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La CMU complémentaire, une mutuelle santé gratuite

La couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), attribuée aux ménages aux ressources faibles, est une mutuelle santé gratuite. Elle prend en charge en totalité les soins courants et propose des forfaits en optique et dentaire.

La couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) est une mutuelle santé gratuite destinée aux faibles revenus.

 

Définition de la CMU-C

La couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) est une mutuelle santé gratuite accordée par l’Etat aux assurés qui n’ont pas les moyens financiers de souscrire un contrat de complémentaire santé à titre privé. Aucune cotisation n’est donc due par le bénéficiaire.

La CMU-C agit donc à l’instar d’une mutuelle santé, en venant compléter les remboursements des soins de l’Assurance maladie.

Bon à savoir : La Sécurité sociale définit une base de remboursement, c’est-à-dire un tarif de référence, auquel elle applique un taux de remboursement. Une prise en charge à 100% du tarif de la Sécu signifie ainsi que la couverture de l’Assurance maladie et de la CMU-C est égale à 100% de la base de remboursement de la Sécu. Soit par exemple 23 euros pour une consultation chez un généraliste.

Conditions d’obtention de la CMU-C : qui peut en bénéficier ?

Trois conditions doivent être réunies pour avoir accès à la CMU-C : résider en France depuis plus de trois mois, être en situation régulière et ne pas dépasser les plafonds de ressources fixés par l’Etat. Tous les membres du foyer ont droit à la CMU-C et sont concernés par ces critères d’attribution : le demandeur, le ou la conjoint(e), (concubin(e), partenaire de Pacs, époux(se) et les personnes à charge de moins de 25 ans (enfants, …).

Condition de résidence stable

Il faut habiter en France métropolitaine ou dans un département d’Outre-mer de manière ininterrompue depuis plus de trois mois. Cette stabilité de la résidence peut être prouvée par divers justificatifs : bail de location, trois quittances de loyer successives et mensuelles, deux factures successives d’électricité, de gaz, de téléphone…

Important : La CMU-C ne s’applique pas à Mayotte.

Toutefois, le demandeur n’est pas obligé de justifier de trois mois de résidence en France s’il est dans l’un des cas suivants :

– Bénéficiaire d’une allocation de logement ou de l’aide personnalisée au logement (APL)
– Bénéficiaire de prestations familiales (prestation d’accueil du jeune enfant, allocations familiales, complément familial, allocation d’éducation de l’enfant handicapé, allocation de soutien familial, allocation de rentrée scolaire, allocation journalière de présence parentale)
– Bénéficiaire du revenu de solidarité active (RSA)
– Bénéficiaire d’un revenu de remplacement, comme une allocation chômage ou encore d’insertion
– Bénéficiaire d’allocations réservées aux personnes âgées, comme l’allocation de solidarité aux personnes âgées, l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), …
– Inscrit dans un établissement d’enseignement
– Bénéficiaire de l’allocation adulte handicapé (AAH)
– Demandeur d’asile
– Affilié à un régime obligatoire de Sécurité sociale au titre d’une activité professionnelle de plus de trois mois
– Inscrit à un stage de formation professionnelle pour une durée supérieure à trois mois
– Bénéficiaire d’une aide à l’emploi d’un salarié pour la garde des jeunes enfants

Condition de résidence régulière

Cette condition concerne les demandeurs de nationalité étrangère qui ne viennent pas d’un pays de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen. Ceux-ci doivent posséder un titre de séjour ou prouver qu’ils en ont fait la demande.

Condition de ressources

Le plafond de ressources à ne pas dépasser est annuel. Il varie en fonction de la composition du foyer, du nombre de personnes à charge et du lieu de résidence (France métropolitaine et départements d’Outre-mer). Sont comptabilisés dans le foyer les conjoints (Pacs et mariage), les concubins, les enfants et les personnes à charge de moins de 25 ans.

A noter : Les enfants mineurs en résidence alternée sont considérés comme étant à la charge de chacun des deux parents si ceux-ci les reportent sur leur déclaration de revenus respective. Dans ce cas précis, les enfants comptent pour une demi-part dans le calcul du droit à la CMU-C.

