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La LMDE offre à ses assurés un bilan de santé connecté gratuit

Les assurés de la principale mutuelle étudiante, la LMDE, et les adhérents de la complémentaire santé Intériale ont désormais accès à une cabine connectée leur permettant de réaliser eux-même un bilan de santé. Pour l’instant, cette expérience n’est encore possible qu’à Paris.

La LMDE et Intériale proposent désormais à leurs assurés une cabine connectée pour réaliser un bilan de santé.

 

La principale mutuelle des étudiants, la LMDE, saute le pas de la médecine connectée. De retour aux mains des étudiants après une année de gestion compliquée, la LMDE a décidé de proposer à ses affiliés une cabine de télésanté.

En d’autres termes, une cabine connectée qui vous permet de réaliser vous-même un bilan de santé à l’aide d’un logiciel vidéo explicatif. Depuis le 4 janvier 2016, elle est accessible aux assurés de la LMDE et à ceux de la mutuelle santé Intériale, l’organisme complémentaire qui a pris le relais de la MGEN depuis quelques mois. “Grâce à cette innovation, les adhérents des deux mutuelles, étudiants, fonctionnaires du ministère de l’Intérieur et agents territoriaux, peuvent dès aujourd’hui bénéficier d’un suivi de santé régulier, rapide et totalement gratuit“, se félicite la Sécurité sociale des étudiants dans un communiqué diffusé le 1er février. En effet, vous n’aurez aucun frais à avancer, le bilan de santé étant pris 100% en charge par votre mutuelle. “Les réflexes de dépistage et de prévention se sont amoindris par faute de temps, de moyens ou en raison de l’isolement de certains lieux d’habitation. La cabine de e-santé est un dispositif visant à pallier ce problème d’accès à un bilan de santé ou à une consultation médicale“, détaille la LMDE.

Détecter des pathologies de façon autonome et confidentielle

La machine vous propose plusieurs programmes plus ou moins approfondis : en fonction de votre choix, comptez 10 à 30 minutes. “Guidé étape par étape, vous procédez de façon autonome à un dépistage de diverses pathologies courantes ou plus rares“, explique la LMDE. La cabine vous permet ainsi de détecter d’éventuels troubles de l’audition, de la vue, de l’alimentation ou encore du rythme cardiaque en mesurant votre tension, votre masse corporelle, votre température, votre pulsation cardiaque et enfin votre taux d’oxygène dans le sang. Point important, l’ensemble des données récoltées sont strictement confidentielles et anonymes.
Si l’expérience vous tente, rendez-vous dans la seule agence LMDE qui propose pour l’instant ce dispositif connecté au 7 rue Danton – 75006 PARIS – entre 9h et 16h30. Vous pouvez par ailleurs prendre rendez-vous en amont sur Internet.

Améliorer la prévention et l’accès aux soins

Pour les initiateurs du projet, c’est l’occasion “d’évaluer l’attractivité du projet, les motifs de consultation et l’impact sur la santé des populations couvertes par les deux mutuelles“. Cela permettra également d’enrichir les programmes d’accompagnement en matière de prévention, chers à la LMDE. “A l’heure où 35% des jeunes renoncent à des consultations médicales, notre rôle est de multiplier les initiatives pour renforcer l’accès aux soins“, indique le président de la LMDE, Romain Boix. Pour celui d’Intériale, Pascal Beaubat, “cette innovation concrétise la vocation de notre groupe mutualiste à veiller sur le capital santé de manière simple, pratique et accessible financièrement“.

Les dirigeants des deux organismes le promettent, si l’expérimentation fonctionne, d’autres cabines de e-santé verront le jour dans les agences du réseau d’Intériale et de LMDE dispatchées sur l’ensemble du territoire.


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Pourquoi les médecins pourraient proposer le tiers-payant intégral aux assurés

La censure du Conseil constitutionnel sur la généralisation du tiers-payant complique la donne. D’un côté, les complémentaires santé sont obligées d’élaborer un outil pour le proposer, de l’autre les médecins n’ont aucun devoir de l’offrir à leurs patients. Pourtant, ces professionnels vont être poussés à le faire d’ici 2017. Explications.

