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Produits : Harmonie sort une offre santé et prévoyance pour les agents hospitaliers

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Harmonie Mutuelle annonce le lancement d’une offre pour les titulaires et les contractuels de la fonction publique hospitalière. L’offre est portée par Harmonie Fonction Publique.

Harmonie Mutuelle veut prendre place dans les rangs de la fonction publique. Avec l’offre “Harmonie Santé Hospitaliers”, la mutuelle s’adresse aux personnels titulaires, contractuels et stagiaires de la fonction publique hospitalière, soit un marché potentiel de “1 million de personnes” selon un communiqué.

L’offre se veut globale, intégrant à la fois une couverture santé complémentaire et une garantie arrêt de travail et incapacité de travail.
Le produit s’accompagne également des services proposés habituellement par la mutuelle, en termes d’action sociale et d’assistance.
Surtout, la mutuelle propose des réductions de cotisations de 10 à 20% avec des franchises de reste à charge sur la pharmacie, et la gratuité des enfants de moins de 27 ans à partir du 3ème.

Harmonie Fonction Publique revendique plus de 200.000 personnes protégées à 80% en individuel et 20% en collectif, pour 134M d’euros de cotisations encaissées.


News Assurances Pro

April peine à retrouver la croissance au bout de neuf mois d’exercice

April sort des neuf premiers mois de son exercice 2014 en affichant un chiffre d’affaires consolidé de 578 M€, soit un recul de 1,3% par rapport à la même période en 2013 (-0,3% en pro-forma). Comme au premier semestre, ce sont les primes d’assurances qui lui permettent de limiter la casse. Alors que ces dernières s’inscrivent en hausse de 2,8% (215 M€), les commissions de courtage accusent, elles, une chute de 3,7%, pour un volume enregistré de 362,6 M€ au 30 septembre.

L’impact de l’ANI

Plus en détail, l’activité du courtage santé-prévoyance du groupe lyonnais est principalement tirée par les assurances emprunteur et collectives. Pour autant, elle reste impactée en santé individuelle, notamment suite à la décision d’April de ne pas capter des contrats salariés individuels à perte dans le contexte de l’ANI. Résultat : la branche santé-prévoyance enregistre un recul global de 2% de ses commissions (234,5M€). 

Une hausse des primes en dommages

Même constat du côté des commissions de la branche dommages, qui restent une nouvelle fois, selon le courtier, «pénalisée par le réseau de boutiques,” malgré leurs bonnes performances commerciales, puisque leur volume enregistré reste en repli, soit une baisse de 2,7% (129,3 M€). Sur cette branche, les partenariats et les activités affinitaires apportent un léger dynamisme qui permet à April d’enregistrer, sur la période, des primes d’assurances en légère hausse de 0,8% (80,5 M€).

«Les dynamiques commerciales sont très encourageantes dans notre modèle historique de courtier grossiste en assurance santé et prévoyance individuelle et collective, ainsi qu’en assurance dommages, démontrant ainsi sa pertinence. Pénalisé par un contexte économique difficile en Amérique du Sud, le groupe travaille activement à se préparer aux enjeux de la généralisation de l’assurance complémentaire santé en entreprise à horizon 2016 (ANI), ainsi qu’à optimiser ses offres et dynamiser ses canaux de distribution. Ces investissements pèseront sur nos comptes en 2014 et 2015. Ils inscrivent April dans une logique d’anticipation et de création de valeur sur le long terme», tempère dans un communiqué Bruno Rousset, PDG d’April.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Grands Risques : les entreprises françaises s’inquiètent de la RC

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Les entreprises françaises sont plus sensibles aux problématiques de responsabilité civile dans les programmes internationaux. L’harmonisation et la gestion de sinistres font également partie des points importants, la gestion des coûts un peu moins.

Selon une étude du groupe ACE*, les entreprises françaises considèrent le risque de responsabilité civile comme “la plus grande menace” à laquelle sont exposées les implantations multinationales dans les années à venir.

Si le risque est dominant pour les entreprises européennes, cité par 36% des risks managers interrogés par l’étude, il est placé dans les “menaces” par 50% des gestionnaires de risques français.
Cette tendance se retrouve sur la responsabilité environnementale, la RC pro et celle des mandataires sociaux (RCMS).

L’étude montre aussi une réelle volonté d’harmoniser les programmes d’assurance à travers le monde. Au niveau européen, 54% des sondés y sont sensibles, pourcentage qui monte à 59% pour les seules entreprises françaises, là encore en pointe sur le sujet. La deuxième thématique porte sur le niveau de conformité, cité une fois sur deux par les Français mais un peu plus présent au niveau européen (52%).

Les Français s’illustrent également par l’importance de la gestion des sinistres, cité à 35% dans l’étude alors que le “score” européen est de 32%. A l’inverse, les Français estiment à 20% l’enjeu de gestion des coûts, alors qu’il pèse pour 26% des réponses au niveau européen.

* L’étude a été menée pour le compte de Ace à l’été 2014. 280 entreprises en Europe “dont 36 en France” (soit 13% des sondés) ont été contactées. Les répondants sont des “risk managers, directeurs des risques, directeurs assurances, Chief risk officer et d’autres dirigeants” précise le communiqué.


