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Résultats du premier semestre 2014 : sociétés et mutuelles d’assurances (diaporama)

Tout au long de cet été, nombreuses sont les compagnies d’assurances qui ont annoncé leurs résultats du premier semestre (S1) 2014. Des résultats souvent porteurs de bonnes nouvelles, à l’instar de Zurich Insurance, qui a annoncé un résultat opérationnel à +15%, ou encore d’Axa, qui a atteint au premier semestre 2014 le résultat opérationnel semestriel le plus élevé de son histoire.

Découvrez le diaporama des résultats S1 2014 des sociétés et mutuelles d’assurances.

Groupama affiche, au titre du premier semestre 2014, un résultat opérationnel combiné multiplié par près de 4, à 100 M€, pour un chiffre d’affaires stable (-0,3%), à 9,2 Md€. Le résultat net part du groupe ressort en revanche en baisse de 25%, à 140 M€.

AXA a atteint au premier semestre 2014 le résultat opérationnel semestriel le plus élevé de son histoire. Son chiffre d’affaires atteint 50,03 Md€, en hausse de 2%, et son résultat net fait un bond de 25%, à 3 Md€.

Generali clôt le premier semestre 2014 sur un bilan positif. Le bénéfice net s’affiche à 1,075 Md€ contre 1,08 Md€ un an plus tôt, tandis que le résultat d’exploitation progresse de 9,5% à 2,5 Md€. Le chiffre d’affaires augmente quant à lui de 3,4% à 35,3 Md€.

Epargné par les cat’ nat’ et porté par une envolée de son volume de primes, Allianz fait mieux que prévu au deuxième trimestre, avec un chiffre d’affaires en hausse de 10% (près 30 Md€) et un résultat net de 1,76 Md€ (+10,5%), dépassant les prévisions des analystes.

L’assureur américain AIG affiche un bénéfice net de 3,1 Md$ au deuxième trimestre (T2) 2014, en hausse de 12,9% par rapport au T2 2013 (2,7 Md$ ).

Aviva France a annoncé de bonnes performances sur le premier semestre 2014, avec une hausse de son résultat opérationnel IFRS vie, dommages et santé de 6%, à 270,2 M€ au 30 juin 2014, contre 254,7 M€ sur la même période en 2013.

Le groupe britannique Prudential a annoncé des résultats à la hausse fort d’un bénéfice opérationnel en augmentation de 24%. Son bénéfice opérationnel profite d’une hausse de 17% à taux de change constant, à 1,521 Md£ (1,904 Md€). – © Prudential

Hiscox enregistre un premier semestre en baisse de -3,8% au niveau de ses primes brutes émises qui atteignent 978M£. L’assureur des Bermudes explique néanmoins qu’à taux de change constant, son chiffre d’affaires progresse de 4,6%.

Zurich Insurance a annoncé un résultat opérationnel de 2,6 Md$ US (1,9 Md€) au premier semestre (S1) 2014, à +15% par rapport à S1 2013, et de 1,2 Md$ US (898 M€), au deuxième trimestre -T2) 2014, à +32% par rapport à la même période l’an dernier.

Swiss Life a annoncé un bénéfice opérationnel de 677 millions de francs (556 M€) sur le premier semestre 2014, soit +7% par rapport à la même période l’an passé, et un bénéfice net de 487 millions de francs (401 M€), soit +3%.

Malgré un résultat net en recul au premier semestre, à 381 M€ (410 M€ au premier semestre 2013), le troisième assureur allemand assure qu’il atteindra ses objectifs en 2014 avec un résultat net prévu de 700 M€ et un volume de primes en hausse de 2 à 3%.

L’assureur espagnol Mapfre indique avoir réalisé des résultats record au titre du premier semestre 2014. Le volume de primes est resté stable à 11,78 Md€, et le résultat net ressort en légère hausse de 0,4%, à 457,7 M€.

L’assureur néérlandais Aegon a annoncé des résultats en hausse sur le second trimestre 2014. Le chiffre d’affaires enregistre une augmentation de 5%, à 2,07 Md€, malgré une baisse de 2% des ventes en assurance vie.

