COURTAGE

Pascal Pillier, responsable de la relation courtage pour la France chez Zurich : un pro européen

Il y a tout juste un an, Pascal Pillier devenait la voix du courtage chez Zurich France. Un jeune homme pressé, décidé à faire bouger les lignes.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Courtage : un nouvel entrant sur le marché des voitures sans permis

Solly Azar rejoint ses concurrents April ou Maxance sur le marché des voitures sans permis (VSP). Une niche de clientèle qui s’étend maintenant des seniors, son marché historique, aux conducteurs en défaut de permis et aux jeunes à partir de 14 ans. 150 000 véhicules sont en circulation.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Courtage : Une semaine pour changer la CSCA

CSCA-Courters-Assurance-News-Assurances-ProCourtage : Une semaine pour changer la CSCA

La Chambre syndicale des courtiers d’assurance a levé obstacle à sa refonte puisque le Sfac a largement approuvé son entrée dans la nouvelle organisation. Mais rien n’est réglé, tant que le Sycarif n’a pas réuni son assemblée générale extraordinaire et voté son entrée dans l’union.

La nouvelle version de la CSCA verra-t-elle le jour en 2014 ? Ce 2 décembre, le Syndicat français des assureurs conseils (SFAC) s’est réuni en assemblée générale extraordinaire pour valider sa dissolution, puis sa reconstitution au sein de l’union syndicale appelée à remplacer la CSCA.

L’arrivée du Sfac confirme la levée d’une des trois conditions suspensives au projet initié par Dominique Sizes en 2013. Avec l’approbation par 96% des suffrages environ des 4 résolutions, les membres du Sfac ont donc montré leur intention de rejoindre le projet.

Seulement, pour que l’Assemblée générale extraordinaire ait bien lieu dans les derniers jours de cette année 2014, il faut que les deux dernières conditions suspensives soient levées. Or le Sycarif, le Syndicat des courtiers d’assurance et de réassurance d’Île de France, pèse à lui tout seul sur la faisabilité du projet. En effet, les deux dernières conditions suspensives portent sur le nombre d’adhérents et les moyens financiers apportés par chaque syndicat. Et si 8 syndicats sur 10 ont déjà rejoint l’union, le Sycarif à lui seul bloque la levée des conditions.

Contacté, le Sycarif ne s’est pas encore exprimé sur le sujet. Mais il lui reste une semaine pour réunir son AGE et valider le projet. Car après le 12 décembre, la CSCA ne pourra convoquer sa propre AGE permettant la création de l’union.

A l’heure des rapprochements dans les fédérations d’assureurs, des discussions du CTip avec les autres fédérations, des signaux envoyés par la Mutualité vers le Gema, de l’unité des agents généraux, les courtiers d’assurance semblent jouer un jeu dangereux. Sans union, que restera-t-il des syndicats de courtage d’assurances ? Réponse dans une semaine.


News Assurances Pro

Contrat santé responsable : le courtage demande le retrait du projet de décret

Yan Le Men, président de la commission assurances collectives de la CSCA. Yan Le Men, président de la commission assurances collectives de la CSCA.

Selon une étude de la Chambre syndicale des courtiers d’assurances (CSCA), le projet actuel du gouvernement d’encadrer les remboursements des assurances complémentaires santé entrainerait une hausse de 150% du reste à charge moyen. Un coût insupportable pour les assurés et sans effet sur les tarifs des professionnels de santé.

C’est une étude qui va faire parler dans les allées de Réavie, le rendez-vous annuel des assureurs de personnes qui ouvre aujourd’hui ses portes à Cannes. Selon les travaux menés par la commission assurance collective de la Chambre syndicale des courtiers d’assurances (CSCA) sur plusieurs millions de personnes protégées, et cela sur les postes généralistes et spécialistes ainsi que la radiologie , «l’application des plafonds de remboursement des dépassements d’honoraires telle que prévue dans le projet de décret [sur les contrats santé responsables], multiplierait le reste à charge moyen par 2,5».

Près de 30% de reste à charge en Ile-de-France

Toujours selon l’étude de la CSCA, la réforme voulue par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, toucherait tout particulièrement les assurés des grandes villes et de la région parisienne. La chambre syndicale souligne ainsi dans son communiqué : «Alors que dans les régimes complémentaires d’entreprises, les «reste à charge» moyens se situent aujourd’hui aux environs de 12% des dépenses, les chiffres de cette étude projettent pour 2017 une forte évolution de ce ratio : pour un couple avec deux enfants en province, le reste à charge se situerait dans une fourchette entre 221 € et 606 € (14% de reste à charge). Ce chiffre serait en très forte augmentation sur une fourchette située entre 500 € et 1 455 € pour une famille identique en région parisienne (27% de reste à charge).»

