez-vous l’intention d’en acquérir un dans les prochains mois ?
UNe CoNFiaNCe LimiTÉe daNs Les assUreUrs
Seriez-vous prêt(e) à ce que vos données personnelles soient collectées et communiquées par des objets connectés aux organismes suivants ?
Seriez-vous prêt(e) à les communiquer par des objets connectés à votre assureur ?
Seuls 5 % des Français seraient prêts à communiquer toutes leurs données personnelles à tous les acteurs de tous les secteurs, 25% affirmant l’inverse. les trois quarts de nos concitoyens se déclarent donc prêts à communiquer avec au moins un acteur. sans surprise, le médecin tient la corde côté santé et la police (44%) devance le fournisseur d’alarme (35%) pour l’habitation. c’est dans des proportions moindres qu’arrivent l’opérateur Gps (28%) et le constructeur auto (24%) qui sont devancés par l’assureur (29%).
PriX eT serViCe: deUX moNNaies d’ÉCHaNGe PeU CoNVaiNCaNTes
Seriez-vous prêt(e) à souscrire à ce service, donc à fournir vos données personnelles ?
Souvent présentés comme la solution pour convaincre de l’usage des objets connectés, l’avantage prix ou le service ne semblent pourtant pas faire mouche. en effet, opinion Way a testé trois scénarios qui, finalement, ne font guère pencher la balance, puisque seuls 6% des Français communiqueraient leurs données pour bénéficier d’extensions de garanties en santé, 9% accepteraient de placer dans leur maison des capteurs fournis par leur assureur contre un tarif mrh mieux ajusté et 8% installeraient un boîtier dans leur voiture contre une tarification modulée en fonction de leur comportement au volant.
Source des Graphiques : opinion Wayobservatoire de l’innovation dans l’assurance
Opinion Way a interviewé un échantillon de 1 014 Français âgés de 18 ans et plus, représentatif de la population française sur les critères d’âge, de sexe, de CSP, de régions et de catégories de communes. Ces interviews ont eu lieu entre le 17 et le 19 septembre 2014 par Internet.
L’Italien Giovanni Liverani, âgé de 50 ans, remplacera Dietmar Meister, en avril 2015, à la tête de Generali Deutschland, la filiale allemande du groupe italien, numéro 2 des assureurs au premier euro sur le marché d’outre-Rhin.
Dietmar Meister reste dans l’entreprise et prendra la présidence du conseil de surveillance. Giovanni Liverani, qui parle couramment l’allemand et travaille depuis 20 ans au sein du groupe, engagera outre-Rhin les nouvelles orientations stratégiques impulsées depuis deux ans en Europe par Mario Greco, le président du groupe italien. «Nous devons mettre en application nos changements stratégiques pour conforter nos positions en Allemagne, un marché très important pour nous», a déclaré Mario Greco.
La filiale allemande (Aachen Münchener, Cosmos Direkt, Central Krankenversicherung, Advocard et Badenia) compte 13,5 millions de clients et collecte 18 Md€ de primes. Giovanni Liverani est actuellement responsable des activités Europe/Moyen-Orient/Afrique (12 pays et 11 Md€ de primes).
A la tête d’un des plus gros cabinets du réseau Axa Prévoyance Patrimoine, qui compte six associés et sept salariés, Marc Esposito affiche une belle réussite, non programmée. «J’ai commencé à zéro, et le rêve américain est arrivé», confie cet homme au parcours atypique.
Découvrez le portrait de Marc Esposito, fondateur et cogérant de Protection financière, à retrouver dans l’Argus du 12 décembre.
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Sud de la France : pas d’accalmies
Publié le 12 décembre 2014 à 00h 00
La série noire se poursuit. Comme en septembre et octobre, le sud de la France a connu de nouveaux épisodes cévenols, dont le dernier a provoqué localement d’importantes inondations. Conséquence de cet effet d’accumulation, les assureurs adoptent des mesures dérogatoires. Décidément, le climat s’acharne dans le sud de la France. En l’espace de trois mois, cette zone a été frappée par au moins dix épisodes cévenols – ces événements méditerranéens qui se manifestent par des orages violents localisés, des pluies diluviennes et des inondations – dont le dernier particulièrement intense entre le 26 et le 30 novembre. Le mois de novembre affiche, d’ores et déjà, le bilan humain le plus lourd du trimestre, avec dix morts et deux personnes…
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