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Allianz : Chute boursière à cause d’un litige américain aggravé

Le titre Allianz dévissait lundi à la Bourse de Francfort, l’assureur voyant s’accumuler les poursuites américaines visant sa gestion d’actifs avec un possible “impact significatif” en milliards sur ses résultats futurs.

Le cours du géant de l’assurance, poids lourd du Dax, perdait à 10H40 GMT 7,43% à 194,38 euros, après avoir plongé de 9% dans la matinée. Le département américain de la Justice (DOJ) a ouvert récemment une enquête pénale sur les fonds structurés “Alpha“, logés dans la filiale Allianz Global Investors, l’un des principaux gestionnaires d’actifs au monde, a expliqué le groupe dans un communiqué publié dimanche soir.

Les investigations de cette autorité font suite aux poursuites civiles lancées l’été dernier par des fonds d’investissement américains furieux d’avoir essuyé des pertes importantes via les fonds Alpha pendant la crise du coronavirus. Le gendarme américain des marchés, la SEC, avait ouvert sa propre enquête règlementaire en 2020. Dans ce contexte de plus en plus pesant, le directoire d’Allianz voit désormais un “risque” à ce que les enquêtes visant le fonds Alpha puissent avoir “un impact significatif sur les résultats financiers futurs du groupe“, selon le communiqué.

Le fonds de pension des enseignants de l’Arkansas et d’autres fonds réclament depuis l’été dernier des dommages et intérêts à l’assureur. Ces requêtes atteignent quelque 6 milliards de dollars devant les tribunaux américains, a appris l’AFP. Allianz se voit reprocher d’avoir violé pendant la crise sanitaire son obligation d’une stratégie d’investissement neutre sur le marché, censée limiter les prises de risque, en particulier dans la période d’instabilité entraînée par la pandémie. Cependant, il n’est “pas possible d’estimer de manière fiable” comment la justice va trancher dans ce dossier, y compris en termes “d’éventuelles sanctions” financières, explique l’assureur. C’est pourquoi “aucune provision n’a été constituée pour le moment“, ajoute Allianz, qui présentera vendredi les résultats du deuxième trimestre.

En attendant la chute du titre du munichois faisait partir en fumée près de 6 milliards d’euros de capitalisation boursière, ce qui correspond peu ou prou au risque financier maximum enduré par l’assureur aux Etats-Unis. Tout en se dégageant du titre Allianz, les investisseurs recherchaient lundi celui du rival français Axa, qui gagnait près de 4% à la Bourse de Paris après l’annonce de bons résultats trimestriels.

Lire la suite ici : Allianz : Chute boursière à cause d’un litige américain aggravé (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

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La mutuelle de fonctionnaires Intériale est mise en cause dans les « Paradise Papers », série d’affaires illustrant comment des particuliers et entreprises créent des montages sophistiqués pour échapper aux impôts…  Lire l’article
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PLFSS 2016 : la MFP craint une remise en cause de la gestion du régime obligatoire de sécu

La Mutualité de Fonction publique (MFP) s’alarme d’une remise en cause de la gestion de l’assurance maladie obligatoire par les mutuelles dans le budget de la Sécu pour 2016.  Lire l’article
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Collectivités territoriales : de plus en plus d’élus mis en cause (Observatoire Smacl assurances)

Nos élus locaux seraient-ils de plus en plus en indélicatesse avec le droit ? C’est en tout cas ce que révèle le baromètre 2014 de l’Observatoire de la vie territoriale publiée par Smacl Assurances, mutuelle des collectivités locales.

Hausse de 60% du nombre de poursuites entre 2008 et 2014

Premier enseignement de l’étude : au cours de la dernière mandature (2008-2014), ce sont plus de 930 élus locaux (toutes infractions confondues) qui ont été poursuivis pénalement, en hausse de 60,8% par rapport à la mandature 2001-2008 (681 élus mis en cause). Soit une moyenne de 156 élus par an ou de 3 par semaine. «Le risque pour un élu d’être poursuivi pénalement à l’occasion de son mandat reste très faible (deux pour mille). Très loin donc du «tous pourris», nuance les auteurs du rapport. Mais la hausse du nombre d’élus poursuivis ne s’est pas concrétisée par une baisse des poursuites contre les collectivités territoriales. Bien au contraire. Le nombre de collectivités mises en cause a doublé (+95%) par rapport à la précédente mandature.

