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Réavie 2014 : l’intégralité des interviews de cette 25ème édition

La 25e édition de Réavie, qui vient de fermer ses portes, a réuni quelque 750 participants. La 25e édition de Réavie, qui vient de fermer ses portes, a réuni quelque 750 participants. DOSSIER  

La 25e édition de Réavie, inaugurée lundi 6 octobre, s’est achevée le mercredi 8 octobre. Point phare de cette dernière journée : la conférence plénière sur le thème «Numérique / Santé / Epargne : comment faire face aux trois révolutions qui bouleversent le marché de l’assurance ?». Les quelque 750 participants réunis cette année ont pu entendre sur ce sujet Anne Lauvergeon, présidente de la Commission Innovation 2030, Jean-Michel Laxalt, président de l’Institut Montparnasse et Jacques Richier, PDG d’Allianz France.

Outre ce temps fort incontournable, L’Argus de l’assurance a couvert l’intégralité de l’événement et propose de nombreux articles et interviews vidéo, à consulter sur l’Argus TV et l’argusdelassurance.com.

Notamment, le directeur d’Axa solutions collectives, Didier Weckner, est revenu sur l’Ani, qui n’apparaît pas à ses yeux comme «une grande réussite». Ce mercredi, Jacques Richier, PDG d’Allianz France, en continuité avec ses interventions durant la conférence plénière, a déclaré que le «digital constitue bien une rupture dans toute la chaîne de valeur». Parmi les nombreux témoignages recueillis par l’Argus durant Réavie, celui d’Olivier Nique, directeur des partenariats santé de Pro BTP, qui détaille leur solution technologique innovante de lutte contre la fraude et les abus, qui a vocation à s’étendre à la prise en charge des soins hospitaliers


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Intempéries : 320 millions d’euros pour le secteur de l’assurance

intemperiesIntempéries : 320 millions d'euros pour le secteur de l'assurance

Les intempéries qui ont touché le sud de la France durant la seconde quinzaine de septembre vont coûter 320 millions d’euros aux assureurs, selon leur estimation publiée mercredi dans un communiqué.

Les départements du Gard, de l’Aveyron et de l’Hérault avaient été particulièrement touchés par les orages, la pluie, la grêle et des inondations, qui ont entraîné la déclaration d’environ 70.000 sinistres, a précisé l’Association française de l’assurance (Afa), qui regroupe les deux principales fédérations du secteur.

Lors d’une communication mercredi en Conseil des ministres, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé que l’état de catastrophe naturelle était reconnu pour 109 communes du Gard et de l’Hérault, concernant les inondations des 29 et 30 septembre.
Un arrêté ministériel doit être publié prochainement.

Depuis la mi-septembre, plusieurs épisodes pluvieux de forte intensité ont touché le sud de la France. Dans la nuit du 17 au 18 septembre, des intempéries avaient coûté la vie à quatre personnes dans un camping de Lamalou-les-Bains (Hérault) et à une septuagénaire dans l’Aveyron.

Fin septembre, Montpellier et plusieurs dizaines de communes avoisinantes avaient subi une inondation majeure, entraînant la prise en charge de 4.000 “naufragés”. Cette semaine, encore, des trombes d’eau sont tombées sur l’Hérault dans la nuit de lundi à mardi, occasionnant des dégâts importants mais non pris en compte dans l’estimation publiée mercredi par l’Afa.

“Après les intempéries du mois de septembre, l’Hérault est de nouveau touché par des inondations. Les assureurs restent mobilisés”, ont souligné Bernard Spitz, président de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) et Pascal Demurger, président du Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema), cités dans le communiqué.

Dans un communiqué séparé, la Caisse centrale de réassurance (CCR) a évalué à un montant compris entre 100 et 200 millions le coût des intempéries qui ont touché la région de Montpellier du 28 au 30 septembre. Cette évaluation correspond à la charge de sinistre des assureurs dans le cadre du régime des catastrophes naturelles. La CCR avait déjà estimé à un coût compris entre 90 et 160 millions d’euros les événements météorologiques de la mi-septembre dans cette même région.

Les dégâts causés par l’eau rentrent dans la couverture liée au régime des catastrophes naturelles. Pour être activé, ce régime nécessite la publication d’un arrêté ministériel de catastrophe naturelle définissant la zone concernée. Les assureurs indemnisent alors les sinistres et bénéficient eux-mêmes d’une couverture assurée par la CCR, établissement détenu par l’Etat qui bénéficie d’une garantie publique.

Paris, 8 octobre 2014 (AFP)


News Assurances Pro

Assurance auto : les seniors lourdement pénalisés

Les conducteurs seniors se verraient appliquer des tarifs plus élevés par les assureurs de façon arbitraire. C’est en tout cas ce qui ressort de l’étude réalisée par Auto Plus pour son numéro daté du 26 septembre 2014. Pour un quart des 21 assureurs passés en revue par le magazine, les tarifs augmentent de 10 à 25% entre un assuré de 50 ans et un de 70 ans. « Dès 75 ans, 6 assureurs sur 21 majorent leur prix, de 15 à 45%, et 2 assureurs refusent même de garantir », a lancé Laurent Chiapello, rédacteur en chef d’Auto Plus, sur RTL le 27 septembre 2014.

