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Solvabilité II : inquiétude sur les effets des taux bas pour un quart des assureurs européens

Eiopa-drapeau-logo-batimentSolvabilité II : inquiétude sur les effets des taux bas pour un quart des assureurs européens

Environ un quart des assureurs européens pourraient ne pas être en mesure de remplir leurs engagements auprès de leurs clients si les taux d’intérêts restent bas longtemps, s’est inquiétée lundi l’autorité européenne de supervision des assurances (Eiopa).

Dans un scénario “à la japonaise” de taux d’intérêt bas sur une longue période, quelque 24% des assureurs n’atteindraient pas les niveaux de capital requis par la nouvelle réglementation Solvency II, a fait savoir cette autorité, qui présentait lundi à Francfort le résultat d’un test de résistance du secteur mené depuis le mois d’avril.

Certains assureurs pourraient notamment faire face à des difficultés pour remplir leurs engagements auprès de leurs clients dans un horizon de 8 à 11 ans, pointe le rapport publié par Eiopa. Celui-ci ne nomme aucune entreprise en particulier mais précise que parmi les pays les plus exposés à ce risque figurent l’Allemagne, l’Autriche, Malte et la Suède.

L’Eiopa recommande aux autorités nationales de supervision d’examiner les pratiques et stratégies de gestion du bilan et des risques et de s’assurer que les assureurs estiment correctement la soutenabilité des taux de garantie qu’ils offrent.

Mais de façon générale, “le secteur de l’assurance est suffisamment capitalisé au regard des critères de Solvency II”, affirment les superviseurs européens. Conduits entre avril et juillet, les tests visaient à évaluer la solidité des assureurs européens face à différents types de risques liés aux taux d’intérêt, aux obligations d’entreprises et publiques, aux mouvements des marchés actions ainsi qu’à l’immobilier.

Au total, plusieurs centaines d’assureurs issus de 28 pays de l’Union européenne et de Norvège ont participé à ces tests. A l’instar du secteur bancaire, les assureurs, qui font fructifier au mieux l’argent de leurs clients, sont mis sous pression par les taux d’intérêt actuellement très bas en Europe. L’entrée en vigueur de prochaine de nouvelles normes de solvabilité (Solvency II) implique aussi de leur part des efforts supplémentaires pour renforcer leur assise financière.


News Assurances Pro

Assurance : la Macif augmente légèrement ses primes en 2015

La Macif a annoncé jeudi 27 novembre 2014 une augmentation de ses primes d’assurance comprise entre 0,4% et 2,4% pour 2015. La mutuelle justifie ces hausses contenues par l’impact des intempéries, l’inflation des dépenses de santé et la flambée des accidents corporels.

L'assureur mutualiste Macif

La Macif ne va pas geler ses tarifs d’assurance en 2015. L’assureur mutualiste a annoncé jeudi 27 novembre 2014 les évolutions de ses prix pour l’an prochain. Et si en 2015, les hausses resteront contenues, elles pèseront tout de même sur les sociétaires de la Macif.

+0,4% pour les primes auto

Elles atteindront 0,4% en moyenne pour l’assurance auto, « en prenant en compte l’effet du Bonus », précise le groupe dans un communiqué. La hausse brute des tarifs d’assurance auto s’affiche à 1,4% en moyenne. Pour rappel, la Maaf, la Matmut ou encore la Maif ont décidé de geler leurs tarifs auto en 2015. Pour justifier de cette progression des primes, la Macif met en avant « une sur-fréquence des [accidents, ndlr] corporels lourds (+13,9%) ». Un facteur auquel il faut ajouter « une augmentation mécanique de 2% due à l’augmentation des coûts de la réparation automobile (voitures plus sophistiquées) et de l’indemnisation des victimes », avance pour sa part le comparateur d’assurances assurland.com.

Lire notre article : Assurance auto : l’impact incertain de la hausse des sinistres

Quoi qu’il en soit, l’assureur a prévu que la hausse des cotisations sera inférieure à 10 euros sur l’ensemble de l’année pour 97% des véhicules assurés.

Intempéries et inflation des dépenses de santé

Côté assurance habitation, la Macif appliquera une hausse moyenne de 2,4% aux primes des assurés. Elle souligne à ce titre le poids des intempéries, notamment l’épisode de grêle de juin 2015 qui a, « généré 32.000 déclarations pour un coût de 68 millions d’euros ». Ici encore, l’assureur explique que 92% des sociétaires subiront une hausse limitée, puisqu’inférieure à 10 euros par an.