Il faut également savoir que les ressources prises en compte pour l’attribution de la CMU-C sont celles perçues les douze derniers mois. Voir la rubrique Les revenus à déclarer

Par exemple, pour une demande en juillet 2016, les ressources regardées sont celles touchées entre le 1er juillet 2015 et le 30 juin 2016.

Depuis le 1er avril 2016, les conditions de ressources à respecter sont les suivantes :

– Pour une personne seule : 8.653,16 euros (9.631 euros en Outre-mer)
– Pour deux personnes : 12.980 euros (14.446 euros en Outre-mer)
– Pour trois personnes : 15.576 euros (17.336 euros en Outre-mer)
– Pour quatre personnes : 18.172 euros (20.225 euros en Outre-mer)
– Au-delà de quatre personnes, pour une personne supplémentaire : + 3 461,26 euros (+ 3. 852,38 euros en Outre-mer)

Pour un célibataire, ses revenus totaux ne devront donc pas dépasser 721 euros.

Prise en charge : les remboursements avec la CMU-C

Soins courants

La CMU-C couvre le ticket modérateur, à savoir le reste à charge de l’assuré après le remboursement de l’Assurance maladie de tous les soins courants. Concrètement, cela signifie que l’assuré est dispensé payer les frais à l’avance grâce à une prise en charge à 100% des tarifs maximums de la Sécu. Ainsi, un bénéficiaire voit ses dépenses chez le médecin (généraliste comme spécialiste), à la pharmacie, dans un laboratoire d’analyses ou encore à l’hôpital remboursées entièrement.

Par ailleurs, aucun dépassement d’honoraire ne peut être facturé, sauf exigence particulière de la part de l’assuré (visite à domicile non justifiée, consultation en dehors des horaires d’ouverture, …).

Hospitalisation et matériel médical

En cas d’hospitalisation, le forfait journalier (18 euros/jour) est couvert, de même que les frais liés à l’hospitalisation et le forfait de 18 euros (imputé sur les actes médicaux supérieurs à 120 euros), et ce sans limitation de durée.
Un certain nombre de dispositifs médicaux sont également pris en charge dans la limite de tarifs fixés par la loi : cannes, déambulateurs, produits pour diabétiques, compresses, pansements, etc.

Chez le dentiste

Tous les soins dentaires dits « conservateurs » (caries, détartrage, examens de contrôle) sont remboursés par la CMU-C. De même que les prothèses dentaires et d’orthopédie dento-faciale (orthodontie, comme la pose d’un appareil par exemple), dans la limite des tarifs de la CMU-C, fixés par la loi. Pour connaître en détail ces tarifs

Dans ces cas, le dentiste établit un devis avec la mention CMU-C que l’assuré doit envoyer à l’Assurance maladie. L’organisme complémentaire revient alors vers l’assuré avec un accord de prise en charge sur le montant couvert. Par contre, il est possible qu’une partie des soins demeure aux frais de l’assuré pour certains soins spécifiques. L’Assurance maladie ou l’organisme complémentaire en informeront alors l’assuré.

En optique

La CMU-C rembourse une paire de lunettes par an (monture + verres), voire plus pour les enfants de moins de 6 ans dont la vue évolue encore fréquemment et pour des pathologies spécifiques. Le bénéficiaire peut se rendre chez n’importe quel opticien et lui présenter son ordonnance et son attestation CMU-C. Le professionnel est alors tenu de lui proposer des lunettes n’excédant pas un certain tarif, le but étant que l’assuré n’ait rien à payer de sa poche, sauf exigence particulière de sa part. Un devis établis dans ces conditions est effectué par l’opticien puis envoyé à l’organisme complémentaire qui notifiera à l’assuré sa décision de prise en charge. Si celui-ci accepte ce devis et qu’il n’a pas de demande spécifique, il ne paie donc rien.

Les limites de tarifs de la CMU-C sont les suivantes :

Pour les 18 ans et plus : 22,87 euros pour la monture, et selon le degré de correction de 15,86 à 85,75 euros par verre.
Pour les moins de 18 ans : 30,49 euros pour la monture et selon le degré de correction, de 12,04 à 99,93 euros par verre.

Quant aux lentilles de contact, elles sont remboursées à hauteur d’un forfait annuel de 39,48 euros par œil quel que soit le type de lentilles (réutilisables ou non, journalières ou hebdomadaires, …).

