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J-1 : conférence sur l’assurance digitale de l’Argus

Ce jeudi 6 novembre se tient la conférence «Assurance digitale – Comment accélérer la digitalisation du secteur et en faire un levier de profitabilité». Organisée par lArgus de l’assurance, avec le soutien de la FFSA et du GEMA, elle réunit tous les acteurs du marché, les grands «gourous» du digital ainsi que la secrétaire d’Etat chargée de l’Economie numérique, Axelle Lemaire, à l’Hôtel d’Evreux, à Paris. Près de 200 décideurs sont déjà inscrits pour écouter les patrons du secteur dévoiler leurs stratégies face à la révolution digitale.

La transformation numérique au coeur des débats

Accélérer la transformation numérique de l’industrie assurantielle, répondre aux besoins de clients toujours plus connectés et plus mobiles, identifier les nouveaux usages de la donnée à l’ère du web 3.0, du big data et des objets connectés… Autant de sujets traités au cours de cette journée exceptionnelle.

Aux côtés des grands dirigeants du secteur – parmi lesquels Stanislas Chevalet, directeur général adjoint de BNP Paribas Cardif, Jacques de Peretti, directeur général délégué d’Axa France, Ronan Le Moal, directeur général du Crédit Mutuel Arkéa –, interviendront également des personnalités telles que Carlo d’Asaro Biondo, président Europe, Afrique, Moyen-Orient de Google, ou encore Laurent Solly, directeur général de Facebook France et Olivier Gonzalez, directeur général de Twitter France.

Découvrez le programme complet.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Stratégie : BPCE pousse l’assurance chez Natixis, CNP garde la prévoyance

CNP-Assurances-logo-siege-ParisStratégie : BPCE pousse l'assurance chez Natixis, CNP garde la prévoyance

Selon le protocole d’accord, Groupe BPCE et CNP Assurances resteront partenaires en assurance des emprunteurs et en prévoyance. Natixis Assurances se verra confier le secteur de la vie, épargne, assurances de personnes et IARD à compter du 1er janvier 2016.

Dans un communiqué commun CNP Assurances et le groupe BPCE affirment être arrivés à un nouveau protocole d’accord pour renouveler le partenariat liant les groupes en assurance. CNP Assurances devient partenaire exclusif en assurances des emprunteurs. Le partenariat sera actif avec Natixis et avec “l’ensemble des réseaux du Groupe BPCE”. Il s’agit en fait d’un accord de co-assurance avec une répartition 2/3 pour CNP et 34% pour Natixis.

Un autre point du protocole porte sur “la mise en place de partenariats spécifiques en prévoyance”. Il s’agit d’une offre de prévoyance collective pour les pros et entreprises, et une offre individuelle en dépendance et “garantie du locataire”.

Comme annoncé dans sa stratégie initiale, le Groupe BPCE pousse de son côté la production de produits d’assurance chez… Natixis. “Natixis Assurances produira, à compter du 1er janvier 2016, les contrats épargne et retraite (assurance-vie et capitalisation) distribués par les Caisses d’Epargne, comme c’est déjà le cas aujourd’hui pour les Banques Populaires”, détaille le communiqué de BPCE.

D’autres questions vont se poser en termes de contrats d’assurance IARD, pour le moment fournis par Covéa (Maaf) et la Macif. En effet, le communiqué ajoute prévient que “les activités d’assurance du groupe, aussi bien en IARD qu’en assurance de personnes, ont été regroupées chez Natixis“.

Le protocole d’accord porte sur le partenariat qui sera en place à compter du 1er janvier 2016.


News Assurances Pro

Assurance habitation : gare aux dégâts non couverts

Ne pas se faire indemniser suite à un dégât des eaux est une situation malheureusement trop courante. Voici les bons réflexes à avoir pour être sûr d’être bien couvert par son assurance habitation.

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Etes-vous bien couvert contre les intempéries ? Votre assurance vous offre-t-elle une garantie contre les différents dégâts qui peuvent toucher votre logement ? Que vous ayez déjà souscrit une assurance multirisque habitation (MRH) ou que vous soyez en train d’en souscrire une, il est nécessaire de se pencher sur le détail des dommages couverts par votre assurance pour éviter les mauvaises surprises.

Dans son rapport d’activité 2013, publié le 15 octobre 2014, le médiateur de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) revient sur un cas « significatif » qu’il a eu à traiter l’année dernière. Un assuré a vu, suite à de fortes pluies, « son garage inondé en raison d’un débordement d’égouts ». Il a donc naturellement voulu activer la garantie « évènements climatiques » qui était prévue dans son contrat. Problème, l’assureur n’a pas voulu indemniser son client au motif que le contrat ne couvrait qu’une liste bien établie de dommages : tempête, chute de grêle sur la toiture ou encore gel des conduites mais aussi « les dommages causés par l’eau qui résultent de l’un des évènements climatiques énoncés ci-dessus ». L’assuré ne s’est pas arrêté là et a saisi le médiateur pour contester la décision de l’assureur.