Laurent Chiapello a également rappelé lors de son passage sur les ondes que ces hausses de tarifs ne répondent pas au niveau de sinistralité des personnes âgées, qui ont « plus d’accidents matériels mais moins d’accidents corporels ». L’étude d’Auto Plus fait également apparaître le fait que les assureurs mutualistes (Macif, Maif, Matmut, etc.) ont moins tendance à augmenter les primes pour les seniors que les autres assureurs, certains allant même jusqu’à baisser leurs tarifs.

A lire aussi :
Assurance : comment se profilent les hausses de tarifs 2015
Assurance auto : la discrimination tarifaire autorisée

 


Tout sur l'assurance

Auto : le constat avec Google Glass selon les Caisses d’Epargne

Auto-dommage-pare-brise-felure-voiture-sinistre-degatsAuto : le constat avec Google Glass selon les Caisses d'Epargne

Caisse d’Epargne souhaite faciliter les démarches de ses clients en cas d’accident de voiture, à travers une application fonctionnant sur Google Glass et destinée à les aider à remplir leur constat, selon un communiqué publié mardi.

Le réseau bancaire n’en est pas à son coup d’essai en la matière, après avoir présenté en début d’année une première application permettant de transférer des documents dans un coffre-fort numérique grâce aux lunettes connectées du géant de l’informatique américain.

Nous cherchons à innover, cela fait partie de nos lignes stratégiques. Nous sommes conscients que nos clients veulent une nouvelle relation avec nous et nous avons décidé de concentrer nos efforts autour du conseil et de l’accessibilité“, a expliqué à l’AFP Cédric Mignon, directeur du développement de la banque.

La date de mise à disposition de l’application pour le grand public n’est pas encore connue, les Google Glass n’étant pas encore disponibles en France. Grâce à ce nouveau dispositif, l’assuré pourra être conseillé à distance par un opérateur, qui verra la même chose que lui grâce aux lunettes. Il pourra ainsi être conseillé pour remplir le constat et envoyer des photos du sinistre afin d’accélérer le traitement de son dossier.

Selon M. Mignon, “un constat sur deux est aujourd’hui mal rempli, l’accompagnement humain grâce à l’application permettra donc de corriger certaines erreurs en temps réel“.

Paris, 7 octobre 2014 (AFP)


News Assurances Pro

Contrat santé responsable : le courtage demande le retrait du projet de décret

Yan Le Men, président de la commission assurances collectives de la CSCA. Yan Le Men, président de la commission assurances collectives de la CSCA.

Selon une étude de la Chambre syndicale des courtiers d’assurances (CSCA), le projet actuel du gouvernement d’encadrer les remboursements des assurances complémentaires santé entrainerait une hausse de 150% du reste à charge moyen. Un coût insupportable pour les assurés et sans effet sur les tarifs des professionnels de santé.

C’est une étude qui va faire parler dans les allées de Réavie, le rendez-vous annuel des assureurs de personnes qui ouvre aujourd’hui ses portes à Cannes. Selon les travaux menés par la commission assurance collective de la Chambre syndicale des courtiers d’assurances (CSCA) sur plusieurs millions de personnes protégées, et cela sur les postes généralistes et spécialistes ainsi que la radiologie , «l’application des plafonds de remboursement des dépassements d’honoraires telle que prévue dans le projet de décret [sur les contrats santé responsables], multiplierait le reste à charge moyen par 2,5».

Près de 30% de reste à charge en Ile-de-France

Toujours selon l’étude de la CSCA, la réforme voulue par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, toucherait tout particulièrement les assurés des grandes villes et de la région parisienne. La chambre syndicale souligne ainsi dans son communiqué : «Alors que dans les régimes complémentaires d’entreprises, les «reste à charge» moyens se situent aujourd’hui aux environs de 12% des dépenses, les chiffres de cette étude projettent pour 2017 une forte évolution de ce ratio : pour un couple avec deux enfants en province, le reste à charge se situerait dans une fourchette entre 221 € et 606 € (14% de reste à charge). Ce chiffre serait en très forte augmentation sur une fourchette située entre 500 € et 1 455 € pour une famille identique en région parisienne (27% de reste à charge).»

Une absurdité technique et économique

La CSCA demande donc au gouvernement de retirer son projet de texte après avoir rappelé que l’Union nationale des organismes d’assurance maladie complémentaires (Unocam) et la Fnim sont également hostiles à cette réforme. «Le plafonnement des dépassements d’honoraires remboursables par les complémentaires est non seulement, dans son principe, inacceptable, mais c’est aussi une absurdité technique et économique», déclare la Chambre syndicale qui souhaite que le nouveau cahier des charges se limite à des planchers de remboursements tels que ceux définis pour les contrats santé d’entreprise.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs