2015

Résultats semestriels 2015 : tendances encourageantes pour April

Le groupe a réalisé sur les six premiers mois de 2015 un chiffre d’affaires consolidé de 401,7 M€, en hausse de 3,7% par rapport à 2014, à périmètre et change constants. April a rappelé que 2015 était une année clef marquée par un niveau d’intensité concurrentielle élevé.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Litiges : un médiateur unique de l’assurance au 1er septembre 2015

Plus d’hésitation possible : en cas de litige persistant avec une compagnie d’assurance, un assuré mécontent n’aura plus qu’un médiateur à saisir à partir de la rentrée 2015. Actuellement, coexistent plusieurs médiateurs, au niveau de la profession et de certaines entreprises d’assurance.

Un seul mediateur des assurance pour régler les litiges à la rentrée

 

Une avancée pour la protection des consommateurs de produits d’assurance. Saisir un médiateur pour régler un litige à l’amiable avec un assureur ou une mutuelle sera bientôt plus simple. Les professionnels de l’assurance ont décidé de fusionner tous les médiateurs en place pour n’en conserver qu’un, à partir du 1er septembre 2015. « Il y aura désormais un seul médiateur pour la médiation d’assurance », a déclaré jeudi 25 juin 2015 Bernard Spitz, président de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA), l’organisation professionnelle des assureurs.

Un seul niveau de médiation

Gratuite, la médiation existe actuellement à plusieurs niveaux : il y a des médiateurs propres à certaines entreprises ou mutuelles d’assurances, mais aussi des médiateurs communs à la profession, l’un consacré aux litiges concernant les assureurs membres de la FFSA, en place depuis 1993 et l’autre dédié aux mutuelles membres du Gema, l’organisation professionnelle des assureurs mutualistes tels que la Maaf, la Macif, la Matmut ou la GMF, qui existe depuis 1988. Une superposition qui peut semer le trouble dans l’esprit des réclamants et nuire à l’efficacité du traitement de la demande, un même litige pouvant être pris en main par deux médiateurs différents. Une multiplicité qui ne sera plus permise en application d’une directive européenne du 21 mai 2013 relative au règlement extrajudiciaire des litiges de la consommation.

A partir de la rentrée, il est bel et bien question « d’offrir aux assurés un guichet unique », affirme Bernard Spitz, le futur médiateur ayant vocation à être commun à la FFSA, au Gema ainsi qu’aux « grandes entreprises du secteur qui avaient leur propre système de médiation ». Les compagnies d’assurance ne sont pas encore prêtes. Pour être en mesure de traiter les saisines des assurés mécontents au 1er septembre, elles doivent d’abord nommer le futur médiateur de l’assurance.

Le médiateur unique n’est pas encore nommé

« Nous sommes en plein processus de sélection, nous espérons aboutir assez prochainement. Nous devons auditionner les candidats avant les vacances, son nom ne sera pas connu avant la rentrée », explique Pascal Demurger, directeur général de la Maif et président du Gema. FFSA et Gema doivent en outre harmoniser leurs procédures de médiation. Enfin, assureurs et mutuelles doivent adapter leurs documentations contractuelles et leurs sites internet en affichant les coordonnées du futur médiateur.


Tout Sur L Assurance

Résultats 2015 T1 : L’activité vie tire le résultat opérationnel de Generali

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Generali affiche un résultat opérationnel en hausse sur le premier trimestre 2015, avec des fortunes diverses selon les branches d’activité.

Le chiffre d’affaires du groupe Generali a cru de 8,3% au premier trimestre 2015 pour dépasser les 20Mds d’euros. Une croissance largement tirée par l’activité vie de l’assureur italien (+12,5%). En dommages, le chiffre d’affaires est stable (+0,1%).

Une stabilité qui se mue en baisse lorsque l’on se penche sur le résultat opérationnel, l’indicateur reflétant le mieux le cœur d’activité du groupe. Ce dernier recule de 4,6% en dommages. L’assureur l’explique par l’impact du coût des catastrophes naturelles en Italie, en Allemagne et en Autriche (70M d’euros). Cette baisse est toutefois compensée par les +8,2% en vie. Elle permet à Generali d’afficher un résultat opérationnel en hausse de 6% pour l’ensemble de ses activités.

Le bénéfice net de Generali ressort par conséquent en hausse de 3,3% au premier trimestre 2015 à 682M d’euros contre 660M d’euros à la même période en 2014. Le ratio combiné se dégrade légèrement à 93,3% contre 92,5% au premier trimestre 2014.

Les résultats dévoilés pour la France en une infographie

Découvrez les résultats trimestriels par société sur notre carte interactive
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Lunettes, consultations : remboursement limité à partir du 1er avril 2015

La plupart des mutuelles doivent respecter de nouveaux critères à partir du 1er avril 2015. Parmi eux, un remboursement limité des frais d’optique et des honoraires de dépassement chez un médecin généraliste. Objectif : faire baisser à terme les tarifs pour les assurés.

