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Résultats 2018 T2 : Bénéfice net en léger retrait pour Munich Re

Le géant allemand de la réassurance Munich Re a fait état mercredi d’un bénéfice net au deuxième trimestre en léger retrait sur un an, en dépit d’importantes catastrophes d’origine humaine, et s’est dit une bonne voie d’atteindre ses objectifs annuels.

D’avril à juin, le groupe de Munich, dont le coeur de métier est d’épauler les assureurs contre les risques qu’ils encourent, a dégagé un bénéfice net part du groupe de 724 millions d’euros, contre 729 millions l’an dernier, et en situant en-dessous des 735 millions d’euros attendus par un panel d’analystes interrogés par le prestataire de services financiers Factset. Les rentrées de primes, l’équivalent du chiffre d’affaires dans le secteur de l’assurance, ont totalisé 11,19 milliards d’euros, soit une baisse de 5,2% sur un an, en raison d’effets de change défavorables et du non renouvellement de gros contrats dans la réassurance, sa principale division.

Le résultat d’exploitation(Ebit) s’affiche à 997 millions d’euros, en baisse annuelle de 14%, ce qui résulte d’importants remboursements de 501 millions d’euros au titre de catastrophes d’origine humaines, principalement liés à des avaries sur le chantier de construction d’une centrale hydroélectrique géante en Colombie, et contre une charge de 187 millions d’euros à trimestre comparable l’an dernier.

Les catastrophes naturelles ont en revanche moins pesé sur les comptes du trimestre, avec 104 millions d’euros de remboursements, principalement en raison de gros orages aux Etats-Unis en juin. Sur six mois, le bénéfice atteint près d’1,6 milliard d’euros, ce qui fait que le groupe est “en bonne voie pour atteindre (l’)objectif de bénéfice entre 2,1 et 2,5 milliards d’euros pour l’ensemble de l’année”, a déclaré Joachim Wenning, PDG du groupe, cité dans un communiqué.

Pour les entrées de primes brutes, l’équivalent du chiffre d’affaires dans le secteur de l’assurance, il vise toujours entre 46 et 49 milliards d’euros pour l’année. Munich Re veut se désengager de ses activités dans le charbon, que ce soit en matière d’assurance ou d’investissements sur les marchés de capitaux, en raison de la transition énergétique en cours du fait du réchauffement climatique, a annoncé lundi son patron dans la presse, sans être précis sur le calendrier de ce retrait.

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Réassurance : Swiss Re envisage l’introduction en bourse de ReAssure

Le réassureur suisse Swiss Re envisage d’introduire en Bourse en 2019 sa branche dite ReAssure, a-t-il annoncé vendredi lors de la publication de ses résultats du premier semestre.

Le groupe zurichois entend ainsi s’assurer l’accès à de nouveaux capitaux pour poursuivre son expansion en rachetant de nouveaux portefeuilles d’assurance fermés, a-t-il indiqué dans un communiqué. Le groupe, qui soupèse la possibilité d’introduire cette branche en Bourse, a cependant précisé qu’il n’y a pour l’instant aucune garantie que l’opération se fera, ni aucune certitude quant à la taille, la structure ou les termes de l’opération.

ReAssure est spécialisé dans la gestion de portefeuilles d’assurance fermés, c’est-à-dire qui n’acceptent plus de nouveaux clients et que le réassureur gère jusqu’à ce que tous les contrats arrivent à échéance. “C’est une excellente activité parce qu’il y a un très grand marché”, a affirmé Christian Mumenthaler, directeur général du groupe zurichois, lors d’une conférence, pointant que ces services sont très appréciés des compagnies d’assurance. Mais le groupe doit composer avec des exigences élevées dans la réglementation suisse concernant ses ratios de solvabilité, ce qui l’a amené à réexaminer son modèle pour s’assurer des afflux de capitaux qui lui permettent de continuer à faire croître cette activité.

“Une introduction en Bourse est une option”, a ajouté M. Mumenthaler, expliquant que l’objectif était de fournir un ancrage solide à ReAssure. L’opération, si elle se fait, aura plutôt lieu à la Bourse de Londres, où sont basées les activités de ReAssure, a précisé John Dacey, son directeur financier. En octobre, le groupe, qui s’est fortement développé dans cette activité ces dernières années, avait déjà signé un accord avec l’assureur japonais MS&AD Insurance pour lui permettre de prendre une participation dans ReAssure, initialement de 5% mais qui pourrait ensuite monter jusqu’à 15%.

Pour le premier semestre, le groupe suisse a enregistré un bénéfice de 1 milliard de dollars (862 millions d’euros), rogné par un changement dans les normes comptables US GAAP, a indiqué le groupe, qui détaillait également ses chiffres pour les six premiers mois de l’année. Sans ces changements comptables, son bénéfice se serait établi à 1,2 milliard de dollars, dans la lignée des chiffres du premier semestre 2017. L’an passé, son bénéfice s’était également monté à 1,2 milliard au premier semestre, a-t-il précisé pour faciliter les comparaisons.

Ses primes se sont, elles, accrues de 8%, à 19,6 milliards, grâce notamment à ses activités dans la réassurance vie et santé. Lors de renouvellement de contrats, en juillet, les prix ont augmenté de 2% après de nombreuses catastrophes naturelles l’an passé. Les volumes de primes se sont, eux, accrus de 9%.