Les prothèses auditives

De même qu’en optique et en dentaire, un devis est réalisé par l’audioprothésiste qui est obligé de proposer à l’assuré un appareil dont le prix n’excède pas les tarifs de la CMU-C. S’il est accepté par l’assuré, ce dernier n’a rien à payer. En cas d’exigences particulières ou de besoins spécifiques, le devis mentionnera le montant du reste à charge. Pour connaître le détail de la couverture

Les exonérations et avantages

Pas de frais à avancer avec le tiers-payant

Grâce à l’attestation CMU-C qui lui est remise et à la présentation de sa carte Vitale, le bénéficiaire n’a aucun frais à avancer pour ses dépenses de soins. Il bénéficie ainsi du tiers-payant lors d’une consultation chez un médecin généraliste, un spécialiste, à la pharmacie, au laboratoire d’analyses médicales, chez le dentiste…

Exonérations

Normalement, une participation forfaitaire d’un euro est toujours à la charge de l’assuré. Celle-ci est cependant supprimée pour les bénéficiaires de la CMU-C. Il en va de même de la franchise médicale sur les médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires et du forfait de 18 euros sur les actes médicaux élevés.

Réductions

Le bénéfice de la CMU-C octroie également des réductions sur les tarifs de l’électricité et du gaz. L’assuré n’a aucune démarche à entreprendre, l’Assurance maladie transmet automatiquement les informations aux fournisseurs d’énergie.

Parallèlement, des réductions peuvent s’appliquer sur les abonnements de transport en commun, voire même la gratuité. L’assuré doit alors se tourner vers sa compagnie ou agence régionale de transport.

Les revenus à déclarer

Sauf exceptions, la totalité des ressources perçues en France OU à l’étranger au cours des douze mois précédents doit être déclarée, à savoir :

– Les salaires et traitements
– Les revenus non-salariés
– Les indemnités journalières (maternité, maladie, accident du travail/maladie professionnelle)
– Les pensions de retraite de base et complémentaires
– Les allocations chômage
– L’allocation de solidarité spécifique
– Les pensions d’invalidité, de veuvage
– L’allocation adulte handicapé (AAH)
– Les allocations familiales et aides au logement
– Les aides financières : dons de sommes d’argent reçus, donation d’un proche, …
– Les pensions alimentaires versées et reçues
– Les bourses de l’enseignement supérieur
– Les revenus de capitaux (intérêts de compte de placement, …)
– Ressources placées qui n’ont pas apporté de revenus au cours des douze derniers mois (assurance vie, …)
– Les revenus fonciers (location d’un bien immobilier, …)
– Les sommes issues de la vente d’objets
– Les gains aux jeux

Les exceptions

Parmi les revenus qui ne doivent pas figurer sur la demande de CMU-C :

– Le revenu de solidarité active (RSA)
– L’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (majoration et compléments)
– La prestation d’accueil du jeune enfant, sauf la prestation partagée
– L’allocation de rentrée scolaire
– Les bourses d’études, hors enseignement supérieur
– L’allocation personnalisée d’autonomie
– Le capital-décès servi par l’Assurance maladie
– Les indemnités et prestations versées aux volontaires en service civique
– Etc.

La liste complète figure dans le formulaire de demande de la CMU-C.

Les sanctions en cas de manquement

Attention à ne pas jouer avec les chiffres, l’Assurance maladie croise les données mentionnées avec celles des banques et des services fiscaux et peut même engager des enquêtes de terrain. En cas d’erreur remettant en cause l’attribution de la CMU-C, des sanctions, allant du non-remboursement des dépenses de santé à des pénalités financières, peuvent être appliquées.

Cas particulier du RSA socle

Si le demandeur touche le RSA socle ou en a fait la demande et dispose d’une attestation indiquant que les ressources déclarées sont présumées inférieures ou égales au montant forfaitaire du RSA (attestation à joindre), alors il n’a pas besoin de remplir la page dédiée aux revenus. Le demandeur et les membres de son foyer ont le droit à la CMU-C. Toutefois, comme l’ouverture des droits n’est pas automatique, il faut en faire la demande et surtout choisir son organisme complémentaire.

Quelle mutuelle choisir ?

