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Réassurance : les profits devraient encore baisser en 2017, selon Fitch

La baisse des prix et des rendements financiers devrait continuer à peser sur la profitabilité des réassureurs mondiaux en 2017, selon l’agence de notation.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

L’appli Wecover, l’assurance auto collaborative pour faire baisser les prix

La start-up Wecover a l’ambition de mettre sur pied la première assurance auto collaborative. Dans un groupe restreint, chaque conducteur met au pot et constitue l’assurance de la communauté. A la fin de l’année, la somme est redistribuée aux membres. Explications.

L'application Wecover, coach de conduite personnalisé, a pour but de créer la première assurance auto collaborative.

 

En vacances ou même dans la vie quotidienne, un pot commun pour les achats est une pratique courante. Une jeune start-up, Wecover, souhaite adapter ce principe en créant la première assurance auto collaborative.

Le principe ? Réunir un nombre limité de très bons automobilistes à la conduite irréprochable qui rempliront un pot commun avec leurs cotisations. Celui-ci représentera le montant total de l’assurance pour la communauté. « Faire évoluer les conducteurs dans un groupe restreint accentue leur responsabilisation. Ils ont tout intérêt à être prudents », observe Adrien de Casabianca, chargé de communication à Wecover. L’objectif final étant de faire baisser le coût de son assurance auto. C’est là tout l’intérêt de cette assurance collaborative : en cas de bonne conduite, une partie des cotisations sera automatiquement reversée de manière égale entre les membres du groupe. « 50% des cotisations iront à l’assureur et 50% pourront être redistribués en fin d’année », ajoute Adrien de Casabianca.

Le concept n’est pas sans rappeler le Pay how drive, ou « Payer selon votre conduite ». Mais la start-up s’en défend : « La démarche n’est pas individualisée : si un conducteur du groupe subit un sinistre, la somme sera déduite du pot. Mais à la fin de l’année, la somme restante sera répartie entre la totalité des membres. La responsabilité est diluée dans le groupe. »

Repérer les bons conducteurs

Encore faut-il identifier les bons conducteurs. La jeune entreprise a tout prévu : celle-ci a décidé de mettre au point une application, « Wecover by GECO », qui consiste en un coach de conduite personnel. « Créée il y a deux ans, elle a entièrement été revue et enrichie dans la perspective d’adhérer au futur produit d’assurance », avance Adrien de Casabianca. Téléchargeable sur Android et Iphone, elle analyse la façon de conduire au quotidien grâce aux capteurs du smartphone : variations de vitesse, accélérations, décélérations, freinages et coups de volants. « Après chaque trajet, Wecover by GECO communique un score de conduite et de nombreux conseils personnalisés pour s’améliorer, et ainsi réduire son risque de sinistre », explique la start-up. Autre fonctionnalité : des astuces pour baisser sa consommation de carburant. « Par exemple, réduire sa vitesse pour au final ne perdre que quelques minutes sur son trajet », explique Adrien de Casabianca. Lors de la première utilisation, vous devez paramétrer les caractéristiques de votre véhicule (citadine, 4×4, etc. puis le modèle) et adhérer à un groupe (jeune conducteur, citadin, grand rouleur…). Ne reste plus qu’à l’activer et à prendre le volant.

Pour accélérer les bons comportements sur les routes, l’utilisateur pourra au jour le jour consulter son historique et son classement par rapport aux autres automobilistes de son groupe. A partir des différentes notations des membres d’un même groupe, l’application vous informe sur l’économie d’assurance générée par la conduite vertueuse de tous.

Les contours de l’assurance collaborative

Pour l’instant, Wecover recense ce qu’elle nomme elle-même « les super-conducteurs » pour créer ses « groupes communautaires restreints ». « Entre 20 et 100 personnes », précise la start-up. L’assurance devrait être proposée « d’ici l’été ou juste après ». Si l’assureur partenaire n’a pas encore été arrêté, plusieurs éléments sont déjà actés : « La cotisation annuelle se montera entre 500 et 600 euros par an », indique Adrien de Casabianca.

