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Auto/Habitation : Des tarifs en hausse de 1 à 2% selon Facts and Figures

Les tarifs des contrats d’assurance automobile et multirisque habitation pour les particuliers devraient continuer à progresser en 2020 sur fond notamment de renchérissement du coût des réparations, affirme le cabinet spécialisé Facts and Figures dans une étude publiée mercredi.

Le cabinet pose pour 2020 une hypothèse de hausse moyenne de 1% à 2% des tarifs, en assurance automobile comme en assurance habitation. Pour 2019, il prend acte d’une hausse de près de 1% sur un an du nombre d’accidents automobiles à fin août, une augmentation du même ordre du nombre de blessés et une progression de 0,2% du nombre de tués sur les routes.

En parallèle, Facts and Figures fait état d’une “augmentation bien supérieure à l’inflation du coût de la réparation automobile” ces dix dernières années et 2019 n’a pas fait exception à cette règle. Réparation, pièces de rechange, main d’oeuvre, ingrédients de peinture coûtaient fin avril entre 2 et 6% plus cher qu’un an plus tôt, selon cette étude traditionnellement très regardée par le secteur

Le cabinet souligne que l’automobile reste un marché où les acteurs doivent “être en capacité d’afficher des tarifs attractifs en affaire nouvelle en automobile pour capter des clients” et essayer ensuite de placer auprès d’eux des contrats pour d’autres types de risques, écrit-il. En ce qui concerne l’assurance habitation, Facts and Figure note en 2019 une tendance à l’augmentation des cambriolages, en hausse de 5 à 10% depuis le début d’année.

Du côté des catastrophes naturelles, l’année 2019 s’affiche pour l’heure “relativement clémente”, même si bon nombre de sinistres sécheresse sont encore à attendre. Ces sinistres, qui peuvent notamment prendre la forme de fissures sur les murs des maisons, apparaissent souvent “à retardement”. Le marché de la multirisque habitation (MRH) “est désormais sorti de la période de redressements tarifaires significatifs du début des années 2010. Les hausses tarifaires réalisées permettent désormais au secteur d’absorber une charge de 1,2 à 1,4 milliard d’euros d’événements climatiques au cours d’un exercice”, souligne l’étude.

L’évolution des tarifs de la MRH “dépend donc désormais essentiellement de l’évolution, en fréquence et en coût moyen, des risques ‘de base’”, à savoir les dégâts des eaux, l’incendie, le vol et la responsabilité civile, détaille-t-elle. Or comme en automobile, le coût des réparations de l’habitat en cas de sinistre est orienté à la hausse, a précisé à l’AFP Cyrille Chartier-Kastler, président du cabinet

Lire la suite ici : Auto/Habitation : Des tarifs en hausse de 1 à 2% selon Facts and Figures (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

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MRH : alerte sur la tarification des risques (Facts & Figures)

Selon Facts & Figures, les tarifs d’assurance MRH devraient subir en 2017 une hausse proche de celle constatée en 2016. Mais le cabinet d’études alerte sur la persistance de nombreux contrats mal tarifés.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Tarifs auto : augmentation en vue pour 2017 (Facts & Figures)

Les tarifs de l’assurance auto devraient repartir à la hausse au 1er janvier 2017 selon les estimations du cabinet d’études Facts & Figures. La prévision est de + 1,5% sachant que la hausse moyenne au 1er janvier 2016 était de 0,8%. Une véritable inversion de cycle tarifaire serait donc en gestation.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Marché français de l’assurance : les six champions de la croissance et de la rentabilité (Baromètre Facts & Figures 2015)

Sur l’ensemble des sociétés relevant du Code des assurances, Aviva France affiche la meilleure rentabilité au regard de son chiffre d’affaires en 2013, selon la dernière édition du baromètre de Facts & Figures.  Lire l’article
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La rentabilité des assureurs passe par une baisse des coûts (étude Facts & Figures)

Cyrille Chartier-Kastler, Facts & Figures.

En dix ans, la rentabilité des assureurs a baissé. Les majorations tarifaires devenant plus délicates à faire passer dans un contexte économique difficile, les opérateurs du marché n’auront d’autres choix que d’optimiser davantage leurs structures de coûts, selon le cabinet d’études Facts & Figures, qui constate, sur ce point, de fortes disparités entre les différents acteurs.

La crise est passée par là. Depuis 2008, les performances en termes de rentabilité des acteurs du secteur de l’assurance se sont détériorées. Ainsi, en assurances dommages, le retour sur fonds propres (ROE) moyen est passé de 14% en 2008 à 6% en 2012. Mais l’étude «Croissance & rentabilité» de Facts & Figures fait état de fortes disparités entre les différentes familles d’acteurs.

A l’exception de Covéa, les mutuelles sans intermédiaire (MSI) et groupes mutualistes affichent des ROE inférieurs à 8%, «des niveaux trop faibles par rapport aux besoins de solvabilité et de sécurisation financière», constate Cyrille Chartier-Kastler, président du cabinet de conseil. De leur côté, les compagnies d’assurance traditionnelles présentent un ROE moyen de 16% (contre 37% en 2008), tandis que cet indicateur se situe à 10% du côté des bancassureurs.

Des coûts de chargement à optimiser

Sur le plan des coûts de chargement (frais d’acquisition et d’administration), Facts & Figures observe là encore de fortes différences entre les familles d’acteurs. En assurance automobile, par exemple, les MSI ont vu leur structure de coûts augmenter de 3,5% par an entre 2002 et 2012, alors que leur chiffre d’affaires a peu progressé (+1,3% en moyenne par an).

Du côté des bancassureurs«les évolutions de chiffre d’affaires et de frais de chargement sont davantage corrélées», indique Cyrille Chartier-Kastler. Leurs coûts ont augmenté de 7,7% par an, mais leur activité en assurance automobile a progressé de 7,3% sur une base annuelle.

Les agents généraux ont marqué des points mais peuvent faire mieux

De leur côté, les réseaux d’agents généraux ont enregistré un faible développement de leur activité en assurance automobile (+1,1%). Mais leurs frais de chargement ont peu augmenté (+0,7% par an). «Les réseaux d’agents généraux ont réussi à gagner en compétitivité», souligne Cyrille Chartier-Kastler, grâce aux évolutions des modes de rémunération et aux mesures prises par les compagnies pour réduire leur frais généraux.

Dans un contexte où il devient difficile d’appliquer des hausses de tarifs en assurance dommages, «le nerf de la guerre, c’est la tenue des frais de chargement», souligne le président de Facts & Figures. Selon lui, les MSI ont trois points de chargement à récupérer pour revenir à leur niveau de performance historique. Les réseaux d’agents généraux, quant à eux devront gagner encore trois à cinq points s’ils veulent se maintenir sur le marché de l’assurance dommages aux biens des particuliers.

Un défi à leur portée, selon Cyrille Chartier-Kastler. «Cela passera par une intégration plus forte des processus entre les agents et les compagnies et par un développement du multicanal», précise-t-il. Partage de données clients, plate-forme téléphonique intervenant pour le compte des agents… : autant d’initiatives qui émergent et devraient se développer à l’avenir.


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