Une absurdité technique et économique

La CSCA demande donc au gouvernement de retirer son projet de texte après avoir rappelé que l’Union nationale des organismes d’assurance maladie complémentaires (Unocam) et la Fnim sont également hostiles à cette réforme. «Le plafonnement des dépassements d’honoraires remboursables par les complémentaires est non seulement, dans son principe, inacceptable, mais c’est aussi une absurdité technique et économique», déclare la Chambre syndicale qui souhaite que le nouveau cahier des charges se limite à des planchers de remboursements tels que ceux définis pour les contrats santé d’entreprise.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Courtage : La réglementation change-t-elle la donne ?

ACPR-Plaque-logo-News-Assurances-Pro

Les courtiers doivent aujourd’hui composer avec un environnement administratif plus complexe. Si certains seront pénalisés, nombreux sont ceux qui souhaitent tirer profit de ces futurs changements.

ANI, loi Hamon, Solvabilité 2, DIA 2… La réglementation fait désormais partie intégrante du monde du courtage. Handicap pour certain, opportunité pour d’autres, toutes ces lois et évolution réglementaires vont pousser la profession à s’adapter dès la rentrée 2014.

Sur les lèvre de l’ensemble des acteurs du secteur depuis presque un an, l’accord national interprofessionnel (ANI) et sa généralisation de la complémentaire santé pour les salariés, bouleverse le paysage du courtage : en bien ou en mal.

L’ANI va tuer notre business. Nos marges seront si faibles et nos commissions si ridicules qui nous sommes voués à disparaître au profit des grands acteurs”, peste un courtier de proximité spécialisé en santé. “L’ANI va changer notre mode de réflexion et de construction des produits”, souligne David Cassagne, directeur général, d’ADP Courtage Plus, “il va simplement nous falloir des outils de gestion qui nous permettent d’intégrer cette directive dans nos garanties de base, cela pourrait entraîner une perte d’environ 20% des cotisations et 20% des garanties. Pour nous, la vraie problématique de l’ANI est de pouvoir l’encapsuler dans les systèmes informatiques”.

Si les petits cabinets et acteurs locaux voient en l’ANI une source d’inquiétude, la grande majorité des intermédiaires essaient de tirer profit de ces modifications à venir. “Les changements réglementaires sont des opportunités pour nous et aussi pour les courtiers avec lesquels nous travaillons. Sur tous les sujets Santé, qui sont étroitement liés à l’ANI, nous avons de gros sujets sur les TPE/TNS et nous voulons renforcer nos offres collectives”, ajoute Isabelle Moins, Chief Digital Officer chez April.

L’autre loi qui fait parler d’elle est la loi consommation, initiée par Benoît Hamon. Si le volet dommage et résiliation inquiète, la partie emprunteur est plus positive.

Concernant la loi Hamon, cela sous-entend une logique de fidélisation encore plus poussée. Dans ce cadre, nous essayons de mettre en place un certain nombre d’avantages réservés aux clients, comme la franchise réduite, la franchise offerte, ou des produits non margés aux tarifs très agressifs, avec lesquels l’objectif n’est pas de gagner de l’argent mais de garder les assurés”, explique, Julien Desprez, responsable Marketing Produit pour le groupe Assu 2000.

La loi Hamon fait que l’assurance de prêt est aussi un élément stratégique fort, car nous allons pouvoir aller chercher de nouveaux clients. Sur les dommages, un marché qui est plus tenu par les tarifs, nous avons porté nos efforts sur la tarification pour pouvoir proposer, dès septembre, des offres très compétitives” lance ensuite Isabelle Moins.

Si les évolutions réglementaires s’enchainent, la grande majorité des acteurs réussisent néanmoins à s’adapter. “Je ne pense pas que les changements règlementaires à venir vont modifier la règle du jeu dans notre profession. Nous attendons encore des précisions sur les contrats responsables, cela va évidemment transformer un peu le paysage pour l’ensemble des acteurs du secteur, mais ça nous laisse de la place pour faire notre métier”, explique Robert Leblanc, PDG d’Aon France.

Evidement, certains s’inquiètent de l’avenir du secteur face à tous ces bouleversements, d’autant qu’à horizon 2016 les évolutions administratives seront nombreuses.
D’ordre général, l’évolution de la règlementation me préoccupe beaucoup parce qu’il y a une dose exceptionnelle de changements qui sont annoncés“, s’inquiète Hervé Houdard, directeur général de Siaci Siant-Honoré. “Si cela continue, la réglementation deviendra plus préoccupante que la concurrence traditionnelle. Il faut de la règlementation, mais il ne faut pas qu’elle tue le métier”, poursuit-il.

Afin de pouvoir aborder sereinement les évolution réglementaires la solution pourrait être d’investir ou d’innover pour mieux avancer malgré les contraintes exigées. “Nous passons bientôt à la norme ISO 270001, pour l’environnement et la sécurité informatique, ce qui va nous permettre une certification optimum, notamment vis-à-vis de la réglementation en vigueur. Nous avons également repensé notre cartographie des risques pour répondre aux exigences de Solvency II”, conclut David Cassagne.


News Assurances Pro