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L’assurance maladie étudiante fixée à 213 euros à la rentrée 2014-2015

Un arrêté publié au Journal Officiel établit à 213 euros le montant de la cotisation forfaitaire de d’assurance maladie dont doivent s’acquitter les étudiants lors de leur inscription universitaire.

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Les étudiants vont payer un peu plus cher le remboursement de leurs soins. Un arrêté publié au Journal Officiel le 8 août 2014 fixe à 213 euros la cotisation au régime d’assurance maladie due par les étudiants pour la rentrée universitaire 2014-2015. Le montant de la cotisation est ainsi relevé de deux euros puisqu’il était de 211 euros en 2013.

La Sécurité sociale étudiante est obligatoire entre 16 et 28 ans, lors de l’inscription administrative dans un établissement s’enseignement supérieur (université, classe préparatoire, BTS, IUT). Prise en charge par la mutuelle étudiante, elle est gratuite pour les étudiants âgés de 16 à 19 ans et pour les boursiers. Pour ceux de 20 ans ou qui auront 20 ans en cours d’année universitaire, la Sécurité sociale est en revanche payante. Lors de l’inscription administrative pour l’année universitaire, la cotisation annuelle d’assurance maladie est à régler en même temps que les frais universitaires ou de scolarité. Toutefois, il est possible d’étaler les paiements en trois fois : le premier versement le jour de l’inscription et les deux autres dans les deux mois qui suivent. Des pièces justificatives selon la situation de l’assuré ainsi que le numéro de Sécurité sociale inscrit sur la carte Vitale seront à fournir.

L’étudiant peut opter entre la Mutuelle des étudiants (LMDE) présente dans toute la France, ou pour l’une des 11 mutuelles de proximité du réseau EmeVia. La Sécurité sociale donne droit au remboursement des soins en cas de maladie ou de maternité du 1er octobre au 2014 au 30 septembre 2015. L’affiliation est à renouveler chaque année auprès de l’établissement universitaire. Elle s’étend également à son ayant droit (concubin, enfant, époux, partenaire de Pacs…), sauf s’il est lui-même étudiant. Auquel cas, il doit s’inscrire également à une mutuelle étudiante.

Pour rappel, un étudiant qui effectue ses études dans un établissement non agréé par le régime étudiant de Sécurité sociale ne pourra être affilié à la Sécurité sociale étudiante.

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Tout sur l'assurance

Quelle assurance pour un covoiturage ?

Faire du covoiturage implique d’être assuré comme pour n’importe quel trajet en voiture. Les clés pour partir sur la route des vacances l’esprit libre ou simplement au travail.

site covoiturage blablacar

Partir à deux, c’est mieux. Surtout si cela peut réduire les frais. Si le covoiturage séduit de plus en plus de Français pour se rendre en vacances mais aussi au travail, cela ne les exempte pas d’assurance. Quelles sont les précautions à prendre avant d’entreprendre un trajet en covoiturage ? Le point pour rouler en toute tranquillité.

Prévenir son assureur

Votre collègue habite juste à côté et c’est plus simple de ne prendre qu’une seule voiture pour se rendre au travail ? Vous partez en vacances mais l’essence, c’est cher, alors pourquoi ne pas partager les frais à plusieurs ? Peu importe le type de covoiturage, il faut que vous soyez assuré.

Premier réflexe à avoir : contacter son assureur. Car même si vous êtes couvert, mieux vaut vérifier. « Il est préférable que vous vous renseigniez afin de connaître les modalités d’application des garanties lors du covoiturage. Certains contrats peuvent en effet contenir des clauses restrictives », indique le site de covoiturage Bla Bla Car. Le conducteur doit par exemple s’assurer que l’usage déclaré de son véhicule prend bien en compte le trajet du domicile au lieu de travail.

Dans tous les cas, le conducteur est obligé de souscrire un contrat d’assurance auto, qui inclut généralement une responsabilité civile. Cette garantie vous couvrira vous et les personnes que vous aurez prises en covoiturage. Mais là encore, mieux vaut prévenir votre assureur, pour être sûr d’être correctement couvert en cas de pépin. Certains peuvent en effet dénoncer le contrat en cas d’accident s’ils n’ont pas été informés au préalable.

 

Attention à la clause de conduite exclusive

Si vous comptez passer le volant à l’un des passagers, vous devez vous assurer que votre contrat ne comporte pas une clause de conduite exclusive. « Celle-ci peut prévoir que certaines garanties du contrat ne sont accordées que si le véhicule est conduit exclusivement par le conducteur nommément désigné », explique la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA). Toutefois, il faut savoir que même si le contrat souscrit inclut le prêt de volant, si le conducteur occasionnel provoque un accident, c’est l’assuré qui sera pénalisé d’un malus. Si le conducteur est novice, c’est-à-dire s’il est titulaire du permis de conduire depuis moins de 3 ans, « le contrat d’assurance peut notamment prévoir l’application d’une franchise plus élevée, qui resterait à la charge du souscripteur en cas d’accident », précise la FFSA. « Si vous conduisez un véhicule de fonction, il est possible que vous ne soyez pas autorisé à prendre des passagers », ajoute Bla Bla Car. Afin de savoir si c’est le cas dans votre contrat, mieux vaut encore une fois appeler votre assureur.

