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Prévoyance : Boursorama Banque élargit sa gamme

boursorama-banquePrévoyance : Boursorama Banque élargit sa gamme

Afin de répondre aux demandes de ses 575.619 clients – dont 40 % résident en Ile-de-France, Boursorama Banque va élargir sa gamme prévoyance.

Mi-octobre Boursorama Banque, en partenariat avec Sogecap, a lancé une gamme de prévoyance en ligne. Composée d’Assurance compte et d’Assurance premium, elle s’adresse à tous les clients de la banque. Elle vise à couvrir l’ensemble des encours des clients sur les comptes couverts par ce produit. Les deux formules comportent l’assurance décès accidentel sans sélection médicale à l’entrée.

Une seconde offre – Assurance famille – devrait donc suivre mi-décembre. À destination des familles, elle sera centrée sur les risques d’invalidité, le décès et la protection des enfants. Le produit permettra également de consulter un médecin en ligne, via internet ou une plateforme téléphonique. L’offre est complètement modulable. Les prestations et les garanties complémentaires varient en fonction de la protection.

“Les banques en ligne sont encore très peu présentes sur le marché de la prévoyance”, explique Nicole Viviand, Directrice adjointe de Boursorama banque. “La protection des enfants est aujourd’hui la première préoccupation des Français. Pour Boursorama, dont la grande partie de clientèle se composent de familles, il était important de répondre à ces préoccupations”, souligne-elle.


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La LMDE vent debout contre la suppression des mutuelles étudiantes

Alors que la proposition de loi tendant à supprimer les mutuelles étudiantes a été adoptée au Sénat en novembre dernier, la principale mutuelle étudiante, la LMDE, actuellement en négociations, espère un rattachement à la Caisse nationale d’assurance maladie.

mutuelle lmde

 

La fin des mutuelles étudiantes n’a pas encore sonné. La Mutuelle des Etudiants (LMDE) n’a pas dit son dernier mot. Si la mutuelle étudiante reconnaît être en situation de fort déficit, elle ne baisse pas pour autant les bras et espère un rattachement partiel avec la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM).

« Nous sommes actuellement en discussion avec la CNAM pour qu’elle reprenne la gestion du régime obligatoire », a expliqué l’administratrice provisoire de la LMDE, Anne-Marie Cozien lors d’un point presse le 4 décembre 2014. Concrètement, la LMDE serait adossée à la CNAM qui prendrait en charge les remboursements des étudiants dans le cadre du régime obligatoire. De son côté, la LMDE conserverait le régime complémentaire, rattaché à la MGEN, comme c’est déjà le cas actuellement. A l’origine, un adossement du régime obligatoire avec la MGEN était prévu, seulement la mutuelle de l’Education nationale s’est retirée. Face aux critiques de mauvaise gestion (délivrance tardive de la carte Vitale, appels non traités…) formulées par la Cour des comptes ou l’UFC-Que Choisir, Anne-Marie Cozien espère qu’ « avec un rattachement à la CNAM, nous pourrons optimiser la gestion et améliorer les délais de délivrance de la carte Vitale ».

Cependant, un adossement du régime obligatoire des étudiants à la CNAM n’est pas aussi simple. En effet, pour que la LMDE survive, il faut que ses créanciers abandonnent les dettes qui leur sont dues. Lors de sa création en 2002, la LMDE a bénéficié de titres participatifs accordés par la Matmut, la MGEN et la FNMF, pour un montant total de l’ordre de 15 millions d’euros. Actuellement, la mutuelle étudiante doit 25 millions d’euros à ses créanciers. Or, « sans abandon des créances, la LMDE sera placée en liquidation judiciaire », reconnaît l’administratrice provisoire.

 

« La mutuelle étudiante appartient à ses représentants »

Parallèlement aux négociations entreprises avec la CNAM, la LMDE a réaffirmé son opposition totale à la proposition de loi (PPL) tendant à réformer le système de sécurité sociale des étudiants adoptée en première lecture par le Sénat le 18 novembre dernier. Pour rappel, le texte a pour objet de supprimer purement et simplement les mutuelles étudiantes. « Il faut se méfier des effets pervers d’une telle simplification. Il faut avoir une attitude progressive et pragmatique face à la situation. Laissons-nous une chance », avance Anne-Marie Cozien. La PPL prévoit que tous les étudiants restent affiliés au régime de leurs parents mais à part entière pour préserver la confidentialité des soins. En réponse, la LMDE affirme que cette disposition est « hors de l’esprit de la loi de 1948 qui dispose que la protection sociale des étudiants appartient à leurs représentants. Le rattachement au régime des parents va donner un phénomène de « tanguisation » ». A l’instar de la Caisse nationale militaire de sécurité sociale (CNMSS), Anne-Marie Cozien milite en faveur de la création d’un régime dédié pour les étudiants, qui ont « des besoins spécifiques de prévention et de confidentialité ».

