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Résiliation d’une mutuelle santé individuelle ou obligatoire : démarches

Pour compléter les remboursements des soins effectués par l’Assurance maladie, il est possible de souscrire une complémentaire santé. Lorsque l’adhésion est faite, la rupture du contrat ne peut pas avoir lieu dans n’importe quelles conditions. Les explications.

resiliation mutuelle sante

PLAN

– Résilier sa complémentaire santé individuelle
– Résilier une complémentaire santé collective obligatoire

Résilier sa complémentaire santé individuelle

Les personnes qui n’ont pas de complémentaire santé collective obligatoire, c’est-à-dire souscrite dans le cadre de l’entreprise (voir plus loin), peuvent, si elles le souhaitent, souscrire une « mutuelle » à titre individuel. Cela peut être le cas des fonctionnaires, des travailleurs non-salariés (artisans, commerçants, chefs d’entreprise, exploitants agricoles et professions libérales) et des inactifs (étudiants, demandeurs d’emploi, retraités). Il est aussi possible de quitter sa mutuelle pour une autre, sans avoir à fournir de justificatifs. Toutefois certaines règles sont à respecter.

A savoir : les complémentaires santé peuvent être souscrites auprès de mutuelles de santé (MGEN, Mutuelle Générale…), mais aussi de mutuelles d’assurance (MAIF, MAAF, Matmut…), d’institutions de prévoyance (Humanis, AG2R-La Mondiale, Malakoff-Mederic…) ou de compagnies d’assurance (Axa, Allianz, Generali…). Même si les sociétés mutualistes dominent le marché, le terme de « mutuelle » constitue donc un abus de langage.

 

Quand résilier sa complémentaire santé : en cours d’année ou à l’échéance ?

 

Les contrats de complémentaire santé sont reconductibles tacitement tous les ans. Si vous ne vous manifestez pas, vous continuez à être assuré d’année en année, à condition bien sûr de payer la cotisation. Toutefois, il est possible de mettre fin à ce contrat. « Il est déconseillé de résilier sa mutuelle si vous avez trouvé qu’un soin vous a été mal remboursé », prévient Julien Fillaud, directeur général de Mutuelle-Conseil, comparateur de mutuelles en ligne. Il est préconisé de bien analyser ses besoins, les remboursements perçus pendant l’année avant de prendre la décision de changer.
Pour résilier son contrat il faut attendre ce que l’on appelle l’échéance annuelle. D’une mutuelle à l’autre cette date varie. Elle peut être fixée :
– Au 1er janvier pour tous les assurés quelle que soit la date de signature de leur contrat
– A la date anniversaire du contrat
– Au trimestre civil, ce qui signifie qu’il faut attendre un an et un trimestre. Par exemple pour une souscription en janvier 2018, il faudra attendre avril 2019 pour pouvoir résilier
Le préavis à respecter pour résilier son contrat doit obligatoirement figurer dans les conditions générales. Dans la plupart des cas, il est de deux mois avant la date anniversaire.
Pour savoir à quel moment vous pouvez effectuer cette démarche, l’assureur doit envoyer un avis d’échéance. Ce document rappelle les principales conditions du contrat, les garanties souscrites, le montant à venir des cotisations annuelles ainsi que la date de paiement et de résiliation. La loi du 28 janvier 2005 tendant à conforter la confiance et la protection du consommateur, dite loi Chatel (du nom de Luc Chatel, député de Haute Marne à cette date), prévoit un délai à respecter par l’assureur (mutuelle, institution de prévoyance ou compagnie) pour l’envoi de ce document. Il doit se faire au plus tôt trois mois avant la fin de la période de résiliation et au plus tard 15 jours avant.
Prenons l’exemple d’un contrat reconduit tacitement au 1er janvier. La période de résiliation se termine le 31 octobre. L’assuré doit être informé des contraintes à respecter au plus tôt le 1er août et au plus tard le 16 octobre. Si ce délai minimum de 15 jours n’est pas appliqué, mais qu’il a cependant reçu l’avis d’échéance avant la fin de la période de rétractation, un nouveau délai de 20 jours est fixé pour résilier sa mutuelle. Si l’on reprend l’exemple précédent et que le document est reçu le 25 octobre, la fin du délai de rétractation sera alors repoussée au 14 novembre au lieu du 31 octobre.

A savoir : Si l’avis d’échéance n’a jamais été reçu ou qu’il est reçu une fois que la date d’échéance est dépassée, il est possible de résilier son contrat à tout moment

 

Les exceptions à la résiliation annuelle

 

Dans certaines situations particulières, il est possible de ne pas être obligé d’attendre l’échéance annuelle :
– si l’assuré ou son conjoint trouve un emploi dans une entreprise disposant d’un contrat de complémentaire santé obligatoire
– si l’assuré connaît un changement de situation personnelle (mariage, déménagement, naissance d’enfants, départ à la retraite…) qui justifie d’avoir besoin d’une nouvelle offre de remboursement de soin
L’assureur devra alors rembourser la part versée en trop à la date de résiliation. « Le fait de dire que vous ne voulez plus de mutuelle car vous n’êtes pas très souvent malade, ne sont pas des arguments qui peuvent être pris en compte pour résilier sa mutuelle en dehors des dates prévues », précise Julien Fillaud.

 

Les démarches pour résilier sa complémentaire santé

 

Pour éviter de passer à côté des dates d’échéance, mieux vaut commencer les démarches pour changer de mutuelle le plus tôt possible. Dès que vous avez fait votre choix, envoyez un courrier en recommandé avec accusé de réception (AR) pour faire part de votre décision à votre assureur actuel. Ainsi, votre contrat pourra être annulé en temps et en heure. Dans les faits, une résiliation de contrat peut quasiment avoir lieu un an à l’avance. Si vous voulez changer de mutuelle immédiatement, rien ne vous l’interdit mais, pendant une période, vous aurez deux cotisations à payer, jusqu’à la fin de votre contrat initial.
A l’inverse, comme il n’y a pas d’obligation à être assuré ailleurs pour résilier son contrat (contrairement à l’assurance auto, l’assurance emprunteur et, pour les locataires et copropriétaires, à l’assurance habitation), il est possible d’y mettre fin avant même d’avoir trouvé une autre couverture. Dans ce cas, la souscription à une nouvelle mutuelle peut se faire de façon quasi immédiate.
Pour faciliter les démarches de résiliation, de nombreux sites de comparateurs comme celui de Mutuelle-Conseil proposent des lettres types de résiliation en ligne . Par ailleurs, un modèle doit être présenté dans les conditions générales du contrat.
Si vous décidez de la rédiger vous-même vous devez faire figurer :
– les coordonnées (nom, adresse, numéro de téléphone…)
– le numéro d’adhérent
– le numéro du contrat
– la date de fin du contrat

 

Résilier une complémentaire santé collective obligatoire

Depuis le 1er janvier 2016, tout employeur du secteur privé, entreprise et association, a l’obligation de proposer une couverture complémentaire santé collective à ses salariés, en complément des garanties de base de la Sécurité sociale. L’employeur doit financer au moins 50% du montant des cotisations à régler. Même si sa souscription est obligatoire, il existe certains cas dans lesquels il est possible de la résilier.

 

Les cas possibles de résiliation de mutuelles d’entreprise

 

Si les deux époux ou partenaires de Pacs sont salariés dans une entreprise privée, par définition, ils ont chacun une complémentaire santé obligatoire. S’ils jugent plus intéressant d’être tous les deux sur le même contrat, l’un des membres du couple est autorisé à résilier sa mutuelle obligatoire. « Attention, il faudra prouver que vous quittez votre complémentaire santé obligatoire pour une autre également obligatoire, souligne Julien Fillaud. Il n’est pas possible de résilier cette complémentaire santé pour ne plus être couvert ». Une autre situation de résiliation existe lorsque vous quittez votre entreprise. Toutefois, le salarié qui le souhaite peut bénéficier de ce que l’on appelle la portabilité. Il peut continuer à être assuré par sa mutuelle d’entreprise pendant une période comprise entre trois et douze mois, quel que soit la façon dont il a quitté l’entreprise (licenciement, démission, rupture conventionnelle, départ à la retraite…).

