2013

L’assurance vie toujours dans le vert en avril 2013

La collecte sur les contrats d’assurance vie est restée positive en avril 2013, à 1,9 milliard d’euros

Les hausses des tarifs d’assurance santé et habitation ralentissent en 2013

mediateur, assurance

Les tarifs des contrats d’assurance santé et habitation vont à nouveau croître en 2013, mais d’une manière plus modérée que l’année précédente, d’après l’indice IPAP (indice des prix des assurances de particulier) de janvier 2013, publié par les comparateurs en ligne Assurland.com et Mutuelleland.com.

Les prix des complémentaires santé progressent ainsi de 3,3% en moyenne sur douze mois, selon l’indice IPAP d’Assurland. Cette hausses de prix se situe dans une fourchette allant « de +1,5% pour la MAAF à +4-6% chez Generali », précise le comparateur en ligne. L’augmentation continue des tarifs de santé est une tendance lourde. La part que les ménages y consacrent chaque année a augmenté de plus de 50% entre 2001 et 2008, selon l’UFC Que Choisir. L’association de consommateurs évalue ainsi le coût moyen d’une complémentaire santé à 1.100 euros. Mais la hausse semble toutefois ralentir : l’année dernière, les mutuelles avaient ainsi annoncé des relèvements compris entre 3,5% et 9%.

Pour expliquer cette nouvelle réévaluation des tarifs, le comparateur en ligne évoque plusieurs éléments. Structurellement d’abord, les dépenses de santé tendent à s’aggraver sous les effets conjugués du « vieillissement de la population » et « des progrès des technologies médicales ». Et ce en dépit de la stabilisation des coûts des médicaments, notamment grâce à la progression des génériques. En effet, les frais des autres soins notamment d’hospitalisation, optique ou dentaire, continuent de s’alourdir. Par ailleurs, les comptes des mutuelles restent impactés par le doublement de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) passée de 3,5% à 7% sous le gouvernement Fillon. « La promesse du candidat Hollande de mettre fin à la taxe de 7% sur les contrats d’assurance santé mise en place par le gouvernement Fillon a été abandonnée », regrette Assurland. « Nous observons surtout une augmentation plus rapide du des tarifs du côté des mutuelles en raison du désengagement de la Sécurité sociale dont le déficit ne cesse de se creuser », ajoute Stanislas di Vittorio, le fondateur d’Assurland.

L’augmentation des prix des assurances multirisques habitation (MRH) s’élève de son côté à 3,2% sur un an, selon l’indice IPAP d’Assurland. L’absence de catastrophe naturelle majeure en 2012 a ainsi permis d’éviter une dérive des coûts de l’assurance habitation. Pour rappel, l’année dernière, la hausse des tarifs MRH avaient atteint jusqu’à 6,5% en raison notamment des coûts des inondations dans le Sud-Est et de la tempête hivernale Joachim. Cependant, un risque majeur pèse à plus long-terme sur le secteur selon Stanislas di Vittorio. « Historiquement la fréquence des catastrophes naturelles était d’une tous les 15 ans mais ces dernières années la France en subit une tous les deux ans voire tous les ans ! S’agit-il d’un phénomène statistique, d’une mauvaise série ou faut-il y voir les effets du réchauffement climatique ? », s’interroge-t-il.
Les assureurs expliquent donc la nouvelle progression des tarifs par l’accélération de la fréquence des petits risques. La recrudescence des incendies, inondations, vols ou fausses déclarations provenant d’une part des défauts d’entretien mais également de l’augmentation des fraudes en période de crise. Au total, ces « petits sinistres » pèsent lourdemennt sur les comptes des assureurs d’autant plus qu’ils ne rentrent pas dans les traités de réassurance leur permettant de se couvrir contre les risques majeurs.

 


Tout sur l'assurance

Les hausses des tarifs d’assurance santé et habitation ralentissent en 2013

mediateur, assurance

Les tarifs des contrats d’assurance santé et habitation vont à nouveau croître en 2013, mais d’une manière plus modérée que l’année précédente, d’après l’indice IPAP (indice des prix des assurances de particulier) de janvier 2013, publié par les comparateurs en ligne Assurland.com et Mutuelleland.com.

Les prix des complémentaires santé progressent ainsi de 3,3% en moyenne sur douze mois, selon l’indice IPAP d’Assurland. Cette hausses de prix se situe dans une fourchette allant « de +1,5% pour la MAAF à +4-6% chez Generali », précise le comparateur en ligne. L’augmentation continue des tarifs de santé est une tendance lourde. La part que les ménages y consacrent chaque année a augmenté de plus de 50% entre 2001 et 2008, selon l’UFC Que Choisir. L’association de consommateurs évalue ainsi le coût moyen d’une complémentaire santé à 1.100 euros. Mais la hausse semble toutefois ralentir : l’année dernière, les mutuelles avaient ainsi annoncé des relèvements compris entre 3,5% et 9%.