Enfin, en tant que passager, « il faut toujours vérifier que le conducteur est bien en possession du permis de conduire et contrôler la validité du certificat d’assurance sur le pare-brise avant de monter dans le véhicule », conseille le site de covoiturage.

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Tout sur l'assurance

Talanx : l’international reste le moteur de la croissance au premier semestre

Malgré un résultat net en recul au premier semestre, à 381 M€ (410 M€ au premier semestre 2013), le troisième assureur allemand assure qu’il atteindra ses objectifs en 2014 avec un résultat net prévu de 700 M€ et un volume de primes en hausse de 2 à 3%. Le président du groupe a rappelé que ces résultats en baisse s’expliquaient par la vente d’actions Swiss Life réalisée lors de la période comparable en 2013. Sans prendre en compte cette recette exceptionnelle, la progression du résultat net aurait été de 21%. «Nous sommes donc très satisfaits du premier semestre», a insisté Herbert K. Haas, lors d’une conférence de presse téléphonique, ce jeudi 14 août.

Faiblesse des cat’ nat’

Le volume de primes reste stable, à près de 15 Md€ (+0,1%), et le poids des dommages recule de 419 à 250 M€, en raison notamment de la faiblesse des cat’ nat’ dans la réassurance. Talanx est, en effet, la maison mère du troisième réassureur mondial Hannover Re.

Le premier semestre a été marqué toutefois par une série d’incendies parmi ses clients industriels. Les deux tiers des dommages ont eu lieu sur la période de juin, marquée par Ela. «Cette tempête a pesé 73 M€», a expliqué Immo Querner, le directeur financier. Le ratio combiné dans le dommage reste toutefois quasi-stable à 95,1 (2013 : 94,2).

Excellent semestre à l’international

Talanx a profité d’un excellent semestre à l’international (+4,8%), qui a permis de compenser une partie du recul des activités sur le marché allemand. Talanx tire sa croissance dans le secteur privé et industriel, notamment sur les marchés d’Amérique Latine et de Turquie. En Italie, le volume de primes «vie» progresse de plus de 80%, à 587 M€. Dans les prochaines années, l’international devrait donc continuer de tirer le résultat net vers le haut.
 
 


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Orages, grêles, intempéries : l’été 2014 aussi dévastateur que l’été 2013

Alors que l’été 2014 n’est pas encore achevé, la multiplication des événements climatiques

Dossier Best-of 2013 – 2014 : #4 Vidéo – Klésia se veut protéiforme

Suite du dossier des plus lus News Assurance Pro avec cette vidéo récente, datant du 3 juillet mais qui se place directement au 4ème rang car le sujet est d’actualité : une IP qui construit une Sgam, et change s’adapte peu à peu à un nouvel environnement.

Klésia est jeune, Klésia a 2 ans. Klésia est pourtant une institution de prévoyance qui trouve dans le premier terme une certaine résonance car elle est bâtie sur deux groupes anciens, le Groupe Mornay et le groupe D&O.
L”histoire de la fusion réglée, bien installé dans ses nouveaux locaux du nord de Paris, Christian Schmidt de la Brélie, directeur général de Klésia, revient sur les ambitions du groupe et la création d’une Société groupe d’assurance mutuelle (Sgam) pour attaquer le marché de la santé individuelle :

Dans le cadre d’une stratégie 2014 tournée vers l’assurance de personne et pour avancer sur le marché de la santé individuelle, Klesia a construit une Sgam appelée “Klesia Assurances” regroupant FMP et Mutrafer.

Deux ans jour pour jour après la création de Klesia, par regroupement de D&O avec le groupe Mornay, la consolidation – rationalisation continue. L’intégration de la fédération mutualiste parisienne (FMP) dans le Klesia a pris un coup d’accélérateur lors des dernières assemblées générales. En effet, la présidence est revenue à Jean-Louis Vincent, vice-président de Klesia, tandis que la direction générale incombe dorénavant à Christian Schmidt de La Brélie, directeur général de Klesia.

Pour parvenir à une forme satisfaisante, ce dernier explique justement que la Sgam est la meilleure solution, “plus neutre” car moins marquée que l’UGM ou le Groupement paritaire de prévoyance (GPP), forme dans laquelle était jusqu’à présent inscrit le partenariat avec la mutuelle. La Sgam est baptisée Klesia Assurances.

Autre nouvelle, Mutrafer, mutuelle d’assurances spécialisée dans le transport, rejoint cette Sgam qui sera officiellement lancée ce 4 juillet. “Avec cette structure, nous sommes ‘transassurantiel’ “, ajoute Christian Schmidt de La Brélie. En effet, avec un groupe de protection sociale, une mutuelle du code de la mutualité, une mutuelle code des assurances et une compagnie d’assurance (Klesia SA), Klesia couvre tous les champs de l’assurance.

Surtout, Klésia veut avancer sur le secteur de la santé individuelle. “Nous sommes peu équipés sur la partie individuelle, et nous allons travailler au cours du second semestre 2014 sur un véritable partenariat d’opportunités avec un organisme pour l’aider sur sa partie collective et qu’il nous aide sur la partie individuelle”, conclut le directeur général du groupe Klésia.

Le chantier de diversification est donc bien lancé du côté de Klesia, qui a réalisé un chiffre d’affaires en assurance de personnes de 1,260Md d’euros en 2013, soit une hausse de 22%, dont 10 points proviennent de la croissance interne et des gains sur des accords de branche.


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