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Le remboursement des lunettes est désormais limité. Depuis le 1er avril 2015, les contrats de complémentaire santé responsables, qui représentent 95% du marché des mutuelles, se voient appliquer un certain nombre de nouvelles contraintes qui vont impacter directement l’assuré. Les consultations chez un médecin généraliste ne sont plus couvertes au-delà du tarif conventionnel (23 euros). En d’autres termes, les dépassements d’honoraire ne seront plus pris en charge par la mutuelle. Quant aux lunettes, les remboursements sont désormais limités à 150 euros pour les montures. Quant aux verres, ils sont soumis à 6 paliers de prise en charge, au minima entre 50 et 200 euros et au maximum entre 470 et 850 euros.

A noter : les contrats de complémentaire santé responsables souscrits avant le 1er avril 2015 doivent se mettre à la page et adopter les nouveaux seuils et plafonds de remboursement.

A première vue, on pourrait croire la mesure pénalisante pour les assurés. Bien au contraire, l’objectif est d’enrayer la flambée des tarifs du secteur de l’optique, permise par des contrats de complémentaire santé offrant des niveaux de remboursement de plus en plus élevés. Le plafonnement présente toutefois un risque majeur : « Si les opticiens ne jouent pas le jeu, c’est le consommateur qui sera désavantagé », craint Sophie Cremière-Bouxin, chargée d’études juridiques assurance des personnes pour le Gema (Groupement des entreprises mutuelles d’assurance). Pour les médecins généralistes, l’idée est davantage de « les inciter à adhérer au contrat d’accès aux soins afin que leurs patients puissent être mieux remboursés des dépassements d’honoraires autorisés ».

Les complémentaires santé responsables ont été créées en 2006. Leur statut leur permet d’avoir un traitement fiscal avantageux. En contrepartie, elles doivent « répondre à un certain nombre d’exigences », rappelle Roxane Delamare, responsable marketing d’AcommeAssure.com, répondant à deux principes : la solidarité et la responsabilité. Elles doivent assurer « tout le monde sans distinction » et « inviter l’assuré à une consommation raisonnable ». Cela se traduit par une franchise de 1 euro sur les consultations médicales et l’achat de médicaments.

Des remboursements encadrés pour améliorer l’accès aux soins

Le décret du 18 novembre 2014 relatif au contenu des contrats d’assurance maladie complémentaire introduit également une notion « d’amélioration de l’accès aux soins », selon Roxane Delamare. Les seuils de remboursement mis en place vont garantir une couverture minimale pour tous les assurés. Les mutuelles responsables devront, selon le décret, « couvrir l’intégralité de la participation de l’assuré sur les tarifs de prise en charge par l’assurance maladie obligatoire pour l’ensemble des dépenses de santé », à quelques exceptions près (homéopathie, frais de cure thermale…).

Pour Maud Schunt, responsable assurances de personnes au Gema, les nouvelles obligations s’inscrivent dans une démarche globale ayant pour but de « permettre un meilleur accès aux soins ». « D’autres réformes majeures y contribuent également : la réforme de l’aide à la complémentaire santé (ACS) et celle de la généralisation de la complémentaire santé collective d’entreprise. », précise-t-elle.

Quel impact sur les cotisations payées par l’assuré ?

Reste à savoir comment le marché de l’assurance va réagir à ces nouveautés. A ce stade, le renforcement des contraintes aurait pu déboucher sur une « plus grande standardisation des contrats », selon Roxane Delamare, mais elle observe que, depuis leur entrée en vigueur, « les différences de garanties et de tarifs sont réelles d’une formule à l’autre ». Cela pourrait également favoriser l’apparition des surcomplémentaires : une deuxième mutuelle qui permettrait de rembourser toute la partie non-couverte à cause des nouveaux plafonds. Dans ce cas, l’objectif de baisse des tarifs pour l’assuré serait loin d’être atteint.

En termes de tarif, deux tendances vont se confronter. Si le plafonnement des remboursements pourrait faire baisser les cotisations, les nouvelles obligations entrant en vigueur le 1er avril 2015 seraient également susceptibles d’augmenter les frais de gestion et donc, potentiellement, les primes.

 


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La carte des intempéries de mars 2015

Le mois de mars figure parmi les plus cléments au plan climatique depuis presque un an. Le mois de mars figure parmi les plus cléments au plan climatique depuis presque un an.

Bien que mortel, l’épisode des grandes marées et les intempéries corses n’a pas occasionné de dégâts matériels de grande ampleur. De quoi faire de mars 2015 l’un des mois les plus cléments au plan climatique depuis presque un an.

Aucun évènement de grande ampleur n’est venu frapper le sol français au cours des trente derniers jours hormis quelques épisodes de faible intensité. En Corse, les deux départements ont subi durant 48 heures de fortes précipitations, provoquant localement quelques inondations, en particulier au sud de Bastia. Deux personnes ont néanmoins trouvé la mort, surpris par la montée des eaux. Au plan matériel, plusieurs routes ont été coupées en raison d’éboulements et de chutes d’arbres mais les dégâts restaient circonscrits.

Vague-submersion sur les littoraux

Autre fait climatique à retenir sur la période, celui des grandes marées qui ont concerné les littoraux des côtes Atlantique et de la Manche le week-end du 20 mars.

De forts coefficients de marée ont été recensés sur le littoral. Lors de la « marée du siècle », point culminant de cet événement astronomique, les coefficients ont atteint 119 sur une échelle de 120, entraînant localement plusieurs submersions. Deux pêcheurs ont également perdu la vie en Gironde et en Bretagne.


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