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Résultats 2019 S1 : Forte hausse du bénéfice net pour Generali

L’assureur italien Generali a annoncé jeudi avoir vu son bénéfice net augmenter de 34,6% au premier semestre, à 1,78 milliard d’euros, un résultat supérieur aux attentes des analystes, grâce notamment à des cessions.

Ces derniers tablaient sur 1,69 milliard, selon le consensus d’analystes compilé par Generali. Le groupe a bénéficié d’un gain de 352 millions d’euros provenant de la vente de son portefeuille d’assurance vie allemand Generali Leben et de 128 millions d’euros provenant de la cession de ses activités en Belgique, a-t-il expliqué dans un communiqué.

Le bénéfice opérationnel semestriel a lui augmenté de 7,6% à 2,72 milliards d’euros, un chiffre là aussi au-dessus des attentes du marché (2,65 milliards). Le ratio économique de solvabilité du troisième assureur européen en terme de capitalisation boursière s’élève à 209%, en petite augmentation par rapport aux 207% de fin mars. Les analystes prévoyaient 209,5%.

“Ces résultats montrent la capacité du groupe à générer de la valeur financière et industrielle durable pour tous ses actionnaires. Le premier semestre confirme la mise en œuvre efficace et disciplinée du plan stratégique triennal “Generali 2021″ dans tous les secteurs d’activités”, a commenté le patron du groupe, le Français Philippe Donnet, cité dans le communiqué.

Le groupe a précisé maintenir ses objectifs pour les trois années à venir, notamment une hausse du bénéfice par action de 6 à 8% par an, “malgré les pressions renouvelées liées à l’évolution des taux”. D’ici 2021, Generali mise sur le développement de la gestion d’actifs,
ainsi que sur la numérisation de son modèle opérationnel et de distribution pour doper sa croissance et ses bénéfices. Il va conserver dans le même temps un réseau de 150.000 agents, les clients tenant à un “contact physique”, selon lui.

Generali entend consolider sa position forte en Europe, notamment en Italie, où il est numéro un, en Allemagne et en France, tout en investissant dans des marchés à forte croissance (Europe centrale et de l’Est, Asie et Amérique latine, santé, assistance, petites et moyennes entreprises…). Generali a indiqué en novembre disposer de 3 à 4 milliards d’euros à investir dans sa croissance d’ici 2021, en particulier via des acquisitions. Il a ainsi signé le 18 juillet un accord pour acheter deux sociétés au Portugal pour un montant total de 600 millions d’euros, ce qui lui permettra de devenir le deuxième opérateur sur le segment dommages dans ce pays et le troisième assureur de manière générale.

“Nous estimons que le marché européen offre d’importantes opportunités de croissance. Vieillissement de la population, hausse de l’épargne privée, diffusion de nouveaux services liés à l’assistance”, a récemment noté un haut dirigeant de Generali, Frédéric de Courtois, dans un entretien au quotidien La Repubblica. Le groupe est présent dans 50 pays avec près de 71.000 employés.

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Résultats 2019 T2 : Bénéfice net en hausse pour Allianz

Le géant allemand de l’assurance Allianz a dégagé un bénéfice net en hausse au second trimestre, grâce à un gain exceptionnel dans sa branche assurance vie, et a confirmé son objectif annuel.

D’avril à juin, le bénéfice net part du groupe a atteint 2,14 milliards d’euros, en hausse de 13,1% sur un an et contre 1,98 milliard attendu par les analystes interrogés par Factset. La performance meilleure que prévu est principalement due à un gain comptable de 156 millions d’euros lié à un changement de durée d’amortissement de contrats dans l’assurance-vie aux États-Unis, a détaillé l’assureur. Le chiffre d’affaires global affiche une hausse de 6,1% à 33,2 milliards d’euros, tandis que le bénéfice opérationnel a grimpé de 5,4%, à 3,16 milliards d’euros.

Dans sa branche phare, l’assurance dommages, les ventes ont progressé de 7,3% à 13,4 milliards d’euros mais le résultat opérationnel a reculé de 5% sur un an à 1,4 milliard d’euros, car les placements financiers ont moins rapporté. Sur fond de moindres catastrophes naturelles qu’il y a un an, le ratio combiné, rapportant le montant des primes encaissées aux remboursements effectués, s’est amélioré sur les six premiers mois de l’année de 0,4 point, à 94%, la valeur ciblée sur l’année. Un assureur commence à être rentable à partir d’une valeur du ratio inférieur à 100%.

