Actualités

Demain dans l’Argus de l’assurance

A la Une : faut-il avoir peur de l’action de groupe ?

La première action de groupe mettant en cause des acteurs de l’assurance a été lancée fin octobre contre l’assureur Axa et l’association d’épargnants Agipi. Cas isolé ou début d’une longue série ?

Dossier : assureur emprunteur, les appétits s’éveillent

Avec ses 8,5 Md€ de cotisations en 2013, l’assurance emprunteur est devenue l’un des plus gros marchés de la prévoyance. Cette garantie demeure une belle opportunité pour tous les acteurs de l’assurance de prêt individuelle, même si les bancassureurs entendent conserver leurs 85 % de part de marché.

Sans Détour

Interview de Jean Marty, coprésident du Bloc, syndicat majoritaire chez les anesthésistes, chirurgiens et gynécologues-obstétriciens libéraux


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Nomination : Emmanuel Morandini devient directeur délégué du groupe April

Emmanuel-Morandini-April-DGANomination : Emmanuel Morandini devient directeur délégué du groupe April

Emmanuel Morandini rejoint le groupe April en tant que directeur général délégué. Il aura notamment pour mission d’accélérer le développement du groupe sur de nouvelles offres, de nouveaux marchés ou encore de nouveaux partenariats.

Emmanuel Morandini, 52 ans, ingénieur Istom et titulaire d’un executive MBA, est passé par le groupe Ceric, puis la Hénin Vie devenue La Mondiale Partenaire en tant que directeur général adjoint. Depuis 2002, il officiait chez CNP Assurances où il a occupé des fonctions de PDG et de CEO dans différentes filiales en Argentine, en Espagne, en Italie et au Portugal.

Il rejoint donc le groupe April comme directeur général délégué. “Je suis convaincu que sa connaissance approfondie des enjeux de notre marché et la dimension internationale de son parcours donneront un nouvel élan au groupe April” a déclaré Bruno Rousset, PDG d’April.


News Assurances Pro

JT – 10 novembre : UMG Adrea-Apreva-EoviMCD – l’ACPR s’intéresse aux comparateurs

Cette semaine, le JT News Assurances Pro se penche sur le rapprochement annoncé entre les mutuelles Adréa, Apréva et EoviMCD, ainsi que sur l’ACPR, qui se penche sur les comparateurs d’assurances.

L’annonce officielle des fiançailles entre Adréa Mutuelle, Apréva Mutuelle et EoviMCD Mutuelle a été faite le 5 novembre dernier. Les trois mutuelles ont choisi une UMG pour conquérir le marché de la santé collective, couvrir le territoire et avancer alors que l’ANI approche. Nous avions abordé le thème de la gouvernance, retour maintenant sur la création, et le poids dans Mutex.

En marge de la conférence destinée au marché sur le thème des pratiques commerciales, l’ACPR est revenue sur son action auprès des comparateurs. La réglementation française les considère comme des intermédiaires d’assurances, et permet, à ce titre, des contrôles de l’ACPR. Et la réglementation européenne pourrait préciser certains points.


News Assurances Pro

La rentabilité des assureurs passe par une baisse des coûts (étude Facts & Figures)

Cyrille Chartier-Kastler, Facts & Figures.

En dix ans, la rentabilité des assureurs a baissé. Les majorations tarifaires devenant plus délicates à faire passer dans un contexte économique difficile, les opérateurs du marché n’auront d’autres choix que d’optimiser davantage leurs structures de coûts, selon le cabinet d’études Facts & Figures, qui constate, sur ce point, de fortes disparités entre les différents acteurs.

La crise est passée par là. Depuis 2008, les performances en termes de rentabilité des acteurs du secteur de l’assurance se sont détériorées. Ainsi, en assurances dommages, le retour sur fonds propres (ROE) moyen est passé de 14% en 2008 à 6% en 2012. Mais l’étude «Croissance & rentabilité» de Facts & Figures fait état de fortes disparités entre les différentes familles d’acteurs.