 

Dossier Best-of 2013-2014 : #1 – Vidéo et dossiers

Snagan-Gan-Assurance-Agents-generaux-motion-20-novembre

Pour finir notre “série de l’été” sur les vidéos et articles de dossier les plus lus depuis septembre 2013, voici les deux numéros 1. Où il est question d’agents généraux et de courtage…

Les articles les plus lus des catégories vidéos et dossiers sont consacrés aux intermédiaires. Ce n’est pas vraiment une surprise, puisque les intermédiaires représentent une population importante du monde de l’assurance et qu’ils sont sensibles aux évolutions de leurs situations respectives.

L’article de dossier parlait de la segmentation du courtage. La performance de ce contenu dit “intemporel” ou “froid” dans notre jargon est d’être parvenu à se placer dans le top 10 des plus lus du site. A ce titre, il a été re-publié le 15 août dernier. Vous le retrouverez en suivant ce simple lien.

Pour la vidéo, elle n’est pas, elle même, passée dans le TOP 10, mais elle était aux portes. Et surtout, un article traitant du sujet d’une façon différente s’est classé en… 3ème position. Il s’agit de l’épisode de la Cigalle…

Les agents du Snagan ont adressé une motion de défiance à leur compagnie mandante le 21 novembre. Ils expriment ainsi un ras le bol et un problème de confiance…

Le 21 novembre, les agents généraux de Gan Assurances, qu’ils soient ou non syndiqués au sein du Snagan, ce sont réunis pour soutenir une motion de défiance vis à vis de leur compagnie mandante, Gan Assurances, filiale de Groupama.

Ils réclament des changements. “Changement de méthode, changement de politique et, si besoin, changement de personne” explique la présidente du Snagan, Dominique Agnel – Baralla, agent général Gan Assurances.
Dans une salle de spectacle parisienne, les agents ont montré une forte unité. Selon les organisateurs, 78% des agents étaient présents ou représentés, et quatre motions ont été adoptées.

La motion est partie dans les minutes qui suivent vers les responsables de Gan Assurance et de Groupama, et les agents, après une matinée forte en émotion, attendent maintenant d’avoir des garanties pour reprendre les discussions.


News Assurances Pro

Pacte de responsabilité : l’assurance ne s’engage pas sur des objectifs de création d’emplois


Fotolia

Alors que les réunions entre les organisations syndicales, la FFSA et le Gema sur l’impact du pacte de responsabilité dans l’assurance reprendront en septembre, les syndicats craignent que les négociations n’aboutissent à aucun engagement sur la création d’emplois dans la branche. 

Le pacte de responsabilité générera-t-il des créations nettes d’emplois dans l’assurance ? C’est la question que se posent les organisations syndicales représentatives de la branche. Car, si le sujet «pacte de responsabilité» a déjà été abordé les 26 mai et 9 juillet derniers en commission paritaire, ces réunions ont surtout été l’occasion pour la direction des affaires sociales de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) d’établir un état des lieux de la profession. «Selon les chiffres que l’on nous a communiqués, les perspectives d’évolution de l’emploi ne sont pas bonnes. Conséquence de la digitalisation du secteur, la population totale des sociétés d’assurances devrait en effet décroître, les effectifs passant de 146 300 salariés en 2012 à 140 500 en 2016», précise un syndicaliste.

Baisse des effectifs dans la branche

Or, selon nos informations, et bien que les acteurs de l’assurance devraient bénéficier d’une baisse de leur fiscalité grâce au pacte de responsabilité, la FFSA et le Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema) n’entendraient pas, dans ce contexte, s’engager sur des créations d’emplois dans la branche. Une tendance déjà évoquée par le directeur des affaires sociales de la FFSA, José Milano, dans l’Argus de l’assurance du 4 juillet : «Nous devons anticiper une décroissance des effectifs globaux du secteur, de l’ordre de 0,5 à 1 % par an selon les prévisions de l’Observatoire de l’évolution des métiers de l’assurance, d’ici à 2016. Cette réalité fait partie de nos négociations sur le pacte de responsabilité. Nous souhaitons développer les aspects qualitatifs, en travaillant paritairement sur l’emploi des jeunes, des seniors et sur l’employabilité des salariés.»

soutenir l’investissement comme l’emploi

Seulement voilà, les organisations syndicales ne l’entendent pas de la même oreille et souhaitent activement que les négociations sur le pacte de responsabilité aboutissent à des recrutements dans la profession. La prochaine réunion paritaire sur le sujet, prévue le 22 septembre prochain, promet donc d’être animée. Pour rappel, dans une interview donnée au journal Le Monde, ce mercredi 20 août, François Hollande a répété que l’objectif du pacte de responsabilité était de «moderniser [l’]économie en améliorant la compétitivité et en soutenant l’investissement comme l’emploi».


