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Adréa Mutuelle explore la coopération transfrontalière en Italie

De gauche à droite : Jean-Pierre Théron, président du comité de jumelage de la ville de Gap, Eugenio Buttiero, maire de Pinerolo, Patrick Brothier, président d’Adréa Mutuelle, Denis Philippe, président de la délégation départementale 05 de la Mutualité Française Paca, Placido Putzolu, président national de la Mutualité Italienne (Fimiv) et Federico Ferro, président de la Società Mutua Pinerolese. De gauche à droite : Jean-Pierre Théron, président du comité de jumelage de la ville de Gap, Eugenio Buttiero, maire de Pinerolo, Patrick Brothier, président d’Adréa Mutuelle, Denis Philippe, président de la délégation départementale 05 de la Mutualité Française Paca, Placido Putzolu, président national de la Mutualité Italienne (Fimiv) et Federico Ferro, président de la Società Mutua Pinerolese.

Adréa Mutuelle a conclu un accord avec la Società Mutua Pinerolese, en Italie, afin d’étudier dans les prochains mois les modalités de synergies futures.

Patrick Brothier, président d’Adréa Mutuelle, l’admet: pour l’heure, l’accord signé le 27 février avec son homologue piémontais Federico Ferro de la Società Mutua Pinerolese, pose simplement les bases d’une «démarche exploratoire» de collaboration. Mais le dirigeant s’avoue étonné par la motivation exprimée côté italien pour que la lettre d’intention débouche sur du concret. «Nos deux structures reposent sur des configurations fondamentalement différentes, sur lesquelles il n’est pas évident a priori de générer des convergences. Nous abordons donc les discussions, l’esprit ouvert, avec modestie et sans pression ni volonté hégémonique, convaincus que la démarche pourrait conduire à des prolongements intéressants avec cette mutuelle ou d’autres en Italie». Travaillant déjà avec la Suisse sur les travailleurs frontaliers (Frontamut), Adréa Mutuelle anticipe l’émanation d’un futur modèle de mutuelle européenne. «Cette coopération transfrontalière n’en est qu’au berceau mais adaptée et déclinée, elle peut avoir du sens sur certains pays ou régions».

Symbole et opportunité

La Società Mutua Pinerolese est minuscule par rapport à sa partenaire française : 5 000 personnes protégées, 340 000 € de chiffre d’affaires et trois salariés, alors qu’Adréa Mutuelle protège 1,24 million de personnes, réalise 542 M€ de chiffre d’affaires et emploie 1 130 collaborateurs. Mais, pour Federico Ferro, désireux lui aussi d’envoyer un message au niveau européen, «c’est un fort symbole mutualiste». Il voit dans l’échange d’expériences un début «pour penser des modèles et services sanitaires communs». Initié par les comités de jumelage des villes de Gap et Pinerolo, appuyé par la délégation haut-alpine de la Mutualité Française Paca et la Mutualité Italienne (Fimiv), l’initiative inspire Patrick Brothier. «Nous songeons à d’autres avancées en Suisse et sur un autre pays européen. La construction de notre pôle mutualiste avec Eovi et Apreva nous donnera une taille conséquente pour des partenariats plus importants à l’avenir.»

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