 

Les démarches pour résilier sa complémentaire santé collective obligatoire

 

Lors d’un départ de l’entreprise, cette dernière se charge automatiquement de mettre en place les conditions pour résilier le contrat. Dans le cadre d’un changement pour « rejoindre » la complémentaire santé d’entreprise de son conjoint, il est nécessaire d’apporter la preuve que le contrat du conjoint prend le relais de celui que vous résiliez. « Mieux vaut d’abord effectuer les démarches auprès de la nouvelle complémentaire à laquelle vous allez souscrire », conseille Julien Fillaud. En fonction de la taille de l’entreprise, la demande peut se faire directement auprès du responsable de la société, des ressources humaines ou du cabinet comptable.


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Gable, Elite, CBL, Alpha : l’ACPR fait le point sur les démarches à suivre

Les quatre compagnies d’assurance Gable, Elite, CBL et Alpha ayant commercialisé en France des contrats d’assurance construction sous le régime de la libre prestation de services ne sont plus autorisées par les autorités de leurs pays d’origine à souscrire de nouveaux contrats. L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) fait le point sur les démarches à suivre pour les assurés comme les intermédiaires en assurance.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Résiliation d’une mutuelle santé individuelle ou obligatoire : démarches

Pour compléter les remboursements des soins effectués par l’Assurance maladie, il est possible de souscrire une complémentaire santé. Lorsque l’adhésion est faite, la rupture du contrat ne peut pas avoir lieu dans n’importe quelles conditions. Les explications.

resiliation mutuelle sante

PLAN

– Résilier sa complémentaire santé individuelle
– Résilier une complémentaire santé collective obligatoire

Résilier sa complémentaire santé individuelle

Les personnes qui n’ont pas de complémentaire santé collective obligatoire, c’est-à-dire souscrite dans le cadre de l’entreprise (voir plus loin), peuvent, si elles le souhaitent, souscrire une « mutuelle » à titre individuel. Cela peut être le cas des fonctionnaires, des travailleurs non-salariés (artisans, commerçants, chefs d’entreprise, exploitants agricoles et professions libérales) et des inactifs (étudiants, demandeurs d’emploi, retraités). Il est aussi possible de quitter sa mutuelle pour une autre, sans avoir à fournir de justificatifs. Toutefois certaines règles sont à respecter.

A savoir : les complémentaires santé peuvent être souscrites auprès de mutuelles de santé (MGEN, Mutuelle Générale…), mais aussi de mutuelles d’assurance (MAIF, MAAF, Matmut…), d’institutions de prévoyance (Humanis, AG2R-La Mondiale, Malakoff-Mederic…) ou de compagnies d’assurance (Axa, Allianz, Generali…). Même si les sociétés mutualistes dominent le marché, le terme de « mutuelle » constitue donc un abus de langage.

 

Quand résilier sa complémentaire santé : en cours d’année ou à l’échéance ?

 

Les contrats de complémentaire santé sont reconductibles tacitement tous les ans. Si vous ne vous manifestez pas, vous continuez à être assuré d’année en année, à condition bien sûr de payer la cotisation. Toutefois, il est possible de mettre fin à ce contrat. « Il est déconseillé de résilier sa mutuelle si vous avez trouvé qu’un soin vous a été mal remboursé », prévient Julien Fillaud, directeur général de Mutuelle-Conseil, comparateur de mutuelles en ligne. Il est préconisé de bien analyser ses besoins, les remboursements perçus pendant l’année avant de prendre la décision de changer.
Pour résilier son contrat il faut attendre ce que l’on appelle l’échéance annuelle. D’une mutuelle à l’autre cette date varie. Elle peut être fixée :
– Au 1er janvier pour tous les assurés quelle que soit la date de signature de leur contrat
– A la date anniversaire du contrat
– Au trimestre civil, ce qui signifie qu’il faut attendre un an et un trimestre. Par exemple pour une souscription en janvier 2018, il faudra attendre avril 2019 pour pouvoir résilier
Le préavis à respecter pour résilier son contrat doit obligatoirement figurer dans les conditions générales. Dans la plupart des cas, il est de deux mois avant la date anniversaire.
Pour savoir à quel moment vous pouvez effectuer cette démarche, l’assureur doit envoyer un avis d’échéance. Ce document rappelle les principales conditions du contrat, les garanties souscrites, le montant à venir des cotisations annuelles ainsi que la date de paiement et de résiliation. La loi du 28 janvier 2005 tendant à conforter la confiance et la protection du consommateur, dite loi Chatel (du nom de Luc Chatel, député de Haute Marne à cette date), prévoit un délai à respecter par l’assureur (mutuelle, institution de prévoyance ou compagnie) pour l’envoi de ce document. Il doit se faire au plus tôt trois mois avant la fin de la période de résiliation et au plus tard 15 jours avant.
Prenons l’exemple d’un contrat reconduit tacitement au 1er janvier. La période de résiliation se termine le 31 octobre. L’assuré doit être informé des contraintes à respecter au plus tôt le 1er août et au plus tard le 16 octobre. Si ce délai minimum de 15 jours n’est pas appliqué, mais qu’il a cependant reçu l’avis d’échéance avant la fin de la période de rétractation, un nouveau délai de 20 jours est fixé pour résilier sa mutuelle. Si l’on reprend l’exemple précédent et que le document est reçu le 25 octobre, la fin du délai de rétractation sera alors repoussée au 14 novembre au lieu du 31 octobre.

A savoir : Si l’avis d’échéance n’a jamais été reçu ou qu’il est reçu une fois que la date d’échéance est dépassée, il est possible de résilier son contrat à tout moment

 

Les exceptions à la résiliation annuelle

 

Dans certaines situations particulières, il est possible de ne pas être obligé d’attendre l’échéance annuelle :
– si l’assuré ou son conjoint trouve un emploi dans une entreprise disposant d’un contrat de complémentaire santé obligatoire
– si l’assuré connaît un changement de situation personnelle (mariage, déménagement, naissance d’enfants, départ à la retraite…) qui justifie d’avoir besoin d’une nouvelle offre de remboursement de soin
L’assureur devra alors rembourser la part versée en trop à la date de résiliation. « Le fait de dire que vous ne voulez plus de mutuelle car vous n’êtes pas très souvent malade, ne sont pas des arguments qui peuvent être pris en compte pour résilier sa mutuelle en dehors des dates prévues », précise Julien Fillaud.

 

Les démarches pour résilier sa complémentaire santé

 

Pour éviter de passer à côté des dates d’échéance, mieux vaut commencer les démarches pour changer de mutuelle le plus tôt possible. Dès que vous avez fait votre choix, envoyez un courrier en recommandé avec accusé de réception (AR) pour faire part de votre décision à votre assureur actuel. Ainsi, votre contrat pourra être annulé en temps et en heure. Dans les faits, une résiliation de contrat peut quasiment avoir lieu un an à l’avance. Si vous voulez changer de mutuelle immédiatement, rien ne vous l’interdit mais, pendant une période, vous aurez deux cotisations à payer, jusqu’à la fin de votre contrat initial.
A l’inverse, comme il n’y a pas d’obligation à être assuré ailleurs pour résilier son contrat (contrairement à l’assurance auto, l’assurance emprunteur et, pour les locataires et copropriétaires, à l’assurance habitation), il est possible d’y mettre fin avant même d’avoir trouvé une autre couverture. Dans ce cas, la souscription à une nouvelle mutuelle peut se faire de façon quasi immédiate.
Pour faciliter les démarches de résiliation, de nombreux sites de comparateurs comme celui de Mutuelle-Conseil proposent des lettres types de résiliation en ligne . Par ailleurs, un modèle doit être présenté dans les conditions générales du contrat.
Si vous décidez de la rédiger vous-même vous devez faire figurer :
– les coordonnées (nom, adresse, numéro de téléphone…)
– le numéro d’adhérent
– le numéro du contrat
– la date de fin du contrat

 

Résilier une complémentaire santé collective obligatoire

Depuis le 1er janvier 2016, tout employeur du secteur privé, entreprise et association, a l’obligation de proposer une couverture complémentaire santé collective à ses salariés, en complément des garanties de base de la Sécurité sociale. L’employeur doit financer au moins 50% du montant des cotisations à régler. Même si sa souscription est obligatoire, il existe certains cas dans lesquels il est possible de la résilier.