Le médiateur de la FFSA a tranché en faveur de l’assureur en se basant simplement sur un article du code des assurances : « Lors de la réalisation du risque ou à l’échéance du contrat, l’assureur doit exécuter dans le délai convenu la prestation déterminée par le contrat et ne peut être tenu au-delà. » Par conséquent, le fait que les dommages aient été causés par l’eau, « circonstance envisagée par la garantie », ne suffit pas à contrebalancer le fait que l’inondation ne faisait pas partie des évènements cités par la garantie. Un argument qui fait écho à la recommandation faite par le médiateur en introduction de l’exemple en question : « Le simple fait de souscrire un contrat d’assurance, même avec des garanties optimales, n’est pas forcément synonyme de garantie systématiques par l’assureur. »

Si vous ne voulez pas rencontrer ce genre de mésaventure, il faut donc se pencher en amont sur votre contrat et sur votre propre situation. Comme le conseille Olivier Gayraud, juriste chez l’association de consommateur CLCV, le client « doit être curieux et prendre conscience de ce pourquoi il est couvert ». Précisément, il faut « faire une liste de questions » à poser à l’assureur et ne « prendre un contrat que s’il correspond aux besoins de l’assuré ». Oliver Gayraud rappelle que le particulier « n’est jamais assuré contre tout » et que les inondations ou les ruissellements d’eau à l’intérieur du logement ne sont « la plupart du temps pas couverts » par les contrats MRH. En revanche, si un arrêté préfectoral est pris afin de reconnaître l’inondation comme catastrophe naturelle, cela étend automatiquement l’assurance aux dommages causés par ladite inondation.

La loi Hamon pourrait peut-être faire évoluer la situation. En effet, dès que la libre résiliation des contrats d’assurance MRH au bout d’un an entrera en vigueur, les consommateurs auront le champ libre pour faire jouer la concurrence et trouver le contrat qui leur convient le mieux. Toutefois, les décrets d’application ne sont pas encore parus et la résiliation ne sera probablement possible que sur les nouveaux contrats donc cette mesure ne produira pas ses effets avant la fin de l’année 2015 au minimum.

Olivier Gayraud prévient toutefois les assurés qui voudront changer de crèmerie : « Il ne faut pas uniquement penser en termes de prix. Si une assurance couvre peu ou mal, aussi économique soit-elle, elle ne sert à rien. Il faut trouver le contrat offrant le plus de garanties pour le tarif le plus compétitif ».

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Tout Sur L Assurance

JT du 3 novembre : Métiers de l’assurance – Assurance vie et ACPR…

Cette semaine, le JT News Assurances Pro revient sur l’arrivée du numérique dans les métiers de l’assurance ainsi que sur la semaine de l’assurance-vie, entre bonne collecte et sorties de l’ACPR.

L’arrivée du numérique dans les métiers de l’assurance rend le secteur plus sensible aux transformations. Pour Norbert Girard, secrétaire général de l’observatoire des métiers de l’assurance, il ne s’agit pas d’une révolution des métiers vers le numérique, mais bien d’une révolution numérique des métiers existants.

L’assurance-vie a été le fil rouge des deux dernières semaines. Entre une collecte positive portée par le secteur, les déclarations de Christian Noyer, président de l’ACPR sur les rendements servis et l’amende infligée par la commission des sanctions à CNP Assurances sur les contrats non réclamés, le produit aura fait souvent la une de l’actualité.


News Assurances Pro

DSI : “La place de l’informatique est centrale” dans une fusion, Michel Baudy, DSI du groupe Humanis

Michel-Baudy-Humanis-DSI-InformatiqueDSI :

A la tête de la direction des systèmes d’information de ce groupe de protection sociale, le décideur est chargé de mener à bien le rapprochement informatique des trois entités historiques réunies au sein du nouveau groupe de protection sociale. Entretien.

Quelle est la place de l’informatique dans un projet de fusion comme celui du rapprochement des entités composant le groupe Humanis ?
Clairement, elle est centrale. Nous devons avancer rapidement, tout en prenant les bonnes décisions. L’objectif est de doter le nouvel ensemble d’une informatique en état de marche et respectant les lignes stratégiques du groupe. En l’occurrence, nous devons définir pour chaque ligne de métier quelle solution choisir pour tout le groupe là où nous avons à chaque fois hérité de trois composants.

Comment avez-vous opéré pour limiter les susceptibilités ?
L’objectif est de retenir un outil qui soit capable de gérer les volumétries propres à chacune de nos lignes métiers. Nous avons la chance par rapport au domaine de la retraite, où tous les groupes convergent vers une application unique, en l’occurrence la plate-forme fédératrice de l’Usine Retraite. Cette situation nous a permis de recentrer nos efforts sur le périmètre concurrentiel de notre système d’information : celui qui est dédié à la gestion de l’assurance de personnes.

Quel outil avez-vous retenu ici ?
Il fallait qualifier les principales solutions en présence. Dans ce genre d’exercice, il est nécessaire de s’appuyer sur des partenaires (cabinet, société de services externes). Leur mission est de procéder à une analyse objective de la situation et de mettre en avant les forces et les faiblesses de chaque outil, au regard de la stratégie d’Humanis. Après cet audit et les résultats proposés, nous statuons. En l’espèce, nous avons retenu l’outil Pléiade qui a la particularité d’avoir été développé sur des technologies évolutives. Néanmoins, il fallait l’adapter aux exigences du nouveau groupe, autrement plus important.

Pourquoi avez-vous opté pour une solution interne à l’heure où l’offre progicielle semble mature ?
A partir du moment où nous avons en interne une solution capable de satisfaire les attentes du groupe, la responsabilité impose que nous la gardions, pour des raisons métiers et économiques. Intégrer une nouvelle solution prend du temps et comporte beaucoup de risques de dérapage. Nous savons ce dont nous disposons en interne. Et une bonne partie de nos équipes est déjà habituée à un tel environnement. Pour autant, des travaux nécessaires peuvent s’imposer. C’est le cas chez nous. Pléiade est enrichie afin de nous permettre d’être armés pour le présent et l’avenir.

Que pensez-vous du Cloud ?
Il peut être une solution économique viable. Mais nous devons avant tout penser à la sécurité de nos données. Dans cette logique, nous travaillons beaucoup avec la Cnil pour nous adapter à ses exigences. Enfin, notre indépendance est un paramètre important. Résultat : toutes nos données métiers, donc critiques, sont hébergées et gérées en interne.


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