Poursuivant son offensive dans le numérique, le munichois va lancer cette année sa plate-forme en ligne “Allianz Direct” en Allemagne et aux Pays-Bas, l’Italie et l’Espagne suivant en 2020. La France, où les canaux de distribution sont particuliers, ne figure pas dans les plans, a précisé à l’AFP un porte-parole du groupe. Allianz Direct va démarrer dans l’assurance auto avant d’embrayer sur l’habitation et d’autres types de risques ultérieurement. La plate-forme devrait afficher les premières années un ratio combiné “de 100% voire plus” en raison de coûts de lancements importants, a expliqué le directeur financier du groupe, Giulio Terzariol, lors d’une conférence téléphonique.

Dans la gestion d’actifs, les fonds gérés pour compte d’autrui ont atteint la valeur record de 1.591 milliards d’euros. Le groupe piloté par Oliver Bäte a confirmé viser sur l’année un bénéfice opérationnel de 11,5 milliards d’euros, avec une marge à la hausse ou à la baisse de 500 millions en fonction des événements, crises ou catastrophes naturelles. “On finira au-dessus de 11,5 milliards si la situation reste calme”, a estimé M.Terzariol. Et ce même s’il faut selon le financier s’attendre à un Brexit qui “ne sera pas beau”, rajoutant de la volatilité sur les marchés financiers où l’assureur place ses liquidités pléthoriques.

Le ratio traduisant son matelas de fonds propres prudentiels s’est réduit à fin juin à 213%, contre 229% fin 2018, du fait des taux bas et d’une campagne de rachat d’actions. Mais il demeure bien au-delà de l’objectif de 180%. En Bourse, le titre Allianz perdait à 09H10 GMT 2,74% à 206,5 euros dans un marché chutant de 2,63%

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Agents généraux : Agéa dévoile les chiffres 2018 de la profession

INFOGRAPHIE – Quelques jours après que l’Orias ait communiqué le bilan 2018 de ses immatriculations, c’est au tour d’Agéa de livrer les chiffres clés du métier d’agents général. On découvre notamment que la profession ne compte que 17% de femmes.

Avec 11.758 agents généraux d’assurance exerçant en 2018 en France, les effectifs repartent en légère hausse après avoir fondu depuis presque une décennie (voir graphique ci-dessous).

Selon la fédération nationale des syndicats d’agents généraux d’assurance, le chiffre d’affaires moyen d’une agence s’établit en fin d’exercice 2018 à 317.527 €. Ce chiffre d’affaires varie ensuite selon différentes structures d’agences : autour de 250.000 € pour les agences individuelles, près de 600.000 euros pour les agences en associations et aux environs de 750.000 € pour celles en société de capitaux.

Si l’âge moyen de l’agent général en France s’établit à 50 ans à fin 2018, l’ancienneté moyenne dans le profession est de 14 ans. En termes de population, seuls 17% des agents généraux du marché tricolore sont des femmes. Enfin, Agéa indique qu’en matière de répartition des agents par tranche d’ancienneté, environ 25% de la profession a plus de 20 ans d’expérience, alors que moins de 12% ont entre 15 et 20 ans d’ancienneté, soit le même pourcentage que ceux qui entre dans la profession (- de 2 ans d’expérience).

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Résultats 2019 S1 : Chiffre d’affaires en hausse pour Axa

Avec un chiffre d’affaires en hausse, Axa enregistre de bonnes performances commerciales au premier semestre 2019, malgré un bénéfice net en baisse de 17% à cause d’éléments exceptionnels. Côté Axa XL, tous les voyants sont au vert.

Avec un chiffre d’affaires en hausse de 8% (+4% à changes constants) à 58Mds d’euros « tiré par nos segments ciblés et nos géographies », indique Thomas Buberl, le CEO du groupe, Axa voit son bénéfice net chuter de 17% à 2,33Mds d’euros, dû à une « variation défavorable de la valeur de marché des produits dérivés et à la déconsolidation des comptes d’Axa Equitable Holding », précise Gerald Harlin, le directeur financier du groupe. L’assureur enregistre par ailleurs un ratio de solvabilité II en baisse de 3 points à 190% « dans la fourchette cible fixée par le groupe (ndlr : entre 170 et 220%) », ajoute Thomas Buberl.

Dans le détail, le chiffre d’affaires des activités dommages du groupe croît de 6% sur les six premiers mois de l’année, quand celui de l’activité prévoyance est en hausse de 3%. En santé, le chiffre d’affaires enregistre lui aussi une progression de 5%.

Axa XL au beau fixe

Axa XL, la nouvelle division spécialisée sur les risques dommages des entreprises, enregistre de solides performances. Au premier semestre 2019, Axa XL a vu son chiffre d’affaires augmenter de 9% à 10,4Mds d’euros, pour une contribution au résultat du groupe à hauteur de 502M d’euros. « Axa XL s’inscrit dans une dynamique rentable et l’objectif de contribution au résultat du groupe à hauteur de 1,4Md d’euros d’ici 2020 est maintenu », lance Gérarld Harlin.

