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Argus de la gestion de sinistres : le palmarès de la première édition

Michel Gougnard, directeur général de Covéa AIS, a reçu le prix du «directeur indemnisation» de cette première cérémonie des Argus de l'innovation. Michel Gougnard, directeur général de Covéa AIS, a reçu le prix du «directeur indemnisation» de cette première cérémonie des Argus de l’innovation.

Ce mardi 14 octobre au soir s’est tenue, à l’hôtel Shangri-La, à Paris, la cérémonie de remise des Argus de la gestion de sinistres, une série de cinq trophées venant récompenser l’innovation dans cet épisode très important de la vie du contrat.

Pour cette première édition des Argus de la gestion de sinistres, un jury de dix professionnels s’est réuni afin de départager les candidats, répartis dans quatre catégories différentes

Lauréats des Argus de l’innovation

Dans la catégorie «sinistre auto», Generali remporte le prix, avec son application mobile Generali Autofocus.

Le lauréat de la catégorie «sinistre MRH» est Allianz IARD, récompensé pour son application Votre expert connecté.

Le prix de la meilleure «campagne de prévention» a également été décerné à Allianz IARD, avec l’application Ma sécurité par Allianz.

BPCE Assurance remporte quant à lui le prix de l’«innovation digitale» grâce à Glassistance, qui vient officiellement d’être lancé.

Enfin, le directeur indemnisation de l’année est Michel Gougnard, diecteur général de Covéa AIS.
 


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Produit : la Mutuelles de Motards simplifie ses offres

mutuelle-des-motardsProduit : la Mutuelles de Motards simplifie ses offres

La Mutuelles des Motards annonce la mise en place d’un dispositif permettant à chaque propriétaire de deux-roues de retrouver rapidement le contrat qui convient à son engin ou sa pratique.

Plus que dans l’offre elle-même, c’est dans l’approche marketing que la Mutuelle des Motards, assureur spécialisé des deux-trois roues, a travaillé sa nouvelle gamme d’assurance.
Pour faire simple, la Mutuelle des Motards explique que pour “une pratique, un contrat”. En clair, en fonction de l’engin à assurer, il existe un contrat typique.

Du scooter 50 cm3 aux motos de collections en passant par les motos de plus de 15 ans ou les quads, l’assureur spécialisé propose un contrat tenant compte des spécificités de l’engin comme du conducteur, un pilote de sportive n’ayant pas les mêmes besoins, ni les mêmes pratiques qu’un propriétaire de scooter à 3 roues.

Si le gros des propriétaires de deux-roues se retrouveront dans l’offre “le 100% – assurer ma bécane”, la mutuelle d’assurance entend montrer ainsi la diversité de ses produits et sa spécialisation pointue. Une marque de fabrique pour elle, qu’elle veut toujours autant faire connaître.

Produit : la Mutuelles de Motards simplifie ses offres

Dans le détail, les produits restent complets, dépassant le cadre du tiers assez rapidement par des formules enrichies et nombre d’avantages habituels à la Mutuelle des Motards.
Pour l’opération, le site bénéficie d’une “pré-home” qui présente les différentes offre (cf-visuel).

Avec 219.915 sociétaires revendiqués, plus de 303.000 contrats, l’assureur entend poursuivre sa croissance.


News Assurances Pro

L’Arcaf dénonce la «stratégie irresponsable et trompeuse» de l’UMR

L’Association nationale des fonctionnaires épargnant pour la retraite n’a pas tardé à réagir, suite aux annonces de l’Union mutualiste retraite (UMR) de vouloir, d’une part, baisser les rentes versées aux bénéficiaires du régime fermé R1, et, d’autre part, allonger l’âge de référence des adhérents du régime Corem pour obtenir une retraite à taux plein. «Ces mesures consistent à sacrifier de nouveau les 400 000 adhérents victimes de la stratégie irresponsable et trompeuse du régime mis en place depuis 2002», estime ainsi l’Arcaf dans un communiqué.

promesses non tenues

Concernant la baisse d’environ 30% du complément retraite que touchent quelque 110 000 fonctionnaires retraités, l’association rappelle que «tous ces adhérents avaient confié leur épargne retraite au prédécesseur du Corem/R1 sur la base de l’engagement de ce dernier non seulement de ne jamais baisser les rentes mais aussi de les revaloriser annuellement comme les traitements des fonctionnaires». Or, depuis le sauvetage du Cref au début des années 2000, «l’épargne et les rentes versées par le R1 n’ont jamais été revalorisées, engendrant une nouvelle perte de pouvoir d’achat pour les adhérents de plus de 16% à fin 2013».

Débat autour de la baisse des rentes Corem

Sur le report du droit à rente à taux plein de deux années (de 60 à 62 ans), l’Arcaf compare cette mesure à «une nouvelle amputation des droits des cotisants Corem auxquels on supprime deux années de rente». Et alors qu’Alain Hernandez, président de l’UMR, précisait, le 10 octobre, sur le site de l’Argus de l’assurance qu’il n’avait jamais été envisagé «de baisser de la valeur du point de Corem, donc de baisser les rentes des sociétaires», l’Arcaf considère qu’à travers cette mesure, «il s’agit bien, là aussi, d’une diminution des rentes».


