étudiants

Mobilité internationale : Europ Assistance lance une offre pour les étudiants français

80 000 étudiants français partent chaque année se former à l'étranger. © Andres Rodriguez/ fotolia 80 000 étudiants français partent chaque année se former à l’étranger. © Andres Rodriguez/ fotolia

Europ Assistance propose une assurance pour les frais de santé des jeunes qui partent étudier à l’étranger.

Alors que 80 000 étudiants français partent chaque année se former à l’étranger (dont 26 000 dans le cadre du programme Erasmus), Europ Assistance (Generali) a renouvelé son offre mobilité en lançant «Evasio stages et études». Proposé à partir de 40 € par mois, le contrat s’adresse aux jeunes de 18 à 30 ans, domiciliés en France, qui partent à l’étranger pour leurs études, effectuer un stage ou au pair pour une durée de 1 à 12 mois.

Santé, assistance et assurance

Dans le détail, les frais de santé seront couverts à hauteur de 250 000 € pour la durée du contrat et sans délai de carence. L’offre intègre également des services d’assistance voyage (rapatriement médical, prise en charge des frais, avance de fonds…) ainsi que des garanties d’assurance de type RC vie privée, remboursement des frais de scolarité et de logement jusqu’à 5 000 € en cas d’interruption définitive du séjour.

En complément, l’assisteur met à disposition des étudiants un coffre-fort électronique grâce auquel il peut conserver en lieu sûr une copie de ses documents importants (passeport, permis de conduire…).


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Mutuelles : la MNH crée une résidence pour les étudiants et personnels hospitaliers

Vue virtuelle d'un futur logement de la résidence de la MNH, au Mans. Vue virtuelle d’un futur logement de la résidence de la MNH, au Mans.

La Mutuelle nationale des hospitaliers (MNH) a posé, vendredi 6 mars, la première pierre de son premier ensemble immobilier, une résidence pour étudiants et actifs hospitaliers au Mans. Ce futur bâtiment est situé à proximité immédiate du centre hospitalier de la ville, auquel il est relié par une passerelle piétonne. La résidence étudiante compte 140 logements meublés, tandis que la partie familiale en totalise une trentaine. Différents services sont offerts aux locataires, comme un service de blanchisserie ou de ménage à la carte.

Livraison prévue pour octobre 2016

La mutuelle a retenu la capitale de la Sarthe en raison de son importante population étudiante ainsi que de son centre hospitalier de grande taille (4 500 professionnels de santé). Cette résidence, dont la livraison est prévue pour octobre 2016, constitue aussi une nouvelle diversification pour la MNH, après une prise de participation majoritaire au capital d’Izeos (service et médias numériques), l’an dernier.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

LMDE : la Mutuelle des étudiants placée en sauvegarde judiciaire

Comme elle le demandait, la Mutuelle des étudiants (LMDE) a été placée sous sauvegarde judiciaire lundi 9 février 2015 par le tribunal de grande instance de Créteil.

mutuelle-etudiante-lmde

C’est peut-être la procédure de la dernière chance pour la LMDE. En proie a de grandes difficultés financières, la Mutuelle des étudiants a demandé l’aide de la justice. Le tribunal de grande instance de Créteil lui a finalement donné gain de cause et l’a placée sous sauvegarde judiciaire lundi 9 février 2015. Une administratrice provisoire, Anne-Marie Cozien, a été nommée et sera chargée de prendre les décisions importantes pour le sauvetage de la mutuelle. Avec plus de 35 millions d’euros de dettes et près d’un million d’assurés, autant dire que la tâche sera rude pour l’administratrice qui a tout de même tenu à rassurer : « Tous les étudiants seront remboursés de leurs frais de santé », a-t-elle déclaré à l’Afp.

Après les critiques de l’UFC-Que Choisir et surtout de la Cour des comptes, la LMDE avait déjà été placée sous administration provisoire par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) en juillet 2014. En cause, une gestion désastreuse avec d’importants retards dans les remboursements des étudiants, des cartes vitales livrées tardivement et des dettes financières colossales.

Mais pour Anne-Marie Cozien, la mise en sauvegarde judiciaire pourrait être la solution aux maux de la Mutuelle des étudiants. Cela permet dans un premier temps « de geler des dettes antérieures à la décision de justice », a-t-elle expliqué. Avec une possible renégociation des créances à terme, l’administratrice pourra attirer des candidats à la reprise sans le frein des 35 millions d’euros de dettes.

Par ailleurs, les missions de la LMDE devront se poursuivre et s’organiser sur de nouvelles bases plus saines pour faciliter la reprise. Un programme conséquent pour l’administratrice qui a donc 6 mois à compter d’aujourd’hui pour sauver la Mutuelle des étudiants.

Sur le même sujet : La suppression des mutuelles étudiantes adoptée au Sénat

 


Tout Sur L Assurance

Hausse des frais de santé pour les étudiants de 20% en 3 ans

La hausse du coût de la rentrée scolaire pour les étudiants en 2014 est notamment due à l’augmentation des frais de santé. Le montant de l’affiliation à la sécurité sociale et à une mutuelle santé a grimpé de 82 euros en trois ans. Résultat, des étudiants n’ont plus les moyens de se soigner.

feuille de soin médecin

Se soigner ? Trop cher ! De plus en plus d’étudiants y renoncent faute de moyens. Selon une étude publiée le 18 août 2014 par la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), le coût de la rentrée scolaire étudiante progresse de 1,5% entre 2013 et 2014. De son côté, l’Union nationale des étudiants de France (Unef) avance que la rentrée coûtera 2% de plus aux étudiants cette année. En cause notamment, l’augmentation constante des frais de santé ces dernières années.