Enfin, l’augmentation du coût de l’assurance santé se bornera à 0,8%. « L’inflation des dépenses de santé, estimée à 2%, n’est pas répercutée et sera supportée par la mutuelle », se félicite la Macif.

Sur l’actualité de l’assurance en 2014
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PLFSS 2015 : Le Sénat adopte la taxe additionnelle sur les retraites chapeau

Senat-ParlementPLFSS 2015 : Le Sénat adopte la taxe additionnelle sur les retraites chapeau

Le Sénat a adopté le PLFSS 2015 en nouvelle lecture jeudi 27 novembre et notamment l’amendement prévoyant la taxe additionnelle sur les retraites chapeau.

“L’affaire Gérard Mestrallet”, PDG de GDF-Suez et ses 831.641 euros annuels accordés en guise de retraite sur-complémentaire avait fait grand bruit. La question des retraites chapeau était alors revenue sur le devant de la scène. A cette occasion, Emmanuel Macron avait annoncé que la volonté du gouvernement était de les supprimer purement et simplement.

En attendant le passage à l’acte, le Sénat avait intégré un amendement dans le PLFSS 2015 visant à alourdir la fiscalité sur les retraites chapeau dépassant 8 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 300.384 euros. Auparavant à 30%, la taxe serait désormais fixée à 45% à la charge de l’employeur.

Adopté par l’Assemblée nationale, cet amendement a été une nouvelle fois adopté par le Sénat en nouvelle lecture jeudi 27 novembre. Avec ce texte, le Parlement espère limiter “les dérapages” qui défraient régulièrement la chronique.

Pour rappel, le secteur de l’assurance intervient dans le financement des retraites sur-complémentaires. Le marché représente 7Mds d’euros de prestations en 2013 selon la FFSA. Pas sûr toutefois que cet amendement pèse sur les résultats du secteur, puisque plus de la moitié des salariés concernés bénéficie d’une rente ne dépassant pas les 2.000 euros annuels. Bien loin du plafond prévu par le PLFSS.


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PLFSS 2015 : Le Sénat adopte la taxe additionnelle sur les retraites chapeau

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“L’affaire Gérard Mestrallet”, PDG de GDF-Suez et ses 831.641 euros annuels accordés en guise de retraite sur-complémentaire avait fait grand bruit. La question des retraites chapeau était alors revenue sur le devant de la scène. A cette occasion, Emmanuel Macron avait annoncé que la volonté du gouvernement était de les supprimer purement et simplement.

En attendant le passage à l’acte, le Sénat avait intégré un amendement dans le PLFSS 2015 visant à alourdir la fiscalité sur les retraites chapeau dépassant 8 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 300.384 euros. Auparavant à 30%, la taxe serait désormais fixée à 45% à la charge de l’employeur.

Adopté par l’Assemblée nationale, cet amendement a été une nouvelle fois adopté par le Sénat en nouvelle lecture jeudi 27 novembre. Avec ce texte, le Parlement espère limiter “les dérapages” qui défraient régulièrement la chronique.

Pour rappel, le secteur de l’assurance intervient dans le financement des retraites sur-complémentaires. Le marché représente 7Mds d’euros de prestations en 2013 selon la FFSA. Pas sûr toutefois que cet amendement pèse sur les résultats du secteur, puisque plus de la moitié des salariés concernés bénéficie d’une rente ne dépassant pas les 2.000 euros annuels. Bien loin du plafond prévu par le PLFSS.


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Banque et assurance : l’ACPR met en garde le public

Attention aux escroqueries sur Internet. Dans un communiqué publié sur son site internet le 18 novembre 2014, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) met en garde le public contre des agissements frauduleux sur la Toile. En utilisant notamment le logo du gendarme de la banque et de l’assurance mais aussi l’identité de ses dirigeants, dont son président Christian Noyer, certaines personnes s’adressent à des particuliers et des professionnels en leur faisant croire qu’elles vont toucher de l’argent. « Ces personnes ont notamment indiqué à leurs victimes que la Banque de France avait bloqué un virement qui leur était destiné. En contrepartie, les victimes de cette usurpation devaient effectuer un versement sur un compte bancaire ouvert à l’étranger, afin de financer les documents nécessaires au déblocage des fonds par la Banque de France », explique l’ACPR. L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution rappelle à ce titre qu’aucun de ses membres n’est habilité à demander à quelqu’un une quelconque somme d’argent et invite les personnes sollicitées à ne pas donner suite à ce genre de demande. Elles doivent en revanche prévenir la police ou la gendarmerie ainsi que la Banque de France via le site Assurances Banque Épargne Info Service. Sur les escroqueries sur Internet
Assurance vie non réclamée : gare aux escroqueries  


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