Actualités

Les salaires ont augmenté de 1,5% dans l’assurance en 2014 (étude Altedia)

Les augmentations de rémunération dans l’assurance sont cette année moins élevées que prévues : un constat établi par l’Observatoire de la rémunération, réalisé par le cabinet Altedia.

Décidemment, l’heure n’est pas à l’optimisme dans l’assurance. Alors que les entreprises du secteur prévoyaient, en janvier dernier, de relever les salaires de 2,2% en 2014, les augmentations globales (générales + individuelles) n’ont finalement pas dépassé les 1,5% cette année. C’est en tout cas ce que révèle le cabinet de conseil Altedia dans son Observatoire de la rémunération, qui précise que tous secteurs confondus, les salaires ont tout de même progressé de 1,9%.

L’assurance en queue de peloton

«Le contexte économique – avec notamment une inflation et  une croissance au plus bas – obligent les entreprises de l’assurance à revoir leurs enveloppes budgétaires à la baisse», constate Julie Séron, consultante chez Altedia. En affichant des budgets d’augmentation générale en hausse uniquement de 0,5% pour les cadres et de 0,7% pour les non-cadres, l’assurance est d’ailleurs le secteur qui se montre le moins «généreux» parmi les sept (transport/logistique, banque, SSII, crédit, industrie, grande consommation, assurance) observés par le cabinet de conseil.

Mieux en 2015 ?

Pour 2015, les 350 sociétés interrogées par Altedia tablent sur des augmentations globales de 2%, un chiffre également donné par les sociétés d’assurances. Au regard de l’écart qu’il y a eu cette année entre la prévision et la réalité, pas sûr toutefois que cette projection soit finalement respectée dans le secteur.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Assurance en ligne : Allianz élargit la tarification rapide à l’habitation et la santé

Allianz-fast-quote-tarif-entrepriseAssurance en ligne : Allianz élargit la tarification rapide à l'habitation et la santé

Après le lancement de la tarification auto en 5 questions en juin dernier, Allianz France a mis en ligne sur son site internet un outil similaire pour l’habitation et la santé pour les TPE, dirigeant et salariés.

Allianz avance vite, mais reste discret. Depuis 10 jours, l’assureur propose en effet une tarification en 5 questions pour une assurance… habitation. Sans communication sur le sujet, Allianz a également lancé la tarification pour la santé du chef d’entreprise et des salariés d’une TPE, sur le même principe d’un minimum de question.

Depuis juin 2014, la tarification auto en 5 questions a compilé “300.000 entrées” selon l’assureur. “Surtout, 30% des utilisations ont été réalisées sur smartphone ou tablette“, explique Delphine Asseraf, directrice digitale chez Allianz France.

Comme souvent, difficile d’obtenir des chiffres plus précis. En termes de transformation, il s’agit de “plusieurs milliers de contrats“, ajoute Delphine Asseraf. “Mais nous travaillons constamment à l’optimisation du site pour faciliter la transformation”. Données concurrentielles et recettes ne se divulguent pas. Tout juste saura-t-on que “plus de 10% des nouveaux assurés auto proviennent d’internet et du mobile”, selon Virginie Fauvel, directrice digital market management, qui relève “une forte croissance d’internet dans l’activité d’Allianz”. Toutes sources confondues.

5 questions en habitation, 2 pour la santé en TPE !

Fort de ce constat, le lancement prévu, mais discret, de la tarification en habitation trouve sa logique. Le schéma est le même. 5 questions simples, qui ne nécessitent pas d’en chercher trop sur le bien à assurer : résidence principale ou secondaire, maison ou appartement, nombre de pièce, propriétaire ou locataire et le code postal. Cinq questions et deux tarifs apparaissent. Toujours aussi efficace.

Par la suite, les prospects sont ventilés entre une souscription en ligne “de plus en plus utilisée” selon Allianz, ou l’aide d’un conseiller par téléphone ou en agence. Bref, toujours une possibilité multicanale.
En habitation, la tarification ne s’appuie pas sur un fichier comme celui des immatriculations de véhicule, qui participe pleinement à retirer bon nombre de question en auto. Allianz utilise ses propres données et la façon de les interroger est “moins probabiliste et plus prédictive”.

A l’attaque de l’entreprise

Le “fast quote” – son nom de code en interne – s’étend maintenant au marché de la santé en entreprise. Là encore, il s’agit de travailler une base de données extrêmement riche : la base des numéros Siren. Avec cette immatriculation, activité, nombre de salariés et données géographiques sont fournies par l’Insee qui gère les bases Siren. Et si le dirigeant n’a pas le numéro en question, la raison sociale suffit.

A l’heure de l’ANI, le résultat est encore plus impressionnant pour la santé des salariés. Les TPE de moins de 10 salariés trouveront en effet une estimation tarifaire en 2 champs toujours. Les deux tarifs proposés, comme pour le chef d’entreprise, est un tarif seul et avec famille (un autre adulte et deux enfants). Sans aucune communication, Allianz France a donc décliné un outil de tarification capable de donner un prix en très peu de temps, sans questions ni explications. S’il s’agit là d’une première étape, la transformation passant forcément par un devis avec un questionnaire classique, mais l’effet sur les clients est garanti.

Assurance en ligne : Allianz élargit la tarification rapide à lhabitation et la santé


News Assurances Pro

Cinq assureurs s’invitent au Mondial de l’Automobile 2014

Le Mondial de l’Automobile ouvrira officiellement ses portes au public, du 4 au 19 octobre, à Paris, Porte de Versailles. Plus d’un million de visiteurs devraient se bousculer pour admirer les quelque 80 nouveautés proposées par les constructeurs.