82 euros supplémentaires pour se soigner

En effet, les deux associations s’accordent pour expliquer cette hausse principalement par les prix élevés des loyers mais également des frais de santé. Selon la Fage, ces derniers, comprenant la cotisation à la sécurité sociale étudiante et une complémentaire santé, ont grimpé de 20% en 3 ans, soit 82 euros supplémentaires. Dans le détail, le montant de l’affiliation à la sécurité sociale étudiante a connu une hausse de 10 euros depuis 2011. Son montant a été rehaussé pour l’année universitaire 2014-2015 de deux euros à 213 euros.

Mais ce sont essentiellement les dépenses pour être couvert par une complémentaire santé qui pèsent dans le porte-monnaie des étudiants : elles ont progressé de 72 euros en trois ans. Résultat : plus de 200 euros supplémentaires à débourser en moyenne. Selon la Fage, il faut compter en moyenne 276 euros pour l’année, contre 228 euros pour l’Unef. A noter que si les boursiers ne paient pas l’affiliation à la sécurité sociale, les frais engagés pour une mutuelle santé ne sont pas pris en charge.

« Le premier réflexe est de vérifier si vous ne pouvez pas bénéficier des garanties de la complémentaire santé de vos parents avec peu ou pas de supplément de cotisation », note l’assurance maladie. En effet, en règle générale, les étudiants de 16 à 19 ans sont déjà couverts par la mutuelle de leurs parents. Il ne sert donc à rien d’engager des frais supplémentaires. Au-delà, il faudra rechercher une couverture personnelle. L’assurance maladie conseille de « faire le point sur ses besoins (optique, dentaire, contraception…) et de demander gratuitement des devis à plusieurs assureurs ».

Renoncement aux soins

Face à ce constat, « le renoncement aux soins s’aggrave chez les étudiants avec de telles augmentations », déplore le président de la Fage, Julien Blanchet. Ainsi, un étudiant sur cinq ne se soigne plus, selon une enquête menée par l’Institut CSA en septembre 2013. Parallèlement, 27% n’ont pas consulté de médecin et 18% ne sont pas couverts par une complémentaire santé faute de moyens, d’après la Fage.

Pourtant la qualité des soins est « pitoyable », selon ce dernier. D’après une étude publiée par la Cour des comptes en septembre 2013, 93% des appels reçus par les sécurités sociales étudiantes ne sont pas traités. Tandis qu’un tiers des étudiants attend plus de 3 mois leur carte Vitale, selon une autre enquête diffusée par l’UFC Que-Choisir en septembre 2012.

Deux aides spécifiques à la santé

Les étudiants les plus modestes peuvent toutefois se rassurer, des aides existent. Un étudiant peut faire une demande de couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) sous conditions de revenus. Il ne doit pas toucher plus de 8.644,52 euros de revenus annuels. La CMU-C, qui vient en complément de la sécurité sociale étudiante, couvre 100% des dépenses de santé hors dépassements d’honoraires.

Un étudiant peut également faire appel à l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS). Le plafond de revenus est fixé à 11.670,10 euros pour une personne seule. L’ACS est une « attestation-chèque » dont le montant varie selon l’âge de l’assuré : de 100 euros pour les moins de 16 ans à 200 euros pour les 16-49 ans. L’objectif de cette aide est notamment d’inciter les personnes aux revenus modestes à souscrire une complémentaire santé.

A lire également :
Mutuelles : UFC-Que Choisir pour la suppression de la Sécu étudiante
« Les étudiants sont des assurés moins bien traités que ceux de la sécu »

 


Tout sur l'assurance

Mutuelles : La LMDE veut rassurer les étudiants sur sa situation

lmde

Quelques jours après sa mise sous administration provisoire, la LMDE souhaite rassurer les étudiants en pleine période d’inscription universitaire, notamment sur ses missions de remboursements et de gestion.

Placée sous adminstration provisoire par l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) le 3 juillet dernier, la LMDE a tenu par voie de presse à clarifier sa situation, et surtout rassurer les étudiants en pleine période d’inscription 2014/2015 pour l’enseignement supérieur.

Dans un communiqué commun avec la MGEN, enseigne avec laquelle la mutuelle étudiante est en cours d’adossement, la LMDE explique que cette situation doit l’aider “à pérenniser son modèle économique” et confirme qu’“Anne‐Marie Cozien assurera le pilotage global de la LMDE y compris la supervision de sa gestion et de son administration, en lien avec la direction générale et les directions opérationnelles de la mutuelle”.

Aucune incidence pour les étudiants ?

Si les décisions d’Anne‐Marie Cozien seront prises en concertation avec le groupe MGEN et l’aval de l’assemblée générale de la mutuelle estudiantine si nécessaire, la mutuelle affirme surtout que “la nomination d’un administrateur provisoire à la LMDE n’a aucune incidence pour les étudiants”.

Ainsi, la LMDE assure que ses équipes seront présentes pour la campagne d’inscription dans l’enseignement supérieur pour le prochain cursus et surtout que “la totalité des remboursements des frais de santé, en cours ou à venir, au titre des régimes obligatoire et complémentaire, est garantie”.

La mutuelle étudiante, qui dit travailler à amélioration de la qualité de service avec le soutien opérationnel de la MGEN, conclut qu’elle continue à assumer l’ensemble de ses missions de remboursements et de gestion.

News Assurances Pro