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Les experts de la Macif mutualisent davantage leurs compétences

Eric Lescanne, président de l’Amicale des experts de la Macif.

Dans un contexte de recrudescence des événements climatiques et alors que leur donneur d’ordre se lance dans un plan d’unification de ses processus de gestion des sinistres, les experts IARD de la Macif organisent, par le biais de leur amicale, des dispositifs d’entraide et d’échanges de savoir-faire.

La solidarité entre experts de la Macif fonctionne. Le congrès annuel de leur amicale, qui se tenait les 19 et 20 septembre 2014, à Bordeaux, a été l’occasion de s’en rendre compte.

Après les événements climatiques de cette année, qui ont couté plus de 180 M€ à la mutuelle, certains cabinets ont eu à faire face à un afflux de missions risquant de mettre à mal leur organisation. «Des cabinets qui gèrent en moyenne 3 000 missions par an ont eu à traiter 10 000 dossiers, il leur aurait fallu trois ans pour absorber les volumes si des confrères n’étaient pas venus les aider», a rappelé Eric Lescanne, le président de l’Amicale des experts de la Macif.

Entraide et travail collaboratif

L’association qui a centralisé les demandes et les offres de mise à disposition de collaborateurs a répertorié l’équivalent de douze semaines d’entraide au sein du réseau d’experts. C’est ce modèle collaboratif qui caractérise les nombreux projets menés par l’Amicale ces derniers temps, à l’image des ateliers organisés lors du congrès : travail sur la posture de l’expert face aux sociétaires, gestion des cas de fraude, aspects juridiques des incendies à fort enjeux…

«C’est la collecte et l’échange de savoirs individuels qui permet de bâtir l’édifice des compétences collectives», a rappelé Eric Lescanne, encourageant les experts à faire usage des outils disponibles sur le site Internet de l’Amicale et à participer aux formations qu’elle propose.

Les derniers cursus élaborés portent sur des sujets techniques (véhicules électriques, perte d’exploitation, par exemple) mais pas seulement. Une des commissions de l’amicale a ainsi élaboré des formations et des outils dans le domaine du management des équipes et du pilotage de l’activité.  

Des attentes en matière d’efficacité

Ces savoir-faire périphériques à l’expertise seront utiles aux prestataires de la Macif, et notamment aux petites structures dans le contexte du «plan à moyen terme» que vient de lancer la mutuelle. Dans le cadre de ce projet déjà évoqué lors du congrès 2013 de l’Amicale, la Macif a en effet engagé plusieurs travaux : unification de ses processus et de ses règles de gestion de sinistres, optimisation du maillage de son réseau de réparateurs, amélioration du taux d’orientation des sociétaires vers les prestataires agréés ou encore pilotage des performances plus fin.

«Vous êtes des acteurs importants de la chaîne de valeur», a rappelé aux experts Alain Chapillon, directeur de l’entité performance  prestataires du groupe Macif, «à ce titre vous allez être très sollicités sur le management de votre performance économique».

Préserver la qualité de services

Tous ces chantiers menés en concertation avec les experts doivent permettre à la mutuelle, dont le ratio combiné s’élevait à 104% fin 2013, de gagner en efficacité. Mais, comme l’a souligné Jean-Marc Raby, directeur général du groupe, «cette rigueur opérationnelle et cette rigueur technique ne doivent en aucun cas entraîner une dégradation du service que nous devons à nos sociétaires».

Ces différents chantiers vont sans doute faire évoluer le quotidien des experts, mais les dirigeants de la Macif ont rappelé à plusieurs reprises l’importance de leur rôle sur le terrain et la place que le groupe leur accorde dans son approche de la gestion des sinistres. En 2013, la mutuelle leur a confié plus de 800 000 missions (dont 525 000 en automobile, les experts étant missionnés au premier euro). L’ensemble de ces dossiers ont représenté un total de 126 M€ d’honoraires.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

JT 22 septembre : Axa entreprises veut multi-équiper – Retour sur les RVS et les Journées du Courtage

Cette semaine, le JT News Assurances Pro s’intéresse à la stratégie de conquête de son portefeuille d’Axa Entreprises et revient sur les événements de la semaine, à savoir les Journées du Courtage et les Rendez-vous de Septembre de la Réassurance.

A l’occasion de la présentation d’un baromètre dédié aux chefs d’entreprise, Axa Entreprises, branches des pros et des petites entreprises d’Axa France, a détaillé une partie de sa stratégie. Jad Ariss, directeur général d’Axa Entreprises revient au micro de News Assurances Pro sur ces éléments, avec en ligne de mire, l’équipement du portefeuille dommages en complémentaire santé.