Les complémentaires santé travaillent sur un outil simple et efficace pour pousser les médecins à l'utiliser et à pratiquer un tiers-payant intégral.

 

Les complémentaires santé sont à l’œuvre. En effet, ce n’est parce que le Conseil constitutionnel a censuré une partie de la généralisation du tiers-payant une semaine plus tôt que la partie s’achève. Le sujet est en réalité beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît.

>> Pourquoi une partie du tiers-payant généralisé a été censurée

 

A l’issue de cette décision, la ministre de la Santé Marisol Touraine s’est exprimée dans un communiqué. Or une courte phrase montrait déjà les prémices de la complexité de cette affaire : « Les complémentaires santé auront l’obligation de le proposer [le tiers-payant, Ndlr] aux assurés dans le cadre des contrats responsables (plus de 90% des contrats). »

Une importante contradiction sur l’application

Oui, mais problème : d’un côté les mutuelles santé sont obligées de proposer une solution de tiers-payant dans le cadre des contrats responsables sous peine de perdre leur avantage fiscal, autrement dit pour la quasi-totalité des assurés, et de l’autre les médecins, grâce à la décision du Conseil constitutionnel, n’ont plus aucun devoir de pratiquer le tiers-payant sur la part complémentaire. Ce qui est purement contradictoire.

En d’autres termes, à compter du 30 novembre 2017, une fois que le tiers-payant sera généralisé à l’ensemble des assurés, vous allez consulter votre généraliste et régler 23 euros de consultation : l’avance de frais s’appliquera forcément sur les 15,10 euros remboursés par la Sécurité sociale, un euro de franchise demeurant quoi qu’il arrive à votre charge, mais qu’en est-il du ticket modérateur de 6,90 euros ? Deux possibilités : soit votre médecin vous propose le tiers-payant sur cette part complémentaire, soit il refuse. Mais quoi qu’il en soit, ce dernier gardera la main. Or, les complémentaires santé n’ont l’obligation que de proposer un outil de tiers-payant, pas de le faire appliquer. Vous serez donc tenu d’avancer ces 6,90 euros, que votre mutuelle vous remboursera ensuite, y compris si vous avez souscrit un contrat responsable.

Créer l’adhésion grâce à un outil efficace

Dès lors, on comprend mieux que la ministre de la Santé ait pris la décision du Conseil constitutionnel avec philosophie. En effet, soumis à obligation, les organismes complémentaires travaillent d’arrache-pied depuis des mois pour mettre en place un logiciel de tiers-payant efficace pour les professionnels de santé. « Nous avons entendu les doléances des médecins et nous travaillons au développement d’un outil commun, simple pour la gestion administrative avec une garantie de paiement et un engagement des mutuelles sur des délais restreints de remboursements, calqués sur ceux de la Sécurité sociale (7 jours maximum, Ndlr) », a confié à Toutsurmesfinances.com la Mutualité Française, également membre de l’association des complémentaires santé.

L’idée est alors très simple : créer l’adhésion volontaire des professionnels de santé à ce dispositif pour offrir un tiers-payant intégral aux assurés, plutôt que de les obliger par la loi. « Soyons pragmatiques, la loi peut difficilement fixer toutes les modalités techniques de tiers-payant avec les complémentaires. Nous proposerons en 2017 un fonctionnement simple aux professionnels de santé, qui les sécurise financièrement. C’est leur intérêt, dès lors qu’ils choisiront de pratiquer le tiers-payant pour la part complémentaire, et aussi celui de nos assurés qui pourront en bénéficier. Nos services se généraliseront en étant utiles », affirment de concert Pierre François et Jean-Paul Lacam, vice-présidents de l’association des complémentaires santé, aux côtés d’Emmanuel Roux, président de l’association et directeur général de la Mutualité Française.

« Chacun doit prendre ses responsabilités »

Concrètement, l’association planche sur plusieurs projets techniques pour améliorer le fonctionnement actuel du tiers-payant, en se basant sur le retour d’expérience des 130.000 professionnels de santé qui le pratiquent déjà en partenariat avec des mutuelles santé. Une première expérimentation est prévue au cours du premier semestre 2016 en vue de « préparer le déploiement des services en ligne, qui permettront aux professionnels de santé d’obtenir leur garantie, grâce à la vérification en ligne des droits du patient », précise l’association. Mais avant cela, un groupe de travail conjoint entre l’Assurance maladie et les organismes complémentaires doit remettre un rapport au ministère de la Santé avant le 27 février prochain.

« Chacun doit à présent prendre ses responsabilités : les complémentaires en mettant à disposition un outil de tiers-payant efficace, et les médecins en proposant ce service à leurs patients », affirme la Mutualité Française.


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Pourquoi seuls 3 assurés sur 10 ont résilié leur contrat avec la loi Hamon

Alors que la loi Hamon, qui permet la libre résiliation de son assurance au bout d’un an, est entrée en vigueur il y a plus d’un, seul un tiers des Français ont saisi l’opportunité de changer de contrat pour une économie de plus de 100 euros. Pourtant, la majorité d’entre eux savent qu’ils peuvent profiter de ce mécanisme. Explications.

Les Français connaissent bien la loi Hamon, mais au final l'utilisent peu.

 

Ce n’est plus à prouver, la libre résiliation de son contrat d’assurance au bout d’un an est connue des Français. Pourtant, les souscripteurs ne sont pas encore passés à l’étape suivante et n’ont pas franchi le cap de la résiliation. C’est ce que montre une nouvelle étude réalisée par le comparateur d’assurances en ligne Assurland.com publiée le 25 janvier 2016.

Ainsi, un an après l’entrée en vigueur de la loi Hamon, 74% des répondants la connaissent bien, 84,5% la percevant même « comme un véritable avantage », note l’étude. La libre résiliation représente en premier lieu l’occasion de réaliser des économies (76%), avant le bénéfice de meilleures garanties (12%) et d’un service client plus satisfaisant (8%). Par ailleurs, les assurés apprécient « d’être plus libres de faire jouer la concurrence », indique l’étude. Pourtant, malgré ces louanges, 69% des sondés indiquent ne pas en avoir profité pour changer de contrat d’assurance : 37% parce que leur assurance actuelle leur convient, 33% parce qu’ils n’ont pas pris le temps d’entamer les démarches et 12% parce qu’ils estiment qu’ils ne trouveront pas forcément mieux ailleurs.

Plus de 100 euros d’économie

Pour rappel, tout assuré peut désormais résilier son contrat auto, habitation, santé, au bout d’un an grâce à la loi Hamon, la seule condition à respecter étant un préavis d’un mois. Auparavant, il fallait impérativement attendre la date d’anniversaire du contrat.
Quant à ceux qui ont sauté le pas, l’économie réalisée n’est pas négligeable. 61% ont ainsi gagné plus de 100 euros sur une année d’assurance. Autre avantage, se désengager de son précèdent contrat a été plus facile pour 39% des interrogés grâce à la loi Hamon. Par ailleurs, bien que le taux reste faible, 5% des assurés ont obtenu de meilleures garanties à l’issue de leur changement.

Cette nouvelle étude abonde dans le sens d’un sondage réalisé une semaine auparavant par OpinionWay pour un autre comparateur en ligne, LeLynx.fr. Là aussi, les répondants affirmaient bien connaître les possibilités offertes par la loi Hamon, mais n’avaient pas pour autant franchi le cap de la résiliation. De même, le gain d’économies et l’obtention de meilleures garanties étaient cités comme principaux moteurs pour le tiers des assurés qui ont acté une rupture de contrat. Selon LeLynx.fr, ce peu d’enthousiasme dans les faits résultait d’un besoin d’accompagnement des Français dans leurs démarches administratives de résiliation.

Première vague de résiliation fin 2015

Autre argument valable, 46% des résiliations ont eu lieu en septembre, octobre et novembre 2015 d’après Assurland.com. La première vague de résiliation étant passée, l’engouement s’est peut être atténué en ce début d’année. Quoi qu’il en soit, sachez que c’est à votre nouvel assureur de réaliser les démarches auprès de l’ancien : n’hésitez donc pas à le lui demander pour changer d’assurance sans vous encombrer de paperasse.

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Internet, objets connectés, contrats sur-mesure : les nouveautés de la Macif pour ses assurés

La Macif entame un grand chambardement. Le groupe mutualiste a annoncé plusieurs changements qui impacteront directement les assurés pour les cinq années à venir : souscription entièrement sur Internet, objets connectés, contrats sur-mesure… Le point sur le grand virage de l’assureur niortais.

Le groupe mutualiste Macif revoit son organisation et plusieurs changements vont impacter les sociétaires.

 

La Macif donne un grand coup de pied dans sa propre fourmilière. L’assureur niortais a présenté les grandes lignes de son nouveau plan stratégique pour les cinq années à venir (2016-2020) mardi 26 janvier 2016. Plusieurs innovations sont directement liées à la relation entre le groupe mutualiste et ses adhérents. Objectif : atteindre 5,5 millions de sociétaires d’ici 2020, contre 5 millions actuellement.

Des tarifs plus compétitifs

Pour pouvoir envisager des changements, le groupe devait d’abord se redresser financièrement. C’est désormais chose faite. « Ces dernières années, nous ne pouvions plus être compétitif sur les tarifs proposés à nos assurés. A présent, c’est de nouveau possible et nous souhaitons proposer des tarifs moins chers que la plupart des acteurs du marché », indique le directeur général du groupe Macif, Jean-Marc Raby. Ce dernier rappelle par ailleurs que la Macif, en tant que groupe mutualiste, n’a pas de compte à rendre à des actionnaires et ne possède pas d’intermédiaire. Elle peut à ce titre « redistribuer les gains à nos sociétaires directement ». Les assurés devront encore attendre avant de voir cette promesse se concrétiser : si les primes auto baissent de 0,3% et jusqu’à plus de 1% avec l’effet bonus en 2016, celles en assurance habitation et en santé augmentent respectivement de 3% et de 0,9%.

Entrée dans l’ère numérique

Par ailleurs, si l’assureur veut conserver et fidéliser son portefeuille d’adhérents, notamment avec l’entrée en vigueur de la libre résiliation au bout d’un an, il n’a pas d’autre choix que d’innover. « Même si nous n’avons pas encore de recul précis sur les effets de la loi Hamon, il est certain que le marché est plus volatile et que les usages évoluent. La fidélisation passe aussi par les services proposés à nos sociétaires », estime Jean-Marc Raby. Et justement, la Macif prend le virage du numérique pour devenir « un e-mutualiste ». « Nous pouvons dire que nous rattrapons aujourd’hui notre retard en la matière », avance le directeur général du groupe.

Concrètement, le site internet de la Macif sera mis à jour en temps réel et les assurés pourront désormais souscrire un contrat en ligne « de A à Z » sans passer par un conseiller. Cette automatisation s’appliquera aux contrats de base, auto, habitation ou encore protection juridique et dans une moindre mesure aux couvertures santé. « Ce sont des contrats qui se souscrivent facilement et qui ne nécessitent pas un besoin de conseil trop important », note le président du groupe Macif, Alain Montarant. Par ailleurs, « beaucoup d’éléments de gestion de ces contrats pourront se faire directement sur Internet », ajoute ce dernier. La Macif vise ainsi un taux de souscription entièrement via ce canal de 10% d’ici 2020, contre 1% actuellement. Pour ce faire, une plateforme dédiée sera mise sur pied prochainement.

Vers du sur-mesure grâce aux objets connectés

Plus surprenant, le groupe mutualiste compte se placer sur le marché de la segmentation. Autrement dit, établir des contrats sur-mesure en fonction du profil de l’assuré et du risque qu’il représente. Pour ce faire, la Macif compte utiliser les objets connectés et plus largement « des outils conviviaux et simples pour obtenir des données sur les habitudes de l’adhérent et estimer au plus juste le risque, et donc ajuster le tarif en fonction », explique Jean-Marc Raby. Le directeur général cite ainsi en exemple la domotique pour prévenir le risque d’incendie ou encore les boîtiers installés dans les voitures qui permettent de savoir de façon précise le type de conduite de l’assuré. « Cela pourra notamment bénéficier aux jeunes conducteurs. Nous pourrons ainsi restituer une partie de la prime. » Le président du groupe nuance cependant ce virage : « Nous restons mutualistes, l’approche segmentaire sera rationnelle, il ne s’agit pas de faire payer plus les personnes à risque ou de ne plus les assurer. »

Des horaires plus souples

Attention, cela ne signifie pas que les autres canaux seront mis de côté. « Nous voulons améliorer la relation client de manière globale et atteindre un taux d’efficacité de 90%, à savoir 9 appels sur 10 satisfaits, une attente réduite aux guichets physiques, et un délai maximum prochainement fixé de réponse au téléphone et sur Internet », avance Jean-Marc Raby. Ainsi, sur les 500 agences que compte la Macif, une centaine sera déplacée dans des lieux plus stratégiques et les horaires d’ouverture deviendront plus flexibles. Par ailleurs, grâce à une gestion plus globale, un assuré pourra obtenir les mêmes services quelle que soit l’agence où il se présente.

Une refonte des contrats auto, habitation, santé

Les offres seront également révisées régulièrement. « Chaque année, nous reverrons les contrats habitation, auto, santé en vue de les améliorer et de les adapter à la vie de nos sociétaires. Nous serons dans une démarche proactive : l’assuré sera régulièrement contacté pour ajuster ses contrats en fonction de ses besoins et non l’inverse », se félicite Jean-Marc Raby.

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L’Olivier baisse ses tarifs de 2% pour les nouveaux assurés et offre des bonus de franchise

La compagnie d’assurance en ligne L’Olivier a annoncé une diminution de 2% en moyenne sur les tarifs des nouveaux contrats souscrits en 2016. Pour les assurés fidèles, une baisse de franchise allant de 15 à 50% sera appliquée progressivement, pour tout renouvellement d’assurance auto à compter de janvier 2016.

L'assureur en ligne L'Olivier a annoncé une baisse de 2% pour toute nouvelle souscription en 2016 d'un contrat auto et des bonus de franchise.

 

Bonnes nouvelles en perspective pour les souscripteurs de contrats d’assurance auto L’Olivier. Pour attirer de nouveaux assurés, la compagnie d’assurance en ligne a décidé d’opérer une baisse de ses tarifs de l’ordre de 2% en moyenne sur les nouveaux contrats souscrits.

Pour les adhérents fidèles qui renouvellent leur assurance auto à compter de janvier 2016, L’Olivier diminue le montant des franchises. La baisse se montera à « 15% la première année, 30% la deuxième année et 50% à partir de la troisième année », précise l’assureur direct. A noter que cette réduction court pour l’année à venir dès l’échéance anniversaire du contrat et correspond aux franchises des garanties vol, incendie, tempête, forces de la nature, attentats, actes terroristes et dommages tous accidents. Attention, seuls « les assurés sans sinistre responsable ou partiellement responsable survenu pendant la période de référence et sans mise en demeure pour non-paiement de prime émise » pourront profiter de ce bonus.

La compagnie présente sur Internet souhaite ainsi « maintenir le pouvoir d’achat et sécuriser le budget de ses assurés » dans un contexte de concurrence accrue du marché avec l’entrée en vigueur de la libre résiliation au bout d’un an inscrite dans la loi Hamon et la présence d’une multitude de comparateurs. « Janvier n’est plus la date historique d’échéance des différents contrats d’assurance. Aujourd’hui, chacun peut quitter son assureur sous un mois sans attendre la date d’anniversaire », appuie le directeur général de L’Olivier Pascal Gonzalvez.

L’augmentation moyenne des tarifs d’assurance auto se situe à 1% en 2016. Selon le fondateur du cabinet de conseil Facts & Figures Cyrille Chartier-Kastler, la loi Hamon a en effet sa part de responsabilité dans l’évolution contenue des primes cette année : « La profession ne peut plus se permettre d’afficher des taux de hausses supérieures (à 1%, Ndlr), car ceux-ci conduisent à des résiliations ou des renégociations. » De son côté, le fondateur du comparateur Assurland.com Stanislas di Vittorio évoque « la diminution du nombre d’accidents ces quinze dernières années » qui compense « le renchérissement de la réparation des voitures ».


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