 

Les cas possibles de résiliation de mutuelles d’entreprise

 

Si les deux époux ou partenaires de Pacs sont salariés dans une entreprise privée, par définition, ils ont chacun une complémentaire santé obligatoire. S’ils jugent plus intéressant d’être tous les deux sur le même contrat, l’un des membres du couple est autorisé à résilier sa mutuelle obligatoire. « Attention, il faudra prouver que vous quittez votre complémentaire santé obligatoire pour une autre également obligatoire, souligne Julien Fillaud. Il n’est pas possible de résilier cette complémentaire santé pour ne plus être couvert ». Une autre situation de résiliation existe lorsque vous quittez votre entreprise. Toutefois, le salarié qui le souhaite peut bénéficier de ce que l’on appelle la portabilité. Il peut continuer à être assuré par sa mutuelle d’entreprise pendant une période comprise entre trois et douze mois, quel que soit la façon dont il a quitté l’entreprise (licenciement, démission, rupture conventionnelle, départ à la retraite…).

 

Les démarches pour résilier sa complémentaire santé collective obligatoire

 

Lors d’un départ de l’entreprise, cette dernière se charge automatiquement de mettre en place les conditions pour résilier le contrat. Dans le cadre d’un changement pour « rejoindre » la complémentaire santé d’entreprise de son conjoint, il est nécessaire d’apporter la preuve que le contrat du conjoint prend le relais de celui que vous résiliez. « Mieux vaut d’abord effectuer les démarches auprès de la nouvelle complémentaire à laquelle vous allez souscrire », conseille Julien Fillaud. En fonction de la taille de l’entreprise, la demande peut se faire directement auprès du responsable de la société, des ressources humaines ou du cabinet comptable.


Tout Sur L Assurance

Assurance auto : principe et démarches pour obtenir un relevé d’informations

Votre nouvel assureur auto vous demande un relevé d’informations ? Mais à quoi sert-il, que contient-il ? Pourquoi est-il demandé aux assurés ? Le point sur ce document systématiquement exigé lors d’un changement d’assurance auto.

A quoi sert un relevé d'informations en assurance auto ?

 

1.Qu’est-ce qu’un relevé d’informations ?
2.Que contient-il ?
3.Doit-il être fourni obligatoirement ?
4.Comment obtenir son relevé d’informations ?
5.Modèle de lettre-type pour demander son relevé d’informations

 

Qu’est-ce qu’un relevé d’informations ?

Le relevé d’informations est une fiche qui résume le profil conducteur d’un assuré auto. Elle recense un certain nombre de données le concernant, dont ses antécédents d’accidents de la route ou encore son coefficient de bonus-malus. [Voir la rubrique « Que contient-il ? »].

Ce document est essentiellement réclamé lorsque l’assuré change de compagnie d’assurance : l’ancien assureur émet alors le relevé d’informations destiné au nouvel assureur.

C’est en quelque sorte un passage de témoin entre l’ancien assureur et le nouveau lors d’un changement de contrat d’assurance auto. Cet historique permet ainsi à la nouvelle compagnie d’assurance d’apprécier le risque à couvrir et de proposer un tarif adapté au profil de l’automobiliste. Par exemple, si ce dernier a eu une conduite irréprochable, sans accident ces dernières années, le nouvel assureur le verra sur le relevé d’informations et pourra établir une prime d’assurance en conséquence.

Que contient-il ?

Le Code des assurances (Annexe à l’article A121-1) est très précis sur les informations qui doivent obligatoirement figurer sur tout relevé d’informations :

– La date de souscription du contrat
– Le numéro d’immatriculation du véhicule
– Les nom, prénom, date de naissance et date de délivrance du permis de conduire du souscripteur et de chacun des conducteurs désignés au contrat (titulaire et secondaire(s))
– Le nombre, la nature, la date et le conducteur responsable des sinistres survenus au cours des cinq dernières années précédant l’établissement du relevé d’informations ainsi que la part de responsabilité retenue : ainsi, si c’est le conducteur secondaire qui a provoqué un accident responsable, ce sera précisé dans le relevé d’informations
– Le coefficient de réduction-majoration appliqué à la dernière échéance annuelle : cette expression désigne « tout simplement » le bonus-malus du conducteur. A noter que si l’assuré décide de résilier son contrat en dehors de son échéance, par exemple via la loi Hamon, il repart au début d’une année d’assurance en ce qui concerne son bonus-malus. En effet, le bonus n’augmente qu’au terme d’une année complète d’assurance sans sinistre.
– La date à laquelle les informations ci-dessus ont été arrêtées.

