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Comparateurs : Lelynx.fr change de propriétaire

L’assureur britannique Admiral Group vient de céder ses activités de comparaison d’assurances, dont le comparateur français LeLynx.fr, à la société RVU (groupe ZPG). La transaction s’élève à 508M£.

Le groupe britannique Admiral vient d’annoncer la cession de l’ensemble de ses activités de comparaison d’assurance regroupées sous les marques Penguin Portals (Confused.com, Rastreator.com, LeLynx.fr, Admiral Technologies) et Preminem (Rastreator.mx), une co-entreprise avec Mapfre.

C’est la société RVU, la division “comparaison” du géant britannique des annonces et services immobiliers ZPG (détenu par le fonds Silver Lake) qui s’est porté acquéreur, pour un montant de 508M£. Cette opération va ainsi permettre à RVU, qui possède notamment Uswitch (comparateur de fournisseurs d’énergie et d’opérateurs télécom) et Money.co.uk (site de comparaison financière) de pouvoir étoffer sa gamme de plateformes comparatives au Royaume-Uni et à l’international en y intégrant l’assurance. « Elena Betés, PDG de Penguin Portals, et l’équipe de direction continueront de gérer l’entreprise », précise un communiqué.

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Lire la suite ici : Comparateurs : Lelynx.fr change de propriétaire (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

News Assurances Pro

Quand les comparateurs mettent la télé sur écoute

La société Comparadise déploie une solution publicitaire d’un nouveau type à destination des assureurs. Cette offre baptisée « Dual Screen » déclenche les publicités sur les smartphones en fonction des programmes que leurs utilisateurs regardent à la télé.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Plus de transparence sur les comparateurs en ligne

Les usagers de comparateurs en ligne d’assurances seront bientôt mieux informés sur l’outil qu’ils manipulent et donc, mieux protégés.

Les comparateurs en ligne doivent désormais faire figurer sur leur site un certain nombre d'informations.

 

Les utilisateurs assidus de comparateurs en ligne l’auront sûrement remarqué, il n’est pas toujours évident de s’y retrouver. Critères de comparaison utilisés, impartialité, ou encore ce que comprend réellement le prix affiché… il y a de quoi se perdre dans cette jungle virtuelle.

Ces outils sont particulièrement plébiscités lorsqu’il s’agit de trouver la meilleure assurance en rapport qualité/prix. Selon le Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (GEMA), en 2014 un tiers des devis d’assurance provenait de sites de comparaison. Quant aux strictes recherches, elles concernent à 71% des assurances auto, à 45% des couvertures santé et 36% des protections en habitation. « Ces sites jouent aujourd’hui un rôle déterminant dans la décision que le consommateur est amené à prendre pour l’achat d’un bien ou la fourniture d’un service. Or, les services de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) constatent régulièrement que les informations qui y sont affichées sont incomplètes voire inexactes. C’est le cas notamment pour les conditions tarifaires de certains services », rapporte le ministère des Finances dans un communiqué.

Pour y remédier, la loi Hamon du 17 mars 2014 impose « une obligation d’information loyale, claire et transparente ». Très attendu, le décret d’application de cette mesure vient de paraître au Journal Officiel du 24 avril 2016, pour une entrée en vigueur au 1er juillet prochain.

Tous les sites de comparaison concernés

Pas d’exception, le décret englobe la totalité des comparateurs en ligne. « Toute personne exerçant une activité de fourniture d’informations en ligne permettant la comparaison des caractéristiques et des prix de produits et de services » rentre ainsi dans le champ de la mesure. Cela implique également les sites de vente à distance qui proposent à titre principal la comparaison de biens et de services, « vendus par eux-mêmes ou par des tiers ». Autrement dit, la totalité des comparateurs d’assurances entrent dans ces catégories.

Bon à savoir : il en va de même pour les comparateurs de crédits immobiliers par exemple.