Manquement au devoir de probité, premier motif de mise en cause

Quant aux motifs de poursuite des élus locaux, le rapport pointe au premier rang le manquement au devoir de probité (406 poursuites en 2008-2014, +71%). Cette infraction regroupe les abus de biens sociaux, de confiance, concussion (malversation d’un fonctionnaire qui ordonne de percevoir ou perçoit sciemment des fonds par abus de l’autorité), corruption passive, trafic d’influence, escroquerie, favoritisme, pantouflage (prise illégale d’intérêts), prise illégale d’intérêts, soustraction ou détournements de biens publics. «Sans tomber dans l’angélisme, il convient de rester prudent dans l’analyse des chiffres», explique l’Observatoire Smacl. Et d’ajouter : «Les affaires dans lesquelles la probité d’un élu est en jeu sont inévitablement médiatisées.» Second motif de mise en cause pénale des élus : l’atteinte à l’honneur (208 poursuites en 2008-2014, +85%), dont la diffamation et la dénonciation calomnieuse.

Qui dit poursuite ne dit pas condamnation…

C’est l’autre enseignement phare de l’Observatoire : 40% des élus et des fonctionnaires poursuivis pénalement obtiennent finalement une décision qui leur est favorable (relaxe ou non lieu). «Certes, cela ne signifie pas nécessairement que sur le fond leur innocence a été reconnue, mais ces chiffres soulignent toute l’importance qui doit être attachée au principe de la présomption d’innocence», souligne les auteurs de l’étude.

En 2014, la France compte :
– 36 681 communes                 
– 101 départements                 
– 27 régions
– 13 402 syndicats de communes
– 2 145 établissements publics de coopération intercommunale
– 1 214 établissements publics locaux


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L’erreur humaine, première cause de divulgation de données (étude Beazley)

L’assureur Beazley vient de rendre les conclusions d’une analyse portant sur 1 500 sinistres ayant comme point commun les pertes de données. Les incidents indemnisés par l’assureur britannique sur ces deux dernières années ont ainsi affecté 14 millions de personnes et concerné des entreprises du secteur de la santé, de l’enseignement supérieur ou encore des services financiers.

Malveillance et piratage

L’une des causes principale à l’origine de ces pertes de données : l’erreur humaine, qui concerne un sinistre sur deux. Plus précisément, les deux sources de fuites d’informations involontaires constatées sont à 31% la divulgation accidentelle (envoi d’e-mails et de fax à la mauvaise adresse) et à 24% les pertes de documents papiers, concernant principalement le domaine de la santé, selon Beazley.

L’assureur rappelle néanmoins que la violation de données est en moyenne 4,5 fois plus coûteuse que la divulgation involontaire. La raison : les coûts liés aux prestations d’ordre informatiques de recherche de l’intrusion restent très élevés. 11% des incidents concernent ainsi des fuites de données causées par des logiciels malveillants et des hackers. Un chiffre qui ne cesse de progresser. Rien qu’en 2013, cette typologie de sinistres affichait une hausse de 20%.

Cinq recommandations

Outre ce constat, Beazley profite aussi de l’occasion pour effectuer cinq recommandations dans le but d’éviter que ces incidents se reproduisent. Alors que 73% des violations examinées concernaient des appareils portables, le chiffrement (codage) de ces lecteurs amovibles auraient pu, selon la compagnie, limiter le nombre de sinistres.

De plus, Beazley estime que la mise à jour régulière des logiciels ainsi que le choix de mots de passe complexes auraient comme bienfaits de faire diminuer les attaques dues aux logiciels malveillants et de rendre la tâche plus difficile aux pirates. Pour autant, la plupart des divulgations de données étant majoritairement dues à des erreurs humaines, l’assureur britannique recommande encore deux choses : la sensibilisation et la formation des salariés ainsi qu’une vérification plus accrue des mails avant envoi.
 


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