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Dossier Best-of 2013-2014 : #2 – La stratégie digitale d’Allianz

Allianz Numerique digital

Le dossier des “best-of” de News Assurances Pro touche quasiment au but avec aujourd’hui le deuxième article le plus lus depuis le 1er septembre 2013. Il parle de digital, de numérique et de stratégie.

L’assurance en ligne et le digital sont de nature à intéresser le secteur de l’assurance. En cause ? Peut-être le retard pris par le secteur, ou le manque de bonnes idées, voire le tâtonnement des services dédiés. Alors, quand un assureur de premier plan semble avoir trouvé un axe stratégique, forcément, il est épié, surveillé, surtout quand cet assureur a investi massivement sur le numérique ces dernières années…

Marché : Allianz France renforce encore sa stratégie digitale

Dans le cadre de sa stratégie digitale, Allianz France lance deux nouvelles applications mobiles et de nouveaux services connectés pour faciliter la relation client. L’assureur souhaite atteindre 20 à 30% de souscriptions en ligne d’ici 2016.

Une fois n’est pas coutume, c’est dans un cadre inhabituel qu’Allianz France a présenté sa stratégie de transformation de la relation client pour 2014. Digital oblige, l’assureur a convié la presse dans son nouveau showroom entièrement connecté : ambiance “numéricool” et décoration qui fleure bon la Silicon Valley.

C’est en partie ici qu’Allianz France peaufine sa stratégie digitale depuis quelques mois, afin de s’adapter aux nouveaux usages de ses clients. “Les Français sont très adeptes des objets connectés”, lance Virginie Fauvel, directrice Digital & Market Management et membre du Comité Executif d’Allianz France, que nous avions interrogé il y a peu sur la Loi Hamon. Après le lancement de sa nouvelle campagne publicitaire ou celui de la tarification en 1 minute pour souscrire une assurance auto, l’assureur poursuit sa digitalisation en proposant deux nouvelles applications mobiles. “Aujourd’hui nous avons comme stratégie de penser systématiquement une offre “Mobile First”, c’est à dire disponible sur mobile en premier. Nos offres sont systématiquement connectées”, ajoute Virginie Fauvel.

Deux nouvelles applications

Allianz France propose d’une part “Mon Allianz mobile” qui permet à chaque assuré de disposer de l’ensemble des référence de ses contrats et de pouvoir directement sur son mobile souscrire les offres en ligne de l’assureur (voir la vidéo ci-dessous).

Autre application, “Allianz Conduite connectée”, qui permet via un petit boitier à brancher sur son véhicule (sur le port OBD) d’évaluer sa conduite grâce à des données fournies sur son smartphone. Cette application permet aussi de faire appel à un service d’assistance. Le boitier (developpé par TomTom Telematics) est proposé en option sur les offres automobiles d’Allianz pour un coût de 50 euros par an. “Clairement, au fur et à mesure des données récoltées par cette nouvelle offre télématique, si on se rend compte que vous avez une conduite correcte, on pourra décider de revoir à la baisse votre prime d’assurance, mais uniquement à la baisse”, explique Delphine Asseraf, directrice Digital d’Allianz France

Partenariat avec amazon.fr

Si Allianz France revendique aujourd’hui 5% de souscriptions effectuées en ligne, l’assureur ambitionne d’atteindre les 20 à 30% d’ici 2016. Cela passe aussi par le concours de ses 3.800 commerciaux salariés et l’inspection commerciale, tous équipés d’iPhone 5C depuis peu.

L’assureur mise également sur l’aide à l’indemnisation, grâce à un service de remplacement noué avec le site amazon.fr. Ainsi, en cas de vol, de dégradation ou de sinistre dans une habitation, Allianz propose en un appel téléphonique d’estimer le montant des dégâts et d’indemniser le client en lui créditant instantanément tout ou partie de son indemnité sur son compte Amazon. Le montant limite d’indemnisation est de 2.000 euros concernant les sinistres sur le contenu de l’habitation et de 2.000 euros pour les sinistres immobiliers. Pour l’heure l’enseigne déclare que cette solution est acceptée dans 40% des cas par les assurés.


