assurances

Nomination : Céline Paduan, directrice adjointe des services assurances de SPB

SPB

Céline Paduan est promue directrice adjointe des services d’assurance chez SPB.

Le courtier gestionnaire SPB, spécialiste des assurances affinitaires, nomme Céline Paduan au poste de directrice adjointe des services d’assurance aux côtés de Christelle Legrix, directrice.

Céline Paduan va “superviser les sites d’Alençon, de Levallois-Perret et s’appuiera sur les responsables des opérations des sites de Berne, de Lisbonne et de Tunis“, indique SPB dans un communiqué.

Entrée en 2006 chez SPB, Céline Paduan a été en charge du pôle de gestion téléphonie puis du département banque.


News Assurances Pro

Assurances : hausse des tarifs modérée en 2015

Les tarifs des assurances auto et habitation devraient progresser de 0 à 3% l’an prochain, selon une étude du cabinet Facts & Figures diffusée le 28 août 2014. Toutefois, les écarts de prix entre les assurés devraient se creuser.

des piles d'argent

Les prix des assurances ne devraient pas beaucoup augmenter l’année prochaine. Au 1er janvier 2015, la hausse tarifaire pourrait se limiter de 0 à 2% en assurance automobile et entre 1 et 2% en assurance habitation, pronostique le cabinet Facts & Figures dans la 4ème édition de son baromètre annuel sur les assurances dommages présenté le 28 août 2014.

 
Cette tendance s’explique par la forte concurrence du marché. Facts & Figures souligne d’ailleurs que les augmentations annoncées ces dernières années n’ont été qu’en partie appliquées. « Le consommateur ne subit plus des hausses de tarifs trop importantes », constate le cabinet. Les assureurs n’ont non seulement aucune envie de perdre des parts de marché mais surtout, ne veulent pas se retrouver avec les seuls « mauvais risques » sur les bras, les bons profils d’assurés étant partis chez le concurrent. La Maaf et la Matmut viennent ainsi d’annoncer coup sur coup un gel des tarifs de leurs assurances auto en 2015.

Une modération tarifaire affichée, mais pas forcément réelle. « La notion de « hausse moyenne de tarif » au sens « référence » et « monolithique » du terme disparait. L’heure est désormais à une segmentation et une démutualisation nettement plus accentuées des tarifs », pointe le baromètre Facts & Figures. Pour attirer des clients, les assureurs n’hésitent pas à offrir des rabais ou des « mois gratuits » aux nouvelles affaires et se rattrapent sur les contrats en portefeuille.

La fidélité de l’assuré et son niveau de multi-équipement (le nombre de garanties souscrites) entrent également en jeu. Tout comme sa consommation du risque (« petit » ou « gros » rouleur en auto…). L’exposition locale au risque climatique et au vol sont aussi pris en compte. Dans l’habitation, la hausse des tarifs pourrait ainsi atteindre 3 à 4%, voire jusqu’à 10%, si le bien est situé dans une zone exposée aux vents ou aux inondations. Dans l’automobile, Facts & Figure s’attend à « une surveillance accrue des portefeuilles avec une résiliation des risques jugés durablement non rentables (ou trop risqués) pour les assureurs ».

 

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Carnet : Décès de James Schiro, ancien patron de Zurich Assurances

Zurich InsuranceCarnet : Décès de James Schiro, ancien patron de Zurich Assurances

L’Américain James Schiro, l’ancien patron de l’assureur Zurich, est décédé le 13 août à l’âge de 68 ans, selon un avis de décès publié lundi dans la presse suisse.

James Schiro a travaillé au sein de l’assureur zurichois de 2002 à 2009, d’abord en tant que directeur financier et ensuite comme directeur général. Sous sa direction, le groupe a renoué avec la rentabilité et a réussi à se redresser.

“Grâce à la clairvoyance et à la discipline qu’il a instaurées dans le groupe, Zurich était bien préparé à relever les défis de la crise financière“, écrit l’assureur dans son faire-part publié dans la “Neue Zürcher Zeitung“.

James Schiro a contribué à faire de Zurich le plus grand assureur de Suisse. Il a laissé en 2009 sa place de directeur général à Martin Senn pour partir à la retraite. Après avoir quitté Zurich, James Schiro a notamment siégé aux conseils d’administration de Philips, PepsiCo et Goldman Sachs. Il avait démissionné le mois dernier de son poste chez Goldman Sachs afin de suivre un traitement contre le cancer.

James Schiro est né en 1946 à New York. Avant d’entrer chez Zurich Insurance, il a travaillé durant 34 ans au sein de l’entreprise américaine de conseil et d’audit PricewaterhouseCoopers (PwC).

Genève, 18 août 2014 (AFP)


News Assurances Pro

Loi Hamon et assurances : « Plus de liberté mais à quel prix ? »

AVIS D’EXPERT – Si la loi sur la Consommation, adoptée le 13 février 2014, prévoit la mise en place de mesures en faveur du pouvoir d’achat, le texte pourrait se traduire par une baisse de la qualité de l’offre et une hausse des prix pour les assurés, selon Christelle Rancev, « supervising manager » chez Périclès Consulting.