Dans le détail, la division voit ses revenus croître de 15% en dommages, de 6% en risques de spécialités et de 2% en réassurance, pour un ratio combiné dommages qui s’établit à 98,3%. Malgré un niveau de pertes lié à des sinistres graves (hors Cat Nat) plus élevé sur la période, l’assureur s’est félicité de la dynamique de hausses tarifaires en renouvellement enregistrée par sa division : +5% en assurance et +2,4% en réassurance.

La France toujours dans le vert

Du côté d’Axa France, le chiffre d’affaires est en progression de 3%, tiré par la santé (+6%) et la prévoyance (+3%). « En dommages le chiffre d’affaires stagne sur le particulier et sur l’entreprise. Sur le particulier, et plus particulièrement en automobile, nous avons décidé de ne pas participer à la bataille tarifaire que se livrent bancassureurs et mutuelles, en faisant le choix de la rentabilité. En santé, le chiffre d’affaires est tiré à la fois par l’activité en individuel (+6%) et en collective (+6%), et à la fois par le marché international (+6%) et le marché domestique (+6%) », précise Jacques de Peretti, PDG d’Axa France. L’entité tricolore voit par ailleurs son résultat opérationnel en hausse de 7% à 873M d’euros et son ratio combiné dommages s’améliorer de 2,9 points à 90,8%.

Et le PDG d’Axa France de préciser que les six premiers mois de l’année 2019 ont été relativement calme du côté des catastrophes naturelles avec “seulement” 96M d’euros de dégâts assurés contre 154M d’euros sur la même période de l’exercice précédent. « Concernant les montants des dégâts assurés consécutifs aux mouvements des gilets jaunes, fin 2018 et début 2019 combinés, ils seront pour Axa France inférieurs à 20M d’euros », ajoute-t-il.

Transformation rentable

Si l’activité européenne voit son résultat opérationnel en hausse de 4% à 1,3Mds d’euros et son chiffre d’affaires en hausse de 2%, l’activité en Asie enregistre de son côté un résultat opérationnel à 620M d’euros (+8%) et un chiffre d’affaire en croissance de 5%, tiré par le dommages (+5%) et la prévoyance (+11%°). A l’international, le groupe enregistre un résultat opérationnel en forte hausse de 16% à 240M d’euros, pour un chiffre d’affaires en augmentation de 6%. Côté Axa IM, le chiffre d’affaires de la filiale de gestion d’actifs du groupe recule de 8% et se voit pénaliser par une décollette de 6Mds d’euros de sa coentreprises en Asie.

Au-delà des deux points clés que sont de l’intégration d’Axa XL et le désengagement d’Axa Equitable Holdings, la baisse de l’endettement du groupe est la troisième priorité stratégique de l’assureur ces derniers mois. « Notre taux d’endettement s’établira sous les 30% à la fin de l’été, en ligne avec notre objectif de nous situer entre 28 et 25% à la fin d’année », précise Gérald Harlin.

« Nous sommes en bonne voie dans notre processus de transformation. Désormais 82% du résultat opérationnel avant impôt provient des activités dommages, santé et prévoyance, contre 66% il y a deux ans. Cette transformation se fait au profit de la rentabilité et la capacité d’Axa à délivrer et nous sommes parfaitement en ligne avec les priorités que nous nous sommes fixées dans le cadre de notre plan stratégique ambition 2020 », conclut Thomas Buberl. 

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Cession : Axa sur le point de vendre sa banque belge

Selon le quotidien économique belge l’Echo, l’assureur pourrait céder Axa Banque Belgique au groupe Crelan. Cette cession pourrait s’accompagner d’un accord de distribution de produits d’assurances non-vie entre Axa et l’opérateur bancaire coopératif.

A la veille de la présentation de ses résultats semestriels, Axa serait sur le point de céder sa division bancaire belge. C’est ce que rapporte le quotidien économique l’Echo, qui indique que le groupe bancaire coopératif belge Crelan (66M d’euros de résultat net 2018 pour 920.000 clients) serait le mieux placé pour le rachat des activités d’Axa Banque Belgique (66M d’euros de résultat net 2018 pour 800.000 clients).

Toujours selon le quotidien, cette opération pourrait également s’accompagner d’un accord de distribution entre les deux groupes. Crelan, qui distribuait jusqu’alors les produits non-vie de Fidea, à vu son fournisseur cédé au groupe Bâloise mi-avril. Dès lors, Axa pourrait en parallèle de la cession de ses activités bancaires à Crelan devenir son nouveau fournisseur d’offres non-vie.

Si pour l’heure Axa et Crelan se sont refusés à faire tout commentaire, le montant de la cession d’Axa Bank Belgium, évoquée depuis plusieurs mois déjà dans la presse belge, pourrait s’échelonner entre 500 à 800M d’euros et permettrait à Crelan de doubler de taille pour devenir le 5e opérateur du marché bancaire belge.

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