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Demain dans l’Argus de l’assurance

A la Une : cinq idées pour optimiser ses tarifs auto

La pression concurrentielle et les faibles marges techniques liées à l’inflation du coût des risques font de l’optimisation des tarifs auto un véritable enjeu, renforcé par des évolutions réglementaires. Cinq pistes pour y parvenir.

Dossier : optique et réseaux

La maîtrise des dépenses d’optique et la lutte contre la fraude restent un axe de travail majeur pour les organismes complémentaires santé, qui sont le premier financeur de ce poste de dépenses, loin devant l’Assurance maladie.

Sans Détour

Interview de Daniel Antoni, directeur général de Thélem Assurances


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Rapprochements : l’informatique au cœur des manœuvres

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Parti des compagnies d’assurances forcées d’unir leurs ressources pour optimiser les charges et atteindre une taille critique, le mouvement de fusion des structures d’assurances a atteint la mutualité et les groupes de protection sociale. Au cœur de ces opérations, les synergies informatiques, qui passent par la définition de plates-formes informatiques cibles homogènes, du front-office (portails) au back-office (systèmes de production), en passant par les couches transversales (CRM, décisionnel, reporting). Grand angle sur un phénomène complexe et coûteux qui vise pourtant à rationaliser les charges, à terme.

La pression des tutelles, Agirc Arrco pour les retraites et Mutualité Française pour le monde des mutuelles, y est pour beaucoup. Tout comme Solvabilité 2. L’une et l’autre apparaissent comme des facteurs poussant au regroupement des structures qui balaie le secteur. Un mouvement amorcé depuis plus de deux décennies. Et qui se traduit par la constitution de mastodontes, de véritables poids lourds de gestion soucieux d’harmoniser leurs processus et leurs outils en vue d’engranger des économies d’échelle et d’imposer leur loi sur le marché.

L’attraction de certaines plates-formes

Préalable à cette finalité, la nécessité d’opérer des choix-cibles, surtout en termes de moyens, y compris informatiques. Ceux-ci sont souvent déterminants dans ces opérations avant tout politiques. Comme le reconnaît Eric d’Andigné, directeur général de l’éditeur Elcimaï impliqué dans certaines de ces fusions, “les rapprochements et séparations entre mutuelles et groupes de protection sociale s’accélèrent, certes, au gré des calculs politiques. Pour autant, le réalisme technologique joue parfois également un rôle dans ces synergies. L’analyse des composants informatiques en présence est souvent prise en compte comme préalable à ces mariages de raison, une trop grande hétérogénéité des plates-formes étant synonyme de complexité du fait des incompatibilités logicielles, dans certains cas”. Et d’ajouter : “dans d’autres cas, la qualité d’un système d’information cible peut même conférer à son propriétaire un argument de poids pour attirer de nouveaux membres dans son union de mutuelles. Il semble bien que le choix de certaines mutuelles de rejoindre les groupes leaders (Istya, Harmonie Mutuelles, etc). ait été dicté par la volonté de bénéficier d’une plate-forme mutualiste technologique  d’excellence”.

Un prix à payer pour que union devienne force

Au-delà de cette analyse, les rapprochements imposent une architecture cible à mettre rapidement en place pour engranger des économies d’échelle. En front-office, il s’agit de déployer, par exemple, un portail unique en lieu et place des différents sites web des composantes historiques du nouveau groupe. Une stratégie qui va jusqu’à l’harmonisation des applications mobiles. Sur la couche applicative transversale, le décisionnel et autre reporting doivent également être harmonisés. Enfin, les applications de production, cœur du système d’information doivent converger vers un système unifié par métier (prévoyance, santé, dommages, assurance vie, etc.). A terme, un seul outil par filière doit persister. Tout comme une architecture matérielle commune. Ce n’est qu’à ce prix que l’union fait la force.

Emmanuel Mayega


News Assurances Pro

Les contrats de retraite d’entreprises en net recul en 2013 en France

Selon un document que l’Argus de l’assurance s’est procuré, les cotisations versées en France au titre des contrats de retraite souscrits par des entreprises auprès des sociétés d’assurances ont diminué de 18% en 2013, à 5,4 Md€. Une baisse due en grande partie à la chute des contrats à prestations définies, également appelés Article 39, qui affichent un montant de cotisations de 1,6 Md€ en 2013, soit – 41% par rapport à l’exercice précédent. «Trop lourdement taxés et ne répondant plus aux aspirations des salariés, ces produits sont clairement en fin de cycle», explique Lionel Tourtier, délégué général du think tank Générations Eric (épargne, retraite, investissement et croissance).