Le JT revient également sur les événements de la semaine avec les thématiques des Journées du Courtage (images d’archives – 2013) et les Rendez-vous de Septembre 2014 de la réassurance, à Monaco.


News Assurances Pro

Portrait : Laurent Jacques, directeur délégué de Smacl Assurances


DARRI

Ce trentenaire nourri aux mathématiques ayant rapidement détecté sa fibre entrepreneuriale, est passé du nucléaire à l’assurance en faisant un détour par l’actuariat. Depuis, le directeur délégué de Smacl Assurances, qui estime avoir «une prédisposition au mutualisme sans le savoir», suit les traces de son trisaïeul.

Découvrez le portrait de Laurent Jacques, à retrouver dans l’Argus de l’assurance du 19 septembre.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Nomination : Un nouveau secrétaire général à la MGET

MGET-Fabrice-Bouquet-CP-Frederic-VielcanetNomination : Un nouveau secrétaire général à la MGET

Fabrice Bouquet a été élu Secrétaire général de la Mutuelle générale environnement et territoires.

Le nouveau secrétaire général de la MGET a été élu le 18 septembre par le conseil d’administration de la mutuelle. Il s’agit de Fabrice Bouquet, 32 ans, président de la section MGET du Loiret (45) depuis 2007 et administrateur de la MGET depuis 2013.

Titulaire d’un Master 2 en Aménagement des Territoires, Fabrice Bouquet s’est “engagé” dans un Master 2 en Gouvernance Mutualiste de l’Université de Versailles, précise le communiqué. Il est également membre de la direction GT Equipement et environnement, en charge des questions de protection sociale.

La MGET, quant à elle, est liée au ministère du Développement Durable, dont elle couvre une grande partie des agents en santé-prévoyance. Elle a été également référencée par le ministère de l’Agriculture, et est membre fondateur d’Istya, qui rassemble quelques mutuelles de la fonction publique, telle que la MGEN, la MNT, la MGEFI, la MCDef et la MAEE.
La MGET couvre 225.000 personnes pour 204M d’euros de cotisations appelées.


News Assurances Pro

Santé : le reste à charge des ménages diminue

Entre réduction de la consommation de soins et de biens médicaux non remboursés et dynamisme des frais totalement couverts par l’assurance maladie, le reste à charge des ménages dans les dépenses de santé est en baisse sur l’année 2013.

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Les Français payent de leur poche une part de moins en moins importante de leurs dépenses de santé. Selon l’étude sur « Les comptes nationaux de la santé en 2013 » réalisée par la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), le reste à charge des ménages s’établit à 8,8% en 2013, en baisse de 0,2 point par rapport à l’année précédente. Le reste à charge des ménages est la partie d’une dépense de santé qui n’est ni remboursée par la sécurité sociale ni par la complémentaire santé. Elle pèse donc directement sur les finances du particulier. La consommation de soins et biens médicaux (CSBM) est évaluée à 186,7 milliards d’euros pour l’année 2013, soit 2 843 euros par habitant. Le reste à charge des Français s’élève donc en moyenne à 250,20 euros.

Pourtant, la part de la CSBM remboursée par les mutuelles est restée stable à 13,8%. La part prise en charge par la sécurité sociale augmente légèrement, de 75,9 à 76% de 2012 à 2013. La part représentée par la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et l’aide médicale d’Etat passe de 1,3 à 1,4%. Si le reste à charge des ménages a pu diminuer sans impacter trop fortement les différents organismes de remboursements, cela résulte donc d’un changement de comportement de la part des utilisateurs en matière de dépenses de santé.

La consommation de médicaments non-remboursables (par conséquent totalement à la charge des particuliers) a baissé de 2% en 2013, « ce qui n’était pas arrivé depuis 2005 », précise l’étude. De plus, les dépassements de tarifs sur certains postes de dépenses tels que les prothèses ou les frais d’optiques sont également en recul. Pour couronner le tout, la croissance des dépassements d’honoraire est de « seulement » 2,8 % en 2013 alors qu’elle était supérieure à 4% de 2006 à 2011.

Parallèlement à ce ralentissement des dépenses non remboursées, les frais de santé intégralement pris en charge par la sécurité sociale connaissent un certain « dynamisme », comme l’avaient remarqué les pouvoirs publics dans une annexe du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014. Ce dynamisme constitue un des « facteurs structurels de diminution du reste à charge pour les ménages » évoqué par la DRESS dans son étude.

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