L’assureur français Axa a vu son chiffre d’affaires légèrement augmenter sur les neuf premiers mois de l’année, tiré notamment par une bonne dynamique commerciale en Europe.
Les revenus du groupe ont progressé de 0,6% sur un an à 75,8 milliards d’euros en données publiées, cette hausse s’établissant à 3,6% en données comparables, en raison d’un effet de changes lié aux activités du groupe, notamment aux États-Unis et en Asie.
Dans le détail, l’assureur a bénéficié d’une hausse des ventes en Europe, plus particulièrement en Espagne (+5%) et en Italie (+20%), où les ventes de produits d’épargne et prévoyance bondissent grâce à un partenariat avec la banque italienne Banco Monte dei Paschi de Siena (BMPS).
En France, la croissance des revenus est également notable (+6% à 18,9 milliards d’euros), tirée par la branche vie, épargne retraite et l’assurance santé. En revanche, l’assurance dommages accuse un recul des ventes auprès des particuliers et reste stable sur les entreprises. Depuis le début de l’année, l’assureur a accentué sa stratégie sur le
continent américain notamment avec le rachat du réassureur bermudien XL pour 12 milliards d’euros, finalisé le 12 septembre dernier.
Cette acquisition influe sur la période sur le ratio de solvabilité de l’assureur qui tombe à 195% contre 233% à fin juin. Les activités de cette nouvelle entité, nommée Axa XL, sont consolidées à partir du 1er octobre, a indiqué Gérald Harlin, directeur général adjoint et
directeur financier du groupe, lors d’une conférence téléphonique. Avec pour conséquence l’intégration des coûts associés à l’ouragan Michael, survenu en octobre aux États-Unis, évalués à 200 millions d’euros avant impôts et net de réassurance.
“Ceci est environ le double du niveau de charges lié aux catastrophes naturelles habituellement observé au cours d’un quatrième trimestre”, indique l’assureur dans un communiqué, toutefois son impact sera “non matériel à l’échelle du groupe Axa”. En gestion d’actifs, Axa IM affiche entre janvier et septembre une décollecte nette de 5 milliards d’euros ainsi qu’une décollecte nette de 7 milliards d’euros dans sa filiale Alliance Bernstein.
Lire la suite ici : Résultat 2018 T3 : Légère hausse du chiffre d’affaires pour Axa (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)
L’augmentation des risques politiques en 2018 : comment les atténuer et les contourner ?
Dans notre rapport annuel Willis Towers Watson réalisé avec Oxford Analytica, sur le risque politique, nous avons interrogé les dirigeants de 40 grandes entreprises mondiales, actives sur différents secteurs, afin d’étudier leur réaction à la volatilité politique mondiale actuelle.
L’étude met en exergue les préoccupations géopolitiques grandissantes provoquant une augmentation des risques politiques et la fréquence et la croissance des pertes associées à ces risques. Ainsi 55% des entreprises internationales générant un chiffre d’affaires supérieur à un milliard de dollars ont vécu au moins une perte liée au risque politique supérieure à 100 millions de dollars.
L’étude souligne par ailleurs le phénomène selon lequel les crises économiques vécues par les marchés émergents ont de plus en plus d’incidences sur le plan politique, reflétant la réaction du monde face à une flambée des marchés en question, et ce notamment en Turquie et en Argentine.
55% des entreprises internationales générant un chiffre d’affaires supérieur à un milliard de dollars ont vécu au moins une perte liée au risque politique supérieure à 100 millions de dollars
Parmi les autres résultats clés de l’enquête :
Prédominant et désormais incontournable dans la conduite du business à l’international, le risque politique prend de l’ampleur. Les actionnaires exigent par ailleurs une vraie transparence quant aux montant des pertes subies ce qui impose aux organisations une plus grande maîtrise de la veille et de l’évaluation de ces risques d’une part, mais aussi la mise en place de stratégies plus fines et pertinentes. La multiplication des causes systématise la gestion du risque politique ; celle-ci ne peut plus être exclue de la prise de décision de l’exécutif.
D’ailleurs les entreprises peuvent désormais s’appuyer sur le développement de nouveaux outils technologiques pour mesurer ces risques, en quantifier le coût et piloter la bonne stratégie pour les atténuer ou les contourner. Ces modèles mathématiques permettent une estimation précise des risques sur le business, par industrie, par pays, ou dans un horizon de temps donné, et d’étudier différents scénarios d’exposition.
Dans ce contexte de montée du risque politique, de nouvelles routes commerciales sont en train de se créer ; il faut envisager de nouvelles façons de gérer les capitaux et saisir les opportunités qui se dessinent dans de nouvelles régions du monde.
Bien identifier ses risques, être sélectif, malin pour bénéficier de ces phénomènes de régionalisation. Ces outils innovants peuvent vous y aider.
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Lire la suite ici : L’augmentation des risques politiques en 2018 : comment les atténuer et les contourner ? (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)
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