Pour expliquer cette nouvelle réévaluation des tarifs, le comparateur en ligne évoque plusieurs éléments. Structurellement d’abord, les dépenses de santé tendent à s’aggraver sous les effets conjugués du « vieillissement de la population » et « des progrès des technologies médicales ». Et ce en dépit de la stabilisation des coûts des médicaments, notamment grâce à la progression des génériques. En effet, les frais des autres soins notamment d’hospitalisation, optique ou dentaire, continuent de s’alourdir. Par ailleurs, les comptes des mutuelles restent impactés par le doublement de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) passée de 3,5% à 7% sous le gouvernement Fillon. « La promesse du candidat Hollande de mettre fin à la taxe de 7% sur les contrats d’assurance santé mise en place par le gouvernement Fillon a été abandonnée », regrette Assurland. « Nous observons surtout une augmentation plus rapide du des tarifs du côté des mutuelles en raison du désengagement de la Sécurité sociale dont le déficit ne cesse de se creuser », ajoute Stanislas di Vittorio, le fondateur d’Assurland.

L’augmentation des prix des assurances multirisques habitation (MRH) s’élève de son côté à 3,2% sur un an, selon l’indice IPAP d’Assurland. L’absence de catastrophe naturelle majeure en 2012 a ainsi permis d’éviter une dérive des coûts de l’assurance habitation. Pour rappel, l’année dernière, la hausse des tarifs MRH avaient atteint jusqu’à 6,5% en raison notamment des coûts des inondations dans le Sud-Est et de la tempête hivernale Joachim. Cependant, un risque majeur pèse à plus long-terme sur le secteur selon Stanislas di Vittorio. « Historiquement la fréquence des catastrophes naturelles était d’une tous les 15 ans mais ces dernières années la France en subit une tous les deux ans voire tous les ans ! S’agit-il d’un phénomène statistique, d’une mauvaise série ou faut-il y voir les effets du réchauffement climatique ? », s’interroge-t-il.
Les assureurs expliquent donc la nouvelle progression des tarifs par l’accélération de la fréquence des petits risques. La recrudescence des incendies, inondations, vols ou fausses déclarations provenant d’une part des défauts d’entretien mais également de l’augmentation des fraudes en période de crise. Au total, ces « petits sinistres » pèsent lourdemennt sur les comptes des assureurs d’autant plus qu’ils ne rentrent pas dans les traités de réassurance leur permettant de se couvrir contre les risques majeurs.

 


Tout sur l'assurance

Assurance vie : 1 retraité sur 5 envisage des rachats importants en 2013

assurance-vie, rachat, retrait

87% des titulaires d’un contrat d’assurance-vie n’ont pas l’intention d’effectuer des retraits significatifs en 2013, selon un sondage. Les rachats sont surtout envisagés parmi les retraités pour couvrir des dépenses exceptionnelles ou quotidiennes, comme l’a récemment montré l’Afer.

12% des détenteurs d’une assurance vie prévoient d’effectuer un retrait important sur leur contrat en 2013. C’est l’une des conclusions qui ressort de la onzième enquête sur l’épargne et la retraite du Cercle des Epargnants, association affiliée à l’assureur Generali.

Rachat partiel pour financer une dépense exceptionnelle

Pour celle-ci, la décollecte de l’assurance vie observée en 2012 (les sorties ont pour la première fois été supérieures de 3,4 milliards d’euros aux versements selon la FFSA), ne constitue pas un signe de « défiance ». Elle révèle plutôt une « logique de gestion d’un produit » pour l’économiste Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle des Epargnants, les épargnants retirant une partie de l’argent qu’ils ont déposé auparavant.

« Quand on demande aux Français “Est-ce que vous voulez retirer l’argent de votre assurance vie ?” 87% répondent “non”. Pour ceux qui veulent retirer, c’est avant tout afin de financer soit une dépense importante, soit pour maintenir leur pouvoir d’achat », analyse-t-il. Précisément, 6% des détenteurs d’une assurance vie envisagent de racheter partiellement leur contrat en vue d’une dépense exceptionnelle, 4% pour faire face aux dépenses courantes, 3% afin d’acheter un bien immobilier et 1% pour placer leur argent sur un autre produit d’épargne.

2 milliards d’euros de rachats à l’Afer en 2012

Ces données sont voisines des éléments communiqués par l’Association Française d’Epargne et de Retraite (Afer) lors de la présentation de ses résultats 2012. Après avoir interrogé ses adhérents sur leurs motivations de rachat, la célèbre association d’épargnants a souligné que la moitié des retraits étaient destinés à couvrir des dépenses courantes et un quart servaient à financer l’achat d’un logement ou de celui d’un proche. Ce qui fait dire à son président que l’assurance vie joue ainsi un rôle de « service public ». L’Afer a enregistré 149.000 rachats et avances en 2012 pour 711.000 adhérents. 9.000 personnes ont quitté l’Afer au travers d’un rachat total de leur contrat. Globalement, les rachats à l’Afer ont représenté 4,5% de l’encours, soit environ 2 milliards d’euros sur 45 milliards.

C’est une frange de la population bien précise qui est particulièrement concernée par les rachats. « Les plus tentés d’en réaliser un » sont les personnes âgées de plus de 65 ans, observe le Cercle des Epargnants. 21% des retraités envisagent d’effectuer un retrait important cette année. « Ce qui prouve que les retraités utilisent leur assurance vie comme complément de revenus, estime Philippe Crevel. C’est assez logique puisqu’ils ont épargné justement en vue de leur retraite dans le cadre de l’assurance vie ». Ces contrats sont d’autant plus facilement mobilisables, et mobilisés, par leurs titulaires qu’ils sont ouverts depuis 8 ans dans la plupart des cas, bénéficiant ainsi d’une fiscalité allégée.

 


Tout Sur l'Assurance-Vie

La FFSA vous présente ses meilleurs voeux pour l’année 2013

FFSA.fr – Tous les contenus