Les Articles 39 stagnent  

Or, aucun produit n’est en mesure aujourd’hui de compenser cette dégradation. Selon cette enquête réalisée par la FFSA auprès de 22 sociétés d’assurances, les autres contrats de retraite servis en rentes viagères, à savoir les contrats à cotisations définies, ou Articles 83, sont en légère baisse (-1%), malgré la possibilité offerte depuis la réforme des retraites de 2010 d’effectuer des versements individuels facultatifs sur ces produits. Quant aux contrats d’indemnités de fin de carrière (IFC), ils reculent également de 13%.  

Des perspectives pessimistes

Face à ces chiffres, Generations Eric, dans un communiqué, «affiche une forte préoccupation concernant la faiblesse de l’épargne-retraite en France, alors que les réserves des régimes obligatoires montrent une perspective très inquiétante pour les retraités et  futurs retraités». En effet, pour le think tank qui entend se mobiliser pour demander au gouvernement la définition d’une politique de l’épargne-retraite, «les réserves des régimes de retraites complémentaires des salariés du privé pourraient être complètement épuisées d’ici 2018 à 2024, ce qui entraînerait de facto pour les cadres une réduction de l’ordre de 11% à 14% des pensions de retraite, selon les scénarios».


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Politique : Emmanuel Macron arrive à Bercy

ministere-finance-bercy-Politique : Emmanuel Macron arrive à Bercy

Le gouvernement dit “Valls 2″ a été annoncé ce mardi 26 août. Emmanuel Macron, 36 ans, énarque et ancien banquier d’affaire, est nommé ministre de l’économie et des finances.

La démission et la recomposition du gouvernement, provoqué par les sorties d’Arnaud Montebourg et Benoît Hamon dans la presse, a été annoncée le 26 août en toute fin d’après-midi.

Un temps annoncé à Bercy mais en tant que ministre, Michel Sapin conserve son poste à la tête des finances et comptes publics. La surprise vient de la nomination au poste de ministre de l’Economie et des Finances d’Emmanuel Macron, ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée et conseiller économique de François Hollande de 2012 à 2014.

Le profil du nouveau ministre tranchera avec ses prédécesseurs. Diplômé de Sciences Po Paris et de l’Ena (Promotion Léopold Sédar Sanghor), il a rejoint le corps de l’Inspection des Finances à sa sortie en 2004. En 2008, il entre chez Rotschild en tant que banquier d’affaire. Proche de François Hollande, il devient secrétaire général adjoint de l’Elysée, en tandem avec Nicolas Revel, le 15 mai 2012. Il est, durant cette période, également conseiller économique du président de la République.

Dans le monde de l’assurance, Amélie Castra-Oudéa, directrice marketing, service et digital d’Axa France et Pierre-Alain de Malleray, directeur général du courtier Santiane, sont issus de la même promotion de l’Ena.
A la santé, Marisol Touraine reste en place, comme du reste Laurence Rossignol, Secrétaire d’État chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie, Christian Eckert au Budget notamment.


News Assurances Pro

Malakoff-Médéric fait pédaler les chefs d’entreprise en faveur du handicap

Guillaume Sarkozy, délégué général de Malakoff-Médéric : «Malakoff-Médéric est un groupe très engagé en faveur des personnes handicapées.» Guillaume Sarkozy, délégué général de Malakoff-Médéric : «Malakoff-Médéric est un groupe très engagé en faveur des personnes handicapées.»

Le groupe de protection sociale Malakoff-Médéric lance une opération caritative sur l’intégration des enfants handicapés à l’école, lors de l’Université d’été du Medef.

L’Université d’été du Medef, qui se tiendra les 27 et 28 août à Jouy-en- Josas (78), ne sera pas seulement un espace de débats : elle sera ausssi l’occasion pour les chefs d’entreprise de pédaler en faveur du handicap. Le groupe Malakoff-Médéric, partenaire de la manifestation, a en effet décidé d’installer sur son stand deux vélos connectés dans le cadre de son opération «Grace au sport, changeons le regard de nos enfants sur le handicap».

Kilomètres convertis en euros

Très concrètement, tous les chefs d’entreprise et participants à l’Université d’été seront invités à venir pédaler pendant quelques minutes. La distance parcourue sera, à la fin de la manifestation, convertie en euros par le groupe de protection sociale, et son délégué général, Guillaume sarkozy, remettra dès le jeudi 28 août au soir la somme ainsi récoltée à l’association Sport sans frontière. Cette aide financière doit l’aider à déployer son programme «Playdagogie handicap». Déjà présenté dans une centaine de communes, il vise au travers des activités sportives à sensibiliser les élèves au handicap et ainsi favoriser la scolarisation d’enfants handicapés.

«Malakoff-Médéric est un groupe très engagé en faveur des personnes handicapées, que ce soit par sa stratégie RH, par l’action de sa Fondation Malakoff-Médéric Handicap, par ses actions sociales ou par le sponsoring du handisport», souligne, dans un communiqué, le délégué général du groupe de protection sociale.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs