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Courtage : Assu 2000 passe les 300.000 contrats auto en portefeuille

Le groupe Assu 2000 (Assu 2000, Euro-Assurance, maXance, AutoFirst) vient d’annoncer qu’il avait franchi les 300.000 polices automobiles en portefeuille. 

Avec 302.823 polices automobile en portefeuille, le groupe Assu 2000 passe un seuil symbolique et revendique sa place parmi les acteurs majeurs du secteur, annoncant qu’il “pourrait théoriquement se hisser parmi les 20 premières compagnies” hexagonales sur le marché auto.

Le courtier vient également d’annoncer qu’il avait récemment passer la barre des 80.000 polices moto et cyclo avec 80.127 contrats en portefeuille. “Le groupe poursuit sa politique d’investissement afin de renforcer sa présence via son mode de distribution multicanal, comme en témoigne l’acquisition d’Autofirst, courtier essentiellement grossiste, en avril dernier”, peut-on lire dans un communiqué.

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Assurance auto : être indemnisé après des intempéries

Auto, moto : pourquoi tant de conducteurs non-assurés

Le nombre de voitures et de motos roulant sans assurance en France ne cesse d’augmenter depuis 2008. Les prix toujours plus élevés des contrats d’assurance n’aident pas à endiguer ce phénomène préoccupant.

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La hausse des prix de l’assurance automobile est-elle responsable de la non-assurance ? Il y aurait entre 370.000 et 740.000 véhicules circulant sans assurance en France, soit entre 1 et 2% du parc hexagonal. Le fonds de Garantie des Assurances Obligatoires des dommages (FGAO) a publié, le 10 avril 2014, les chiffres alarmants de la non-assurance routière pour l’année 2013.

Plus de 27.000 accidents impliquant des non-assurés en 2013

Le FGAO est une instance dont la principale fonction est d’indemniser les victimes d’accidents de la route dont l’auteur est soit inconnu, soit non-assuré. Il a traité 27.164 dossiers de non-assurance impliquant des dégâts matériels ou corporels en 2013, soit près de 6% de moins qu’en 2012. Le chiffre reste toutefois assez élevé et supérieur de 28% à son niveau de 2008. Plus spécifiquement, les dossiers ouverts pour dommages corporels sont en hausse de 8,5% depuis 2009 alors que les accidents corporels ont baissé de 22% en France sur la même période.

Phénomène plus marqué chez les jeunes conducteurs

Près de 60% des conducteurs non-assurés ont moins de 35 ans, selon les chiffres du FGAO. Un étude Opinion Way pour la Macif parue en octobre 2013 dévoile pour sa part que 28% des jeunes conducteurs (moins de 30 ans) seraient prêts à prendre la route sans être assurés. Ces deux chiffres préoccupants s’expliquent en partie par les tarifs très élevés pratiqués sur les publics plus jeunes : les moins de 30 ans payent en moyenne 573 euros par an pour leur assurance contre 532 euros en moyenne. Les conducteurs de moins de 35 ans sont d’ailleurs 55% à trouver leur contrat trop cher.

Le début de la crise financière, en 2008, marque aussi le début de l’augmentation du nombre de non-assurés sur les routes françaises. Parallèlement, les prix des contrats n’ont pas baissé et il devient fatalement de plus en plus difficile de s’assurer pour de nombreux automobilistes. L’ancien ministre délégué à la Consommation Benoit Hamon a introduit dans sa loi du 17 mars 2014 une mesure qu’il espère décisive pour faire baisser les prix du marché : la libre résiliation des contrats au bout d’un an de souscription.

Les dangers de la non-assurance

Cependant, la non-assurance ne s’explique pas uniquement par les tarifs trop élevés du secteur : selon Jean-Baptiste Le Dall, avocat spécialisé en droit automobile, si les usagers roulent sans assurance, c’est « parfois parce qu’ils rencontrent des difficultés financières, mais le plus souvent, c’est parce qu’ils n’ont pas ou plus le permis et qu’ils ne peuvent donc souscrire d’assurance ».

« Conduire sans assurance est souvent révélateur de comportements à risques », pour le FGAO. C’est même devenu un « enjeu majeur en matière de sécurité routière », les conducteurs non-assurés se révélant « plus dangereux que les autres, en particulier parce qu’ils cumulent les infractions ».

 


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Assurance auto : la discrimination tarifaire autorisée

Mieux vaut avoir un emploi pour assurer sa voiture. Voilà la conclusion qui ressortait de l’enquête menée par le magazine Autoplus en octobre 2012. S’appuyant sur ce constat le député UMP de Savoie Dominique Dord a déploré les différences de tarifs pouvant atteindre 33% sur un même contrat à la seule différence du statut professionnel de l’assuré.

L’enquête indique en effet que les chômeurs payent bien plus cher leur assurance automobile que les salariés. Dominique Dord dans une question parue au Journal Officiel le 7 janvier 2014, a demandé au ministre de l’Economie sociale et solidaire et de la Consommation ce qu’il « entend mettre en œuvre pour mettre un terme à cette discrimination ».

La réponse de Benoît Hamon a été publiée au Journal Officiel (JO) le 21 janvier 2014. Dans celle-ci le ministre a rappelé que la libre tarification est l’un des principes de base de la réglementation européenne sur l’assurance. « Il appartient donc aux seules entreprises d’assurance de fixer le montant de leurs primes en fonction de leur analyse technique des risques et de la politique commerciale qu’elles comptent mettre en œuvre », a t-il ajouté. Par conséquent le gouvernement ne peut pas intervenir auprès des sociétés d’assurance pour lutter contre ce type de discrimination.

Toutefois le ministre est revenu sur la possibilité que « quiconque ne trouvant pas à s’assurer sur le marché de l’assurance automobile peut saisir le bureau central de tarification (BCT) ». Le BCT doit fixer le montant de « la prime moyennant laquelle l’assureur choisi par l’automobiliste est tenu de garantir le risque », a conclu Benoît Hamon.

Lire aussi : Loi Hamon : la libre résiliation des contrats d’assurance adoptée

 


Tout sur l'assurance

Assurance auto, habitation : jusqu’à 5% de hausse des tarifs en 2014

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Les primes d’assurance augmenteront l’an prochain. Si les majorations pour les assurances auto seront modérées, elles seront plus marquées pour l’habitat, selon Les Echos.

D’une manière générale, les tarifs des assurances habitation et automobile augmenteront en 2014. C’est la conclusion de l’étude des prix des principaux assureurs compilés par Les Echos. La hausse des primes serait comprise entre 0 et 2,8% pour l’assurance automobile et entre 2,5 et 5% pour l’habitat.

Une hausse modéré dans l’automobile

A la fin de l’été, la Maif et la Maaf annonçaient successivement le gel de leurs tarifs pour 2014. Grâce à des bons résultats en 2012, la Maaf va même plus loin et proposera une baisse de ses tarifs pour les nouveaux clients en 2014. Cependant, les évolutions de prix pour ces deux mutuelles ne reflètent pas la tendance générale, orientée à la hausse. Si la plupart se contenteront d’une augmentation relative, AXA France se démarque avec une hausse des tarifs de 2,8%. Pour se justifier, l’assureur évoque le coût des réparations en constante augmentation. « Nous enregistrons une baisse du nombre de sinistres matériels de l’ordre de 1 à 2 %, mais aussi une progression du coût des réparations de l’ordre de 2 à 3 % », explique dans les Echos Jacques de Peretti, directeur général d’AXA particuliers-professionnels.

D’autres ont préféré limiter l’augmentation pour survivre dans ce marché ultra compétitif. Sans doute gêné par les annonces précoces de la Maaf et de la Maif. Ainsi, la Macif se contente d’une majoration de 0,5% et Swiss Life se limite à une hausse de 1%. Néanmoins, la multiplication des sinistres corporels lourds inquiète les assureurs. « A fin octobre, nous comptabilisons déjà pour cette année neuf sinistres supérieurs à 5 millions d’euros, alors que c’était exceptionnel il y a quelques années », confirme aux Echos Catherine Touvrey, directrice générale déléguée en charge des métiers de la Macif.

Les évènements climatiques ont coûté cher en 2013

Pour les assurances habitation, les hausses seront bien plus significatives. La Maaf, là encore, figurera parmi les moins gourmands du marché avec une hausse de 2,5%. En revanche, AXA France et Swiss Life France affichent des tarifs majorés de 4 à 5%. Pour expliquer cette hausse généralisée, les assureurs s’appuient sur la météo peu clémente en 2013. Grêle, inondations, tempête… des intempéries qui, mises bout à bout, « vont coûter au marché presque aussi cher que tempête Xynthia de 2010 », indique Jacques de Peretti. Un constat qui n’est pas partagé par Asssurland. Le comparateur en ligne évoque dans un communiqué une année 2013 « très bonne année en matière de catastrophes naturelles ».

Pour le leader de la comparaison d’assurance en France sur Internet, ces hausses sont « injustifiées ». En automobile, « les prix devraient être stagnants voire en baisse » et en habitation « les prix devraient augmenter en ligne avec l’inflation (1,3% pour 2014, ndlr) », conclut Assurland.

 


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