Christelle Rancev

La loi relative à la Consommation, votée le 13 février 2014, vise à renforcer le pouvoir des clients et à soutenir la consommation. Parmi les mesures de ce texte défendu par l’ex-ministre délégué à la Consommation Benoît Hamon (devenu ministre de l’Education dans le gouvernement de Manuel Valls), la plus emblématique reste celle des actions de groupe, qui permettent à des particuliers d’aller collectivement en justice afin d’éviter de mener individuellement des démarches lourdes et bien souvent sans résultats.
A la différence des Etats-Unis, l’action de groupe ne pourra faire valoir qu’un préjudice économique et non moral. Pour éviter toute dérive, l’action sera cadrée et menée par l’une des 15 associations de consommateurs agréées par l’Etat. Outre cette disposition emblématique, la loi Hamon instaure des nouveautés en matière d’assurance.

 

Des assurés plus libres

A tout moment à l’issue de la première année d’assurance, les assurés pourront désormais résilier leur contrat d’assurance automobile ou multirisque habitation. L’effet attendu de cette mesure est de renforcer la concurrence sur les contrats d’assurance afin de faire baisser les prix et de les rendre plus attractifs.
Par ailleurs, pour limiter la multi-assurance, à l’instar de l’extension du délai de rétractation de 7 à 14 jours calendaires pour les biens de consommation, le souscripteur d’un contrat d’assurance « affinitaire » (lié à l’achat d’un produit ou d’un service) aura désormais 14 jours pour analyser la couverture offerte par le contrat et renoncer à la partie du contrat présentant une redondance de garantie. L’assureur sera alors tenu de rembourser le montant de la prime dans un délai de 30 jours à partir de la prise d’effet de la renonciation.

En matière d’assurance automobile, les assurés sont déjà libres de faire réparer leur véhicule dans le garage de leur choix. Les assureurs seront dorénavant tenus de communiquer clairement sur le droit des assurés à s’orienter vers le garage qu’ils préfèrent.

En matière d’assurance emprunteur, les assurés auront désormais une année pour trouver, dans les mêmes conditions de garanties, une assurance moins chère. L’effet attendu de cette mesure est une baisse à terme du coût de l’assurance emprunteur de l’ordre de 0,15%.

 

Un risque de descente en gamme

La loi Hamon devrait donner une nouvelle dynamique au marché de l’assurance. Les offres de produits vont probablement se révéler plus compétitives en termes de prix et de distribution avec le développement de la vente directe sur Internet.

Concernant les services, on peut s’attendre, toutefois, à un appauvrissement de l’accompagnement et du suivi client, notamment en matière de gestion courante et de gestion des sinistres, justifié par une baisse des tarifs. Les clients iront de fait davantage vers les assureurs qui auront déjà acquis un fort niveau de service et de satisfaction client.

 

 Une fragilisation de la relation client

Toutes les mesures en faveur d’une plus grande liberté de choix lors de la souscription de contrats d’assurance devront faire l’objet de communications de la part des assureurs auprès de leurs clients. A chaque envoi de cotisation annuelle, il sera rappelé aux clients leur droit de résiliation infra-annuelle.

Leur liberté de choix de réparateur devra être mentionnée lors de la souscription et reprise dans la déclaration de sinistre ainsi que dans les avis d’échéance annuels des cotisations.
Pour les assurances « affinitaires » (extension de garantie, assurance voyage…), l’assuré se verra rappeler ses droits, délais de renonciation et de remboursement. Autant d’occasions de communications qui rendront les clients plus volatils et les amèneront à comparer les offres pour profiter de la compétitivité prix.

 

Vers une hausse des prix ?

La libéralisation du marché de l’assurance induite par les mesures de la loi Hamon va impliquer une augmentation des coûts d’acquisition et de fidélisation pour les assureurs. Quel sera alors le véritable effet de la loi sur les prix ? Le risque pour les clients de se voir confrontés à une hausse des prix pour une offre de produits et services limitée est réel.

 


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Assurances : bientôt un constat amiable sur smartphone ?

Il sera peut-être possible demain de remplir et d’envoyer un constat d’assurance à l’amiable via son téléphone. Les assureurs français réfléchissent à développer une application mobile proposant ce service. Un prototype baptisé « E-constat » a déjà été conçu par l’agence Touticom pour le compte d’Euresa, un groupement d’intérêt économique (GIE) rassemblant 14 assureurs européens dont 3 mutuelles hexagonales (Maif, Macif et Matmut).

Disponible en quatre langues (espagnol, français, italien et néerlandais), il couvre les accidents matériels et peut fonctionner sur deux smartphones en même temps. « Le prototype Euresa nourrit actuellement une réflexion commune entre la Fédération française des sociétés d’assurances (qui rassemble les compagnies, NDLR) et le Groupement des entreprises mutuelles d’assurances (qui représente les mutuelles, NDLR) concernant l’opportunité de développer une telle application sur le marché français », annonce un communiqué de l’Euresa publié le 31 mars 2014.

Le prototype E-constat offre plusieurs fonctionnalités, comme la géolocalisation, la récupération automatique des données relatives à l’identité de l’assuré, aux références du contrat, au véhicule et au conducteur via la lecture d’un QR code, ou encore une assistance à la réalisation du croquis de l’accident. Une fois les informations saisies, un constat amiable est généré automatiquement au format PDF, selon un visuel et un contenu strictement identique au standard du constat papier. Plus de sept testeurs français de l’E-constat sur dix se déclareraient satisfaits, selon un sondage mené en octobre 2013 par le spécialiste des tests Axance.

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