A l’exception de Covéa, les mutuelles sans intermédiaire (MSI) et groupes mutualistes affichent des ROE inférieurs à 8%, «des niveaux trop faibles par rapport aux besoins de solvabilité et de sécurisation financière», constate Cyrille Chartier-Kastler, président du cabinet de conseil. De leur côté, les compagnies d’assurance traditionnelles présentent un ROE moyen de 16% (contre 37% en 2008), tandis que cet indicateur se situe à 10% du côté des bancassureurs.

Des coûts de chargement à optimiser

Sur le plan des coûts de chargement (frais d’acquisition et d’administration), Facts & Figures observe là encore de fortes différences entre les familles d’acteurs. En assurance automobile, par exemple, les MSI ont vu leur structure de coûts augmenter de 3,5% par an entre 2002 et 2012, alors que leur chiffre d’affaires a peu progressé (+1,3% en moyenne par an).

Du côté des bancassureurs«les évolutions de chiffre d’affaires et de frais de chargement sont davantage corrélées», indique Cyrille Chartier-Kastler. Leurs coûts ont augmenté de 7,7% par an, mais leur activité en assurance automobile a progressé de 7,3% sur une base annuelle.

Les agents généraux ont marqué des points mais peuvent faire mieux

De leur côté, les réseaux d’agents généraux ont enregistré un faible développement de leur activité en assurance automobile (+1,1%). Mais leurs frais de chargement ont peu augmenté (+0,7% par an). «Les réseaux d’agents généraux ont réussi à gagner en compétitivité», souligne Cyrille Chartier-Kastler, grâce aux évolutions des modes de rémunération et aux mesures prises par les compagnies pour réduire leur frais généraux.

Dans un contexte où il devient difficile d’appliquer des hausses de tarifs en assurance dommages, «le nerf de la guerre, c’est la tenue des frais de chargement», souligne le président de Facts & Figures. Selon lui, les MSI ont trois points de chargement à récupérer pour revenir à leur niveau de performance historique. Les réseaux d’agents généraux, quant à eux devront gagner encore trois à cinq points s’ils veulent se maintenir sur le marché de l’assurance dommages aux biens des particuliers.

Un défi à leur portée, selon Cyrille Chartier-Kastler. «Cela passera par une intégration plus forte des processus entre les agents et les compagnies et par un développement du multicanal», précise-t-il. Partage de données clients, plate-forme téléphonique intervenant pour le compte des agents… : autant d’initiatives qui émergent et devraient se développer à l’avenir.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Cession : La Macif quitte officiellement le Portugal

macif-assurance-groupe-sante-assureur-assureCession : La Macif quitte officiellement le Portugal

Le groupe Macif annonce la cession définitive de sa filiale au Portugal, après 5 ans de présence et autant d’années de déficit.

La fin de l’aventure lusitanienne de la Macif s’achève en cette fin d’année 2014. Le groupe mutualiste annonce la vente de Macif Portugal au groupe AAA S.G.P.S. S.A.
Le montant de la vente n’a pas été dévoilé par la Macif, qui précise dans un communiqué se féliciter “de cette opération qui permet de maintenir la centaine de collaborateurs dans l’emploi“.

L’opération avait été annoncée dans le rapport semestriel du groupe mutualiste, mais le nom de l’acquéreur n’avait pas été précisé.

Il s’agit donc de AAA S.G.P.S S.A., un holding regroupant des participations sur le secteur de l’assurance au Portugal et à l’international, notamment en Angola, au Brésil, en Espagne et au Mozambique. Le groupe est également présent dans le courtage et l’intermédiation en assurance.

La Macif sera resté 5 ans au Portugal. Arrivée en 2009, l’assureur mutualiste n’a pas réussi à redresser les compte d’une entité plombée par un portefeuille déficitaire. En 2013, les pertes étaient de 1,8M d’euros pour un chiffre d’affaires de 19,3M d’euros.


News Assurances Pro