Ce qui doit figurer concernant le fonctionnement du site

Les sites sont désormais dans l’obligation d’indiquer « dans une rubrique spécifique le fonctionnement du service de comparaison ». Celle-ci doit être facilement et directement accessible sur toutes les pages du site et reconnaissable visuellement grâce à une « mention ou un signe distinctif ». Y figurent systématiquement les données suivantes :

• Les critères de classement des offres et leur définition
• L’existence ou non d’une relation contractuelle ou d’un quelconque lien d’actionnariat entre le site de comparaison et les professionnels référencés
• Si le site est ou non rémunéré par les professionnels référencés, et le cas échéant, l’impact de cette rémunération sur le classement des offres
• Ce que contient précisément le prix affiché et la possibilité que des frais supplémentaires soient ajoutés
• Le cas échéant, la variation des garanties commerciales selon les produits comparés
• Le nombre de site ou d’entreprises référencés sur le comparateur ainsi que le caractère exhaustif ou non des offres comparées
• La méthode d’actualisation et la périodicité des offres comparées.

A chaque recherche

En haut de chaque page de résultats, avant le classement des offres, seront indiqués :

• Le critère de classement des offres et sa définition à proximité, sauf si ce critère utilisé par défaut est le prix
• Si le référencement d’une offre est payant ou non (ce qui peut jouer sur le classement)
• Le caractère exhaustif ou non des offres présentées et le nombre de sites ou entreprises comparés.

Informations sur les biens et services comparés

Concernant les biens et services comparés, les comparateurs doivent préciser à « proximité » :

• Leurs caractéristiques essentielles
• Le prix total à payer incluant tous les frais : de dossier, de gestion, de réservation, d’annulation, de livraison, d’intermédiation, les intérêts, commissions et taxes
• Les éventuelles garanties commerciales comprises dans le prix
• Le caractère publicitaire, à travers la mention « Annonces » à côté de chaque offre référencée à titre payant et dont le classement dépend de la rémunération perçue par le comparateur.

Le but de toutes ces données à portée du consommateur est d’améliorer la qualité de service rendu et surtout de faire en sorte que celui-ci dispose de toutes les informations nécessaires à un choix éclairé. En effet, mieux vaut être vigilant avant de souscrire une offre apparue en haut de la liste… surtout si cela est dû en partie à une rémunération de la part de l’assureur au comparateur.

A lire également :
Pour en savoir plus sur les autres mesures en assurance de la loi Hamon
Comparateurs d’assurances : « Un service biaisé pour le consommateur »


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Comparateurs de prix : les Français séduits mais réticents au changement (Etude Jechange.fr/Opinion Way)

Au cours des 12 derniers mois, 15% des Français ont utilisé un comparateur d’assurance santé ou auto. S’ils se disent satisfaits par l’utilisation de ces sites, ils se montrent pourtant peu enclins au changement d’enseigne.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Les Français méfiants vis-à-vis des comparateurs d’assurance

La question de l’indépendance des comparateurs d’assurance revient au cœur des débats. En effet, 82% des Français utilisant des comparateurs d’assurance considèrent l’indépendance comme un critère « indispensable », selon un sondage OpinionWay pour Choisir.com publié le 2 décembre 2014. Autre point soulevé par l’étude : le fait de devoir communiquer ses coordonnées personnelles (mail, téléphone) pour obtenir les résultats « agace » 79% des utilisateurs. Plus préoccupant encore, cela pousse 66% des sondés à ne pas aller plus loin. Les Français seraient donc encore assez méfiants vis-à-vis des comparateurs d’assurance.

Le manque d’indépendance des comparateurs a déjà été pointé du doigt par certains acteurs du secteur. Pour Arnaud Chneiwess, secrétaire général du Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema), « Chez qui suis-je ? » est la première question à se poser quand on arrive sur le site car certains comparateurs ont « comme actionnaire principal un des grands assureurs français ». Dans le même veine, Olivier Gayraud, juriste pour l’association de consommateurs CLCV, se pose une question : « Est-ce qu’on a vraiment affaire à un service de comparaison ou à une publicité qui ne dit pas son nom ? ».

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