La LMDE doit rencontrer son partenaire MGEN le 8 décembre prochain pour discuter du sort du régime complémentaire. Parallèlement, la PPL doit être examinée quelques jours plus tard à l’Assemblée nationale pour une première lecture avant de repasser entre les mains des sénateurs. « Nous avons tendu la main, espérons que nous survivrons car nous fourmillons de projets », a conclu l’administratrice provisoire de la LMDE.

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CSCA : le Sycarif joue la montre car le projet “manque d’ambition”

Sycarif-LogoCSCA : le Sycarif joue la montre car le projet

Le syndicat des courtiers d’assurance et de réassurance d’Île de France (Sycarif) trouve que le projet d’union de la CSCA manque d’ambition. Le calendrier joue en sa faveur alors que des négociations sont en cours.

Le Sycarif, principal syndicat manquant à l’appel dans la future union de la CSCA, a annoncé par communiqué le 4 décembre son intention de ne pas s’engager sur un calendrier. Une façon à peine masquer de mettre la pression sur les autres syndicats signataires pour faire avancer l’idée que le projet actuel “manque d’ambition”, selon son président.

Aucun calendrier ne doit s’imposer lorsqu’il s’agit de créer les conditions pour aborder dans les conditions les plus favorables les combats professionnels d’aujourd’hui et de demain”, exprime ainsi le Sycarif dans ledit communiqué. Il s’agit de sa conclusion, quand tout le développement porte sur “sa volonté d’être partie prenante”, de son côté “pleinement participatif” tout en glissant que “les courtiers n’ont rien à attendre d’un projet qui demain, comme aujourd’hui, ne transfèrera à la CSCA que des ressources financières insuffisantes et n’adaptera pas sa gouvernance aux enjeux vitaux imposés par un environnement exigent”.

Les règles de majorité et de financement poussent au statu quo et ne permettent pas d’aller plus loin et plus vite”, détaille Damien Veillard Baron, président du Sycarif. “Le Sycarif ne veut pas apporter ses moyens sans garantie sur un environnement juridique simplifié, consolidé et sécurisé”.

Fondamental pour lever les deux dernières conditions suspensives au projet, l’accord du Sycarif n’est donc pas, au 5 décembre, acquis. “Ce n’est pas une situation nouvelle. Depuis des mois nous proposons des évolutions sur un projet vieux de quatre ans et qui, selon nous, ne correspond pas aux évolutions actuelles”, ajoute le président du syndicat parisien qui se place “dans une ambition” plus grande pour l’union. En clair, le Sycarif attend de la future CSCA qu’elle Des propositions qui, selon le Sycarif, n’ont pas reçu de contre-propositions.

La CSCA s’abstient de tout commentaire officiel, mais certaines sources proches du dossier, le Sycarif est plus dans “le chantage” que dans la discussion. “Nous sommes clairs dans nos souhaits“, soutient Damien Vieillard Baron. Nouvelle gouvernance, répartition des cotisations, imbroglio autour du poste de délégué général et des permanents de la structure sont autant de points qui cristallisent les tensions.

Le calendrier est maintenant serré. Des discussions sont en cours sur les différentes propositions du Sycarif et pourraient aboutir en début de semaine, lundi 8 ou mardi 9 décembre. L’union reste possible avant la date fatidique du 31 décembre 2014. Est-ce que le Sycarif y croit ? “Nous somme encore en capacité de la faire“, explique Damien Vieillard Baron, s’incluant pleinement dans le projet, même s’il reconnaît que “le calendrier fait que les positions se tendent” et en tentant de déminer la situation : “ce ne sera pas un psychodrame si ça ne se fait pas”. Une question de point de vue, à n’en pas douter.


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L’erreur humaine, première cause de divulgation de données (étude Beazley)

L’assureur Beazley vient de rendre les conclusions d’une analyse portant sur 1 500 sinistres ayant comme point commun les pertes de données. Les incidents indemnisés par l’assureur britannique sur ces deux dernières années ont ainsi affecté 14 millions de personnes et concerné des entreprises du secteur de la santé, de l’enseignement supérieur ou encore des services financiers.

Malveillance et piratage

L’une des causes principale à l’origine de ces pertes de données : l’erreur humaine, qui concerne un sinistre sur deux. Plus précisément, les deux sources de fuites d’informations involontaires constatées sont à 31% la divulgation accidentelle (envoi d’e-mails et de fax à la mauvaise adresse) et à 24% les pertes de documents papiers, concernant principalement le domaine de la santé, selon Beazley.

L’assureur rappelle néanmoins que la violation de données est en moyenne 4,5 fois plus coûteuse que la divulgation involontaire. La raison : les coûts liés aux prestations d’ordre informatiques de recherche de l’intrusion restent très élevés. 11% des incidents concernent ainsi des fuites de données causées par des logiciels malveillants et des hackers. Un chiffre qui ne cesse de progresser. Rien qu’en 2013, cette typologie de sinistres affichait une hausse de 20%.

