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Les chiffres de la sinistralité
La conférence de presse de la FFSA du 27 juin a permis de révéler un chiffre inédit : celui du nombre de sinistres que les assureurs ont traité l’an dernier : 14 millions, soit pratiquement 40 000 par jour. « C’est cela le premier métier de l’assurance : protéger les assurés des aléas de la vie quotidienne et professionnelle » a souligné à cet égard Bernard Spitz, président de la FFSA.
En 2011, les assureurs ont enregistré près de 9 millions de sinistres en automobile, 4 millions pour l’habitation, plus de 1 million en matière de dommages aux biens professionnels ou agricoles.
Face à ces chiffres, la solidité de l’assurance « est une excellente nouvelle pour les Français, dans sa fonction essentielle de protection » rappelle le président de la FFSA. En effet, le coût moyen d’un sinistre automobile est de 1 728 euros et monte jusqu’à 15 000 euros en cas de sinistre grave avec dommages corporels. En habitation, le coût moyen des sinistres est légèrement inférieur (1 600 euros), mais la facture peut vite s’élever. Ainsi, en 2011, 3 200 incendies ont vu leur coût moyen atteindre 250 000 euros et plus de 60 dégâts des eaux ont vu leur coût moyen s’établir à 155 000 euros.
Par ailleurs, une augmentation de la fréquence et du nombre d’événements climatiques majeurs a été observée, avec une conséquence évidente sur la sinistralité. La FFSA et le GEMA ont ainsi publié une étude montrant qu’au cours des 20 dernières années, le coût de ces événements climatiques majeurs atteignait 34 milliards d’euros. Un chiffre qui devrait doubler d’ici 20 ans, pour s’établir aux alentours de 60 milliards d’euros. Face à la nécessité d’anticiper ce risque climatique, Bernard Spitz, au nom des assureurs, a demandé lors des auditions parlementaires menées en 2010 à la suite de la tempête Xynthia que les données présentes chez les assureurs, mais également auprès de toutes les parties prenantes publiques ou autres, soient mises en commun au sein d’un Observatoire National des Risques Naturels. Le président de la FFSA s’est donc félicité, lors de la conférence de presse, « de la naissance de cet observatoire national des risques naturels ».