Plusieurs offres d’assurance devraient être proposées : basique pour les petits conducteurs qui parcourent peu de kilomètres, plus étoffée (tous risques) pour ceux qui avalent plus de 5.000 kilomètres par an, etc. « Les garanties seront équivalentes aux offres existantes. Chaque conducteur pourra opter pour le contrat qu’il préfère et mettre au pot sa cotisation », assure le chargé de communication de l’entreprise. L’affectation à une communauté ne sera pas du ressort du conducteur mais relèvera de plusieurs paramètres : son profil sociologique (ville, âge, profession…), son type de conduite (fréquence, trajets…) et l’offre d’assurance choisie. « Le but est de créer une communauté qui se ressemble. L’expérience à l’étranger a montré qu’il n’est pas bon que des proches soient dans le même groupe », résume Adrien de Casabianca. A terme, l’idée est de faire en sorte que les membres d’un même groupe échangent entre eux, se conseillent.

Pas de panique, le risque zéro n’existant pas, la start-up a d’ores et déjà promis que le niveau de garanties resterait maximal et que les cotisations n’augmenteraient pas en cas d’accident.

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Assurance-vie : le rendement net des anciens contrats va baisser

le nouveau calcul des prélèvements sociaux va minorer le rendement de certains contrats d'assurance-vieLe gouvernement a annoncé le durcissement du calcul des prélèvements sociaux sur les gains réalisés par les contrats d’assurance-vie depuis 1997. Cette mesure risque de minorer le rendement net des contrats d’assurance-vie investis en unités de compte.

Nouveau coup dur pour les épargnants : un durcissement du calcul des prélèvements sociaux devrait faire baisser le rendement net des contrats d’assurance-vie. En effet, les gains réalisés par les contrats d’assurance-vie depuis 1997 ne bénéficieront plus d’une règle de calcul dérogatoire des cotisations sociales. Cette réforme a été annoncée par le gouvernement dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2014 (PLFSS 2014) le 26 septembre.

Cette mesure concerne les contrats d’assurance-vie multi-supports ou investis en unités de compte (UC). Ceux investis en fonds en euros sont déjà soumis à un taux plein, de même que les compartiments euros des multi-supports.

Jusqu’à présent, les cotisations sociales sur les gains d’un contrat d’assurance-vie investi en unités de compte étaient calculées selon un taux par tranche annuelle, en fonction du taux en vigueur au moment où le gain a été réalisé. Ainsi, un gain de 500 euros réalisé en 1997 sur un contrat d’assurance-vie est soumis au taux de l’époque, soit 3.9%. Si le souscripteur retire ses gains 10 ans plus tard, il paie ainsi 19,50 euros au titre des prélèvements sociaux.

Le 26 septembre 2013, le gouvernement a décidé de supprimer cette règle de calcul dérogatoire : à compter de cette date, tous les gains perçus sur les contrats d’assurance-vie depuis 1997 doivent être soumis à un taux plein de 15,5% de prélèvements sociaux. En reprenant l’exemple ci-dessus, le souscripteur paiera donc 15.5% de cotisations sociales sur les 500 euros de gains réalisés en 1997 s’il les perçoit aujourd’hui, soit 77,50 euros au lieu de 19,50 euros. Ces cotisations sociales étant prélevées à la source, les épargnants pourraient voir le rendement net de leur contrat d’assurance-vie baisser considérablement en fonction des résultats de ceux-ci depuis 1997.

De plus, le gouvernement a tenu à ce que cette mesure entre en vigueur immédiatement afin d’éviter un effet d’aubaine : les épargnants auraient pu anticiper et percevoir leur gain avant l’entrée en vigueur du nouveau taux.

Dans un communiqué paru le 26 septembre 2013, l’Association Française d’Epargne et de Retraite (AFER) s’est insurgée contre cette mesure. L’AFER critique la méthode utilisée, à savoir « modifier les assiettes en laissant supposer que les prélèvements sociaux n’augmentent pas », et reproche au gouvernement de « miner la confiance des épargnants qui ont fait un effort de prévoyance dans la durée ».

Le gouvernement justifie quant à lui cette mesure par une nécessité de simplifier le calcul des cotisations sociales sur les gains de contrat d’assurance-vie et surtout par la volonté de résorber ce qu’il considère comme une niche fiscale. La fin de ce calcul avantageux des prélèvements sociaux devrait rapporter près de 600 millions d’euros à la sécurité sociale selon Bercy.

 


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