“Les résultats du premier semestre 2018 sont mitigés dans l’ensemble, avec une contribution très solide de l’assurance dommages contrebalancée par des conditions négatives sur les marchés financiers et plutôt modestes sur les tarifs”, a réagi Stefan Schuermann, analyste chez Vontobel, dans un commentaire boursier. Dans le détail, les activités d’assurance dommages ont dégagé un bénéfice de 752 millions de dollars, en hausse de 38%, grâce au faible nombre de catastrophes naturelles depuis le début de l’année. L’assurance vie a vu son bénéfice se replier de 8%, à 398 millions de dollars, malgré une embellie dans les souscriptions en Asie et dans la zone Europe, Moyen Orient et Afrique. Le groupe a expliqué ce repli sur de moindres gains sur ses investissements en Bourse par rapport au premier semestre 2017.

Les analystes ont néanmoins accueilli favorablement l’idée d’introduire ReAssure en Bourse, qui va lui permettre de “libérer de la valeur et des capitaux”, a noté l’analyste de Vontobel.

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Climat : Munich Re se désengage du charbon

Le géant allemand de la réassurance Munich Re se désengage de ses activités dans le charbon, en raison de la transition énergétique en cours du fait du réchauffement climatique, a annoncé lundi son patron dans la presse.

“Nous allons cesser d’assurer les centrales au charbon ou les mines de charbon individuelles dans les pays industrialisés”, a écrit le PDG du groupe, Joachim Wenning, dans une tribune publiée par la Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Cette décision va souffrir d’exceptions “chez les clients actifs ou dans les pays émergents”, où la situation sera examinée au cas par cas. En tant qu’investisseur sur les marchés financiers, le groupe munichois compte aussi arrêter de placer ses liquidités dans des actions ou obligations d’entreprises “qui réalisent plus de 30% de leur chiffre d’affaires dans le charbon”, ajoute M. Wenning.

Derrière ces décisions, le constat que le charbon est, parmi les matières premières fossiles, celle qui émet le plus d’émissions de gaz carbonique (CO2), menaçant ainsi l’objectif de limiter la hausse des températures mondiales à 2°C figurant dans l’accord mondial de Paris signé en 2015 contre le réchauffement climatique. Munich Re emboîte le pas d’autres grands d’Europe. Le suisse Swiss Re, les français Scor et Axa, l’allemand Allianz et l’italien Generali ont déjà fait des annonces similaires.

Comme ces derniers, Munich Re compte se tourner vers les énergies dites propres. Ce nouveau désengagement a du poids en Allemagne où près de 40% de l’électricité provient du charbon. L’ONG environnementale Urgewald a salué lundi “un pas positif” de Munich Re mais “qui ne va pas assez loin”, le groupe se laissant la possibilité d’assurer des centrales au charbon dans les pays émergents, notamment en Asie.

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Institut des actuaires : Pierre de Villeneuve, président du haut conseil

Le haut conseil de l’institut des actuaires a élu Pierre de Villeneuve président, et Hélène Dubois, vice-présidente.

Pierre de Villeneuve, président du conseil d’administration de BNP Paribas Cardif, a été élu à la tête du haut conseil de l’Institut des Actuaires. Cet organe consultatif formule des avis sur les orientations de l’Institut des actuaires adoptés par l’assemblée générale. Pierre de Villeneuve a contribué au développement de BNP Paribas Cardif depuis sa création en 1973. Il a exercé la fonction de directeur général délégué de 2004 à 2016, de PDG de 2013 à 2015 et de président exécutif de 2016 à 2017. Pierre de Villeneuve est par ailleurs président du groupement français de bancassureurs et vice-président de la Fédération française de l’assurance.

Hélène Dubois a été élue vice-présidente du haut conseil. Elle est fondatrice d’ABAC, société de conseil en ressources humaines. Elle est membre du haut-conseil depuis 2015. Elle a démarré son activité professionnelle dans l’assurance et elle a été ensuite occupé le poste de directrice compensation and benefits au sein de plusieurs entreprises telles que Danone, Carrefour, Faurecia, Société Générale et Natixis.

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AF2A habilité pour les CQP du courtage

La CPNEFP du Courtage a de nouveau habilité AF2A au C.Q.P (Certificat de Qualification Professionnelle) du courtage en assurances. 

Une reconnaissance professionnelle nationale

Mis en œuvre paritairement par la branche de la professionnelle des entreprises du courtage d’assurances et/ou de réassurances, le CQP est reconnu par l’ensemble des entreprises de la branche et certifie qu’un salarié maîtrise l’ensemble des compétences d’un emploi donné défini.

Le CQP est destiné :

– aux salariés en poste et/ou en reconversion ;

– aux jeunes diplômés ;

– aux demandeurs d’emploi.

Dans la branche du courtage d’assurance, il existe trois CQP :

– Chargé(e) de clientèle en courtage d’assurances – 600h (soit 86 jours) ;

– Gestionnaire IARD en courtage d’assurances – 350h (soit 50 jours) ;

– Gestionnaire assurances de personnes en courtage d’assurances – 350h (soit 50 jours).

Les blocs de compétences constitutifs du CQP peuvent être acquis progressivement et le candidat en conserve le bénéfice pendant cinq ans.

AF2A et les CQP

AF2A a été agréé par la CPNEFP de la branche, pour une durée de 3 ans. Nous l’étions déjà depuis 2008, et avons pu accompagner 22 collaborateurs dans ce projet.

Présentiel, e-learning et travaux personnels à distance, AF2A apporte une réponse multimodale.

Concernant les modalités de prise en charge financière du CQP, il y a possibilité de financement auprès d’AGEFOS PME pour les cabinets de courtage.

Pour plus d’informations, contactez-nous par mail à info@af2a.com ou par téléphone au 01 56 88 56 00.

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