Après deux ans d’absence, le Mondial de l’automobile revient à Paris, Porte de Versailles, du 4 au 19 octobre prochain. Objectif : conserver son rang de premier salon mondial de l’automobile, avec plus d’1,2 million de visiteurs, loin devant les salons de Tokyo (902 000) et Francfort (880 000). Parmi les 265 exposants présents pour l’évènement, dont 180 sont français, cinq sociétés d’assurances tiendront un stand : Allianz (3 millions de véhicules assurés en France en 2013), Macif (5 millions), Matmut (2,8 millions), Maaf (3,8 millions) ainsi que Groupama (3,9 millions), dont il s’agit de la première participation. Soit un peu moins de la moitié du marché total de l’assurance automobile en France (en nombre de contrats en portefeuille).

Hausse des immatriculations

Cette nouvelle édition du salon de l’automobile intervient dans un contexte de reprise du marché français. La preuve : sur les six premiers mois de l’année, le nombre d’immatriculations des véhicules légers neufs (particuliers et véhicules utilitaires) a enregistré une croissance de 2,7% par rapport à la même période l’an passé, à 1 149 572, dont 667 000 pour les seuls groupes français (+7,9%), soit un taux de pénétration de 58,1%.

Même constat s’agissant du marché des véhicules d’occasions, avec 3,088 millions d’immatriculations enregistrées au premier semestre 2014, soit une hausse de 1,3%. Dans le détail, plus de la moitié des immatriculations neuves ont concerné des véhicules rangés dans la catégorie des «économiques», contre 30% pour les gammes dites «moyennes» et 4% seulement pour les véhicules «supérieurs».

A l’arrivée, le périmètre du parc automobile français a continué de croître entre le 1er janvier 2013 (37,51 millions de véhicules légers) et le 1er janvier 2014 (37,58 millions).

Le diesel reste tout puissant mais sa part régresse

Entre 2013 et 2014, les Français ont légèrement tourné le dos à la motorisation diesel si l’on en croit les derniers chiffres : 65% des immatriculations de véhicules neufs appartiennent à la catégorie des diesels, contre 68,67% au premier semestre 2013. Un glissement qui profite surtout à la motorisation essence, dont la part dans les immatriculations passe de 28,17% à 31,93% au détriment des énergies alternatives (hybrides, électricité), qui pèsent 2,69% des ventes, contre 2,98% au premier semestre 2013.

L’assurance, 4e poste dans le budget annuel de l’automobiliste

Si l’achat du véhicule pèse toujours entre 41% et 44% du budget annuel de l’automobiliste, l’assurance occupe le quatrième poste de dépenses, entre 10% et 11% du budget total, selon les données de l’Automobile club association (ACA). L’entretien (entre 12% et 20%) et le carburant (entre 11% et 13%) occupent respectivement les deuxième et troisième postes de dépenses.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Demain dans l’Argus de l’assurance

A la Une : fausses déclarations, le coup d’arrêt de la Cour de cassation

Par une décision de principe du 7 février 2014, confirmée par un arrêt du 3 juillet, la Cour de cassation a unifié sa position sur le respect du formalisme de la déclaration des risques à même de démontrer la fausse déclaration intentionnelle de l’assuré. Ce qui met à mal la pratique actuelle des clauses prérédigées.

Dossier : courtiers en collective, la gestion en six questions

Dans un marché en phase de transition, la gestion devient un enjeu stratégique pour les courtiers en collective. Encore faut-il qu’ils aient opéré en interne les changements auxquels sont confrontés leurs clients. Et répondu aux questions que se pose le secteur.

Sans Détour

Interview de Jean-Paul Lacam, délégué général du Centre technique des institutions de prévoyance (CTip).


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Protection Juridique : les assureurs taxés pour l’aide juridictionnelle

justice balance france institutionProtection Juridique : les assureurs taxés pour l'aide juridictionnelle

Le projet de budget 2015 concernera les assureurs au titre de l’aide juridictionnelle. En effet, les assureurs seront bel et bien taxés, comme le laissaient entendre les avocats.

Les assureurs sont mis à contribution dans le projet de budget 2015 pour financer l’aide juridictionnelle (AJ) après l’abandon par le gouvernement du projet de taxation des avocats qui avait entraîné une levée de bouclier de la profession. Les assureurs sont tout aussi mécontents sur une possible taxe des contrats d’assurance de protection juridique, à l’image de Bernard Spitz et Pascal Demurger, présidents de la FFSA et du Gema, lors de la conférence de presse de rentrée du Gema, qui avaient fustigés cette idée ainsi que la surprise constituée par cette annonce.

Dans les faits, le projet de budget pour 2015 envisage une hausse de “la taxe spéciale sur les contrats d’assurance de protection juridique” pour compléter les financements de l’aide juridictionnelle. Ce dispositif permet de donner accès à la justice à des populations modestes, grâce à une participation des frais et des honoraires.

Ce n’est pas la seule hausse prévue pour le financement de l’AJ, puisque des revalorisations à la fois du “droit fixe de procédure pénale” et de “la taxe forfaitaire sur les actes d’huissiers de justice” sont prévues. Le gouvernement espère ainsi mobiliser “dès 2015, 43M d’euros” de recettes supplémentaires qui “seront affectées au Conseil national des barreaux qui les affectera lui-même au paiement des avocats effectuant des missions d’aide juridictionnelle“, précise le texte du projet de loi de finance.

Selon les chiffres de la FFSA, la protection juridique a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 1Md d’euros soit 2% du chiffre d’affaires global.


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