News Assurances Pro

Assurance auto : les devis bientôt basés sur la carte grise ?

Pour établir un devis d’assurance auto, les professionnels pourront bientôt utiliser les informations techniques de votre carte grise. Les assureurs n’auront toutefois pas carte blanche : avant toute exploitation du fichier national, un agrément préalable du ministère de l’Intérieur sera requis.

Assurance auto : une tarification à la carte… grise ?

Les assureurs devraient bientôt disposer d’un nouvel outil pour fixer le tarif de votre assurance automobile. Un amendement du gouvernement au projet de loi de finances 2015 prévoit « d’étendre la possibilité de communiquer certaines données à des fins d’exploitation commerciale issues des cartes grises », a exposé le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert à l’Assemblée nationale au cours d’un bref débat passé quasiment inaperçu, lundi 20 octobre 2014.

Devis en ligne facilités

En pratique, les compagnies d’assurances, au même titre que les réparateurs automobiles pourront accéder au système d’immatriculation des véhicules (SIV), une base de données à laquelle les assureurs avaient jusqu’à présent uniquement accès dans le cadre de procédure d’indemnisation à la suite d’accident de la route. En saisissant le numéro d’immatriculation du véhicule, la compagnie sera en mesure de connaître précisément la version de votre voiture ainsi que ses caractéristiques techniques dans les moindres détails.

« Les assureurs pourront […] y avoir recours : l’accès à ces informations techniques grâce au seul numéro d’immatriculation leur permettra de connaître précisément la variante du véhicule et ses caractéristiques, en particulier lorsqu’ils établissent des devis » des contrats d’assurance auto, explique le gouvernement dans l’exposé de son amendement.

Les assureurs ont confirmé l’information. « Afin de tarifer le risque, les assureurs doivent recueillir un certain nombre d’informations comme l’usage du véhicule par exemple mais aussi les caractéristiques techniques du véhicule (la puissance par exemple) », explique-t-on à la Fédération française des sociétés d’assurances, jointe par Toutsurmesfinances.com. A quoi les informations serviront-elles ? « Un accès aux données techniques du véhicule enregistrés dans le SIV facilitera notamment la souscription de contrats d’assurance par Internet, en accélérant le processus et surtout en évitant toute erreur de saisie », justifie la FFSA. En ce sens, la mesure irait donc dans l’intérêt des assurés.

Eckert se veut rassurant sur la protection des données personnelles

Peut-on craindre qu’il s’agisse d’une mesure peu scrupuleuse des libertés individuelles ? Assurément non, affirme Christian Eckert. La disposition est selon lui « conforme aux règles de protection des données parce qu’elle implique un agrément préalable et un contrôle des tiers par les services du ministère de l’Intérieur », a-t-il plaidé. « Quiconque connaît la rigueur des services du ministère de l’Intérieur ne peut qu’être pleinement rassuré. »

Selon le texte de l’amendement, l’utilisation des données par les assureurs s’effectuera « sans communication des nom, prénom et adresse des personnes concernées » qui ne seront pas accessibles. Seules les caractéristiques techniques du véhicule le seront. Au passage, l’Etat devrait récolter 300.000 euros de redevances par an en contrepartie de l’utilisation de ces informations.

 


Tout sur l'assurance

Santé : la course aux réseaux de distribution entre mutuelles et IP

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L’ANI impose un gros travail aux IP et mutuelles pour aller équiper des petites et moyennes entreprises.

L’ANI ouvre de nouveaux marchés pour les organismes d’assurance santé. Mais les coûts d’acquisition seront en hausse sur ces nouveaux contrats collectifs. En effet, “pour aller chercher des chefs d’entreprises de TPE-PME qui ont d’autres préoccupations que de s’occuper de la complémentaire santé de leurs salariés, la tâche va être difficile”, estime Laurence Al Neimi, manager au cabinet Solucom.

Institutions de prévoyance et mutuelles affûtent donc leur approche commerciale. Les IP disposent déjà de réseaux dédiés mais manquent d’implantations locales. Il leur faudra sans doute passer par les courtiers grossistes et gestionnaires pour une plus grande couverture. “Mais à condition d’obtenir des intermédiaires qu’ils fassent preuve de transparence et professionnalisme sur les échanges de données car on voit encore trop souvent des reportings papier et fichiers excel dépassés”, indique Laurence Al Neimi.

Les mutuelles peuvent compter sur leurs réseaux de proximité existants. Mais il est nécessaire “qu’elles puisent s’organiser entre elles, conclure des partenariats techniques pour répondre à ce type de contrats”, prévient Jean Sammut, fondateur du cabinet Procial.

Pour les IP comme les mutuelles, l’ANI accélère aussi le virage du digital. “A l’image des assureurs, les mutuelles et IP ont besoin de se transformer rapidement en adoptant des réseaux digitaux”, avise Erwand Codet, senior manager Actuariat, Financial Services Office chez EY. Ce qui n’est pas encore acquis.


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