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

JT – 13 octobre : Agrume, structure de partenariat d’Harmonie – Défis des assurances de personnes

Cette semaine, le JT News Assurances Pro revient sur la constitution d’Agrume, UGM adhérente d’Harmonie Mutuelle ainsi que les sur les défis des assurances de personnes.

Le 9 octobre dernier, Agrume Harmonie Mutuelle organisait un colloque. L’occasion de rencontrer Jean-Claude Albinet, Président de l’UGM adhérente à Harmonie Mutuelle, qui fédère une cinquantaine de mutuelles petites et moyennes.
Agrume a pour but d’ouvrir à des partenariats avec Harmonie Mutuelle notamment, pour donner des outils, et faciliter la diversification des mutuelles partenaires, comme l’explique le président Jean-Claude Albinet.

Nous faisons ensuite le point sur les défis de l’assurance de personnes. Assurance-vie, assurance santé individuelle ou collective, prévoyance sont au centre de toutes les discussions et manoeuvres de ces derniers mois. Retour sur les interviewes réalisées à Cannes la semaine passée.
Le dossier complet est à retrouver sur notre site.


News Assurances Pro

Solvabilité 2 : l’UMR tire la sonnette d’alarme sur l’épargne retraite

«Si cette directive s’applique en l’état actuel, c’est la fin de l’épargne retraite», estime Paul Le Bihan, le nouveau directeur général de l’UMR.

Corem, le complément retraite mutualiste par points de l’Union mutualiste retraite, risque d’être impacté par la directive Solvabilité 2. 

Décidemment, l’UMR traverse une période difficile. Alors qu’elle vient d’annoncer une baisse importante des rentes versées à ses adhérents du régime de retraite fermé R1, l’Union mutualiste s’inquiète aussi de l’avenir de son produit phare, Corem. «La problématique du Corem est plus réglementaire qu’économique», précise Alain Hernandez, président de l’UMR. Qui ajoute : «Pour Corem, nous sommes en effet sur la trajectoire fixée il y a douze ans lors de la mise en place du plan de convergence, sauf que Solvabilité 2 remet tout en cause.»

L’héritier du Cref

Fort de près de 335 000 sociétaires, Corem est, tout comme R1, issu du Complément de retraite de l’Education nationale et de la Fonction publique (Cref). De ce fait, même si ce complément retraite mutualiste par points accueille de nouveaux adhérents, il gère également les anciens cotisants au Cref d’après 1989. Et doit donc faire face, depuis sa création, à un défaut de provisionnement. Pour autant, selon le rapport 2013 de l’UMR, le provisionnement intégral du régime Corem a été atteint fin 2013, selon les paramètres fixés par le plan de convergence en 2002, à savoir les tables d’espérance de vie de 1993 et un taux d’actualisation de ses engagements de 3%.   

Des taux trop bas

Des paramètres qui se révèlent aujourd’hui totalement inadaptés. De nouvelles tables de mortalité ont été publiées en 2005 et, plus encore, les taux d’intérêts, qui servent de référence pour le taux d’actualisation des engagements, stagnent à un niveau historiquement bas. Et, par ailleurs, Corem a peu de chances de pouvoir garder ses critères dérogatoires lors du passage sous Solvabilité 2, dont l’ambition est de placer la réalité économique au coeur du dispositif prudentiel.  

pas de baisse des rentes

Dans ces conditions, l’Union mutualiste retraite a décidé d’agir dès 2013. Une assemblée générale extraordinaire organisée le 18 novembre prochain, proposera l’entrée en vigeur dès le 1er janvier 2015 de deux mesures qui devaient initialement s’échelonner jusqu’à 2016. L’une tient à la baisse du taux d’escompte du régime, de 2,3% à 1,5%. Et l’autre à l’allongement de l’âge de référence pour obtenir une retraite à taux plein, de 60 à 62 ans. «Pour autant, nous n’avons jamais envisagé de baisser la valeur du point de Corem, donc de baisser les rentes de nos sociétaires», tient à préciser Alain Hernandez.

L’épargne retraite en danger ? 

De fait, à l’instar de nombre de professionnels de la retraite, l’UMR considère que le problème de fond tient au caractère totalement inadapté de Solvabilité 2 à cette activité. «Si cette directive s’applique en l’état actuel, c’est la fin de l’épargne retraite. Car demain, quel acteur institutionnel voudra investir dans un produit qui demande autant de provisionnement et de fonds propres ?», s’interroge Paul Le Bihan, le nouveau directeur général de l’UMR. Alors que la transposition de Solva 2 est prévue pour fin mars, l’Union mutualiste tente donc de provoquer une véritable prise de conscience des pouvoirs publics sur la nécessité d’intégrer les spécificités d’une activité retraite dont l’horizon est de très long terme. Mais la marge de manœuvre est étroite et la mobilisation difficile. En France, selon le Conseil d’orientation des retraites (Cor), l’épargne retraite ne représente que 11 Md€ de cotisations, soit plus de dix fois moins que l’assurance vie (144 Md€). 


L’Argus de l’Assurance – Acteurs