Cinq recommandations

Outre ce constat, Beazley profite aussi de l’occasion pour effectuer cinq recommandations dans le but d’éviter que ces incidents se reproduisent. Alors que 73% des violations examinées concernaient des appareils portables, le chiffrement (codage) de ces lecteurs amovibles auraient pu, selon la compagnie, limiter le nombre de sinistres.

De plus, Beazley estime que la mise à jour régulière des logiciels ainsi que le choix de mots de passe complexes auraient comme bienfaits de faire diminuer les attaques dues aux logiciels malveillants et de rendre la tâche plus difficile aux pirates. Pour autant, la plupart des divulgations de données étant majoritairement dues à des erreurs humaines, l’assureur britannique recommande encore deux choses : la sensibilisation et la formation des salariés ainsi qu’une vérification plus accrue des mails avant envoi.
 


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Mutuelles : la LMDE (à nouveau) en situation d’urgence (vidéo)

etudiantMutuelles : la LMDE (à nouveau) en situation d'urgence (vidéo)

Anne-Marie Cozien, administratrice provisoire de la LMDE, a tenu à faire un point de situation devant la presse. Si les négociations pour construire un partenariat sur la complémentaire santé sont “en priorité avec la MGEN”, tous les scénarios sont envisagés.

Deux heures de conférence de presse, pour une administratrice provisoire, c’est exceptionnel. Mais Anne-Marie Cozien, nommée au chevet de La mutuelle des étudiants (LMDE) en juillet 2014 juge la situation urgente. Elle qui a été désignée pour “sauver la partie complémentaire de la mutuelle” a ressenti le besoin de s’exprimer pour faire état de la situation et des avancées du dossier, comme elle le dit dans cette vidéo.

Si la situation est urgente, c’est avant tout parce que la LMDE reste encore en difficulté financière, avec 35M d’euros de fonds propres négatifs. Et la remise en question du plan d’adossement initialement prévu avec la Mutuelle générale de l’enseignement (MGEN) a profondément remanié les cartes.
Sans l’intégration avec la MGEN, la LMDE va reporter la gestion du régime obligatoire sur la Caisse nationale d’assurance maladie. “Les négociations sont en cours”, affirme Anne-Marie Cozien. Les reprises des fonctions liquidations et des fonctions fichiers s’ajoutent aux négociations sur les remises de gestion, le point central de l’activité de régime obligatoire puisqu’il s’agit de la “rémunération” de la mutuelle.

Reste l’activité complémentaire, “qui n’a jamais été vraiment développée”, la LMDE se contentant de la gestion du régime obligatoire.
Pour Anne-Marie Cozien, “il faut être prêt pour la rentrée”. En clair, il faut que la LMDE puisse organiser sa campagne commerciale qui début en juin et se termine en octobre-novembre.
Les négociations sont en priorité avec la MGEN”, réaffirme l’administratrice provisoire. Mais, alors qu’une date butoir avait été fixée au 30 novembre 2014, la situation n’est pas plus claire. “La réponse de la MGEN n’est pas aboutie“, regrette Anne-Marie Cozien. “Nous donnons toujours priorité à la MGEN mais le temps presse“, insiste-t-elle. D’autant que d’autres acuteurs se sont renseignés, et se tiennent prêts. Des mutuelles, mais également des assureurs ou des banques énumère Anne-Marie Cozien sans plus de précisions. “Nous attendons une réponse lundi 8 décembre, puisqu’une rencontre est prévue être avec la MGEN”, poursuit-elle.

Contactée, la MGEN insiste elle sur la volet financier du sujet, précisant que la date du 30/11 “n’était pas contractuelle” et que “des propositions ont été faites deux-trois jours après”. La décision de la mutuelle de mettre fin au plan d’adossement a obligé la mutuelle à “travailler au mois de novembre sur une nouvelle analyse du modèle économique en fonction d’hypothèses nouvelles”. Alors qu’Anne-Marie Cozien a présenté des pistes de diversifications vers d’autres types de risques (IARD, prévoyance, prévention), la MGEN répond travailler sur une “solution durable” avec une contrainte, “l’intérêt de l’adhérent MGEN”, c’est à dire le poids financier du partenariat.

Alors que le cas du régime obligatoire semble avancer, c’est donc l’activité de régime complémentaire santé qui est encore en souffrance. Embarquée dans un remboursement de prêts conséquent hérité de sa création qui va lui faire payer 600.000 euros au mois décembre, la LMDE sera en trésorerie positive jusqu’au mois de juillet 2015. C’est bien avant qu’une solution doit être trouvée, au delà de la simple annulation de créance demandée par l’administratrice provisoire aux prêteurs initiaux. Il en va de la survie de la LMDE et du duopole de la sécu étudiante. Un sujet qui provoque des remous jusqu’au plus hautes sphères de l’Etat.


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