News Assurances Pro

Hausse des frais de santé pour les étudiants de 20% en 3 ans

La hausse du coût de la rentrée scolaire pour les étudiants en 2014 est notamment due à l’augmentation des frais de santé. Le montant de l’affiliation à la sécurité sociale et à une mutuelle santé a grimpé de 82 euros en trois ans. Résultat, des étudiants n’ont plus les moyens de se soigner.

feuille de soin médecin

Se soigner ? Trop cher ! De plus en plus d’étudiants y renoncent faute de moyens. Selon une étude publiée le 18 août 2014 par la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), le coût de la rentrée scolaire étudiante progresse de 1,5% entre 2013 et 2014. De son côté, l’Union nationale des étudiants de France (Unef) avance que la rentrée coûtera 2% de plus aux étudiants cette année. En cause notamment, l’augmentation constante des frais de santé ces dernières années.

82 euros supplémentaires pour se soigner

En effet, les deux associations s’accordent pour expliquer cette hausse principalement par les prix élevés des loyers mais également des frais de santé. Selon la Fage, ces derniers, comprenant la cotisation à la sécurité sociale étudiante et une complémentaire santé, ont grimpé de 20% en 3 ans, soit 82 euros supplémentaires. Dans le détail, le montant de l’affiliation à la sécurité sociale étudiante a connu une hausse de 10 euros depuis 2011. Son montant a été rehaussé pour l’année universitaire 2014-2015 de deux euros à 213 euros.

Mais ce sont essentiellement les dépenses pour être couvert par une complémentaire santé qui pèsent dans le porte-monnaie des étudiants : elles ont progressé de 72 euros en trois ans. Résultat : plus de 200 euros supplémentaires à débourser en moyenne. Selon la Fage, il faut compter en moyenne 276 euros pour l’année, contre 228 euros pour l’Unef. A noter que si les boursiers ne paient pas l’affiliation à la sécurité sociale, les frais engagés pour une mutuelle santé ne sont pas pris en charge.

« Le premier réflexe est de vérifier si vous ne pouvez pas bénéficier des garanties de la complémentaire santé de vos parents avec peu ou pas de supplément de cotisation », note l’assurance maladie. En effet, en règle générale, les étudiants de 16 à 19 ans sont déjà couverts par la mutuelle de leurs parents. Il ne sert donc à rien d’engager des frais supplémentaires. Au-delà, il faudra rechercher une couverture personnelle. L’assurance maladie conseille de « faire le point sur ses besoins (optique, dentaire, contraception…) et de demander gratuitement des devis à plusieurs assureurs ».

Renoncement aux soins

Face à ce constat, « le renoncement aux soins s’aggrave chez les étudiants avec de telles augmentations », déplore le président de la Fage, Julien Blanchet. Ainsi, un étudiant sur cinq ne se soigne plus, selon une enquête menée par l’Institut CSA en septembre 2013. Parallèlement, 27% n’ont pas consulté de médecin et 18% ne sont pas couverts par une complémentaire santé faute de moyens, d’après la Fage.

Pourtant la qualité des soins est « pitoyable », selon ce dernier. D’après une étude publiée par la Cour des comptes en septembre 2013, 93% des appels reçus par les sécurités sociales étudiantes ne sont pas traités. Tandis qu’un tiers des étudiants attend plus de 3 mois leur carte Vitale, selon une autre enquête diffusée par l’UFC Que-Choisir en septembre 2012.

Deux aides spécifiques à la santé

Les étudiants les plus modestes peuvent toutefois se rassurer, des aides existent. Un étudiant peut faire une demande de couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) sous conditions de revenus. Il ne doit pas toucher plus de 8.644,52 euros de revenus annuels. La CMU-C, qui vient en complément de la sécurité sociale étudiante, couvre 100% des dépenses de santé hors dépassements d’honoraires.

Un étudiant peut également faire appel à l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS). Le plafond de revenus est fixé à 11.670,10 euros pour une personne seule. L’ACS est une « attestation-chèque » dont le montant varie selon l’âge de l’assuré : de 100 euros pour les moins de 16 ans à 200 euros pour les 16-49 ans. L’objectif de cette aide est notamment d’inciter les personnes aux revenus modestes à souscrire une complémentaire santé.

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