De nombreux assureurs ajoutent également les garanties majeures inscrites au contrat d’assurance auto, mais ce n’est pas obligatoire légalement.

Attention : si un sinistre a eu lieu après la délivrance du relevé d’informations mais avant la souscription du nouveau contrat, il faut prévenir la compagnie d’assurance qui reprend le contrat auto. Faute de quoi, l’assuré risque une annulation du contrat pour fausse déclaration.

 

Doit-il être fourni obligatoirement ?

Le Code des assurances stipule que « le conducteur qui désire être assuré auprès d’un nouvel assureur s’engage à fournir à celui-ci le relevé d’informations délivré par l’assureur du contrat qui le garantissait précédemment au souscripteur de ce contrat ». Autrement dit, oui, le souscripteur doit fournir ce document afin de pouvoir valider son nouveau contrat d’assurance auto.

Comment obtenir son relevé d’informations ?

Le relevé d’informations est en principe envoyé à chaque échéance de son contrat d’assurance auto.

Lors d’une résiliation de contrat, l’ancien assureur doit délivrer automatiquement le relevé d’informations au souscripteur, quelle que soit la partie qui a mis fin au contrat.

Bon à savoir : dans le cadre d’une résiliation avec la loi Hamon, même si c’est au nouvel assureur de s’occuper des démarches administratives, c’est tout de même à l’assuré de demander le relevé d’informations. Ainsi, il est inscrit dans le Code des assurances : « Lorsque l’assuré le lui demande, l’ancien assureur transmet dans les meilleurs délais, et au maximum dans un délai de quinze jours, au nouvel assureur le relevé d’information. »

 

Hors résiliation, il doit fournir le document « dans les quinze jours à compter d’une demande expresse du souscripteur ». L’assuré doit effectuer sa demande par lettre recommandée avec accusé de réception. A noter que de plus en plus de compagnies offrent la possibilité à leurs assurés de récupérer le document via leur espace personnel sur leur site internet.

Si une fois ce délai expiré l’assuré n’a toujours pas reçu le document, il doit relancer l’assureur en interne à l’aide d’un nouveau courrier adressé en accusé réception. Toujours pas de réponse ? Il faut saisir le service de réclamation interne à la compagnie d’assurance toujours sur le même modèle. Enfin, si vraiment l’assureur est réticent, il ne reste plus qu’une solution : saisir le médiateur de l’assurance.

Modèle de lettre-type pour demander son relevé d’informations

Madame, Monsieur,

(Hors résiliation) Mon véhicule immatriculé (numéro d’immatriculation du véhicule) est assuré dans votre compagnie sous le numéro de contrat suivant (référence du contrat). Je vous remercie de bien vouloir m’adresser un relevé d’informations.

(premier courrier) À la suite de la résiliation de mon contrat d’assurance n° (référence du contrat) couvrant le véhicule immatriculé (numéro d’immatriculation du véhicule), je vous remercie de bien vouloir m’adresser un relevé d’informations sous quinzaine.

(courrier de relance) En date du (date de votre premier courrier), je vous ai demandé de bien vouloir m’adresser un relevé d’informations pour le véhicule immatriculé (numéro d’immatriculation du véhicule) assuré auprès de votre société sous le numéro (référence du contrat d’assurance). Or, sauf erreur de ma part, ce document ne m’a toujours pas été adressé.

Je me permets de vous rappeler que, en application de l’article 12 de l’annexe à l’article A. 121-1 du code des assurances, vous êtes tenu(e) de m’adresser ce document au plus tard dans les quinze jours suivant ma demande expresse.

Je réitère donc par la présente ma demande et compte sur votre diligence.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

(Signature)

Source : Institution national de la consommation – Toutsurmesfinances.com

 


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Les démarches à engager lors de catastrophes naturelles

Votre maison a été innondée ou détruite lors d’une tempête. Quelles sont les demarches a suivre ? Quels sont les délais d’indemnisation ? En attendant, le relogement est-il compris dans mon assurance ? Quels éléments sont déterminants pour que l’assure puisse retrouver rapidement son logement ? Les délais sont déterminants dans ce genre de sinistre. […]
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