La CMU-C peut être gérée directement par l’Assurance maladie ou par un organisme complémentaire figurant sur une liste établie. Consultez les organismes agréés

Si vous avez déjà un contrat et qu’il est inscrit sur cette liste, il suffit de le mentionner. L’organisme complémentaire se chargera de le transformer en contrat CMU-C. Sinon, il vous faudra en choisir un parmi la liste et résilier votre contrat actuel. Ce choix intervient lors de la demande de CMU-C.

Comment demander la CMU-C ?

Première demande

Il faut remplir le formulaire « S 3711 » et y joindre les éléments suivants : une pièce d’identité, un justificatif de domicile, votre numéro de sécurité sociale, un avis d’imposition, vos bulletins de paie, attestations de Pôle emploi etc. et une photocopie de votre livret de famille ou d’attestation d’ayant droit si vous avez des personnes à charge. Surtout, il ne faut pas oublier de choisir son organisme complémentaire et de signer le formulaire, sans quoi il n’est pas valide. Le tout sera à envoyer à la caisse d’Assurance maladie dont vous dépendez.

Le délai de traitement d’un dossier est d’un à deux mois, après quoi vous recevez un courrier indiquant la décision de la Sécu. Si la CMU-C vous est attribuée, vous recevez une attestation de droits : la date de prise d’effet est indiquée dessus et pour une durée d’un an.

Bon à savoir : Vos ressources dépassent de peu le plafond de la CMU-C ? Dans la limite de 35%, vous pouvez bénéficier de l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS). Aucune démarche supplémentaire n’est à entreprendre, l’Assurance maladie vous en informera.

Le renouvellement

Le bénéfice de la CMU-C n’est pas automatique, vous devrez demander son renouvellement chaque année, au minimum deux mois avant la date d’échéance. Tout changement intervenu dans l’année (ressources, composition du foyer, …) doit être par ailleurs indiqué à sa caisse d’Assurance maladie.


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Assurance habitation Maif gratuite pour chaque colocation Weroom

Son logement directement assuré, sans avoir à s’occuper de rien. C’est l’idée du partenariat entre la plateforme de colocation Weroom et l’assureur Maif. A chaque nouvelle colocation, sera proposée gratuitement et automatiquement une assurance responsabilité civile aux utilisateurs du site.

La plateforme de colocations Weroom s'associe avec la Maif pour proposer une assurance habitation gratuite aux utilisateurs du site.

 

Partager son logement ou encore sa voiture pour réduire ses frais sont des pratiques qui séduisent de plus en plus de Français. Et les assureurs l’ont bien compris. Après les partenariats d’Axa avec les plateformes de covoiturage Blablacar et de location de voitures entre particuliers, Ouicar, le groupe mutualiste Maif et la plateforme en ligne de colocation Weroom ont officialisé leur association le 26 avril 2016.

La Maif, déjà fervent acteur de l’économie collaborative, avait annoncé son désir de participer davantage à son développement en février dernier. C’est désormais chose faite. Chaque utilisateur du site Weroom, se verra proposer automatiquement une assurance habitation, dès lors qu’il trouve puis réserve en ligne une colocation. En effet, la plateforme permet de mettre en relation des particuliers à la recherche d’une colocation, ces derniers pouvant poser une option sur un logement qui leur convient directement depuis la plateforme. Une caution équivalente au montant d’un mois de loyer est retenue par le site : si le dossier du futur colocataire est accepté, son compte est débité. Point non négligeable : cette protection est entièrement gratuite pour les colocataires. « Suite à l’acceptation de votre demande de réservation, nous communiquerons vos coordonnées à la Maif afin que l’assurance puisse prendre effet », informe Weroom.

Pour rappel, la loi oblige un locataire à souscrire une assurance habitation. Le propriétaire peut exiger la présentation d’une attestation. A défaut d’assurance de la part du locataire, le bailleur est en droit de souscrire une assurance à sa place.

Rassurer les propriétaires

« Weroom réduit ainsi les démarches administratives et fait économiser du temps aux colocataires comme aux propriétaires qui n’ont plus à se soucier de ce point crucial avant toute signature de bail », explique la plateforme dans un communiqué. Pour cette dernière, l’enjeu est de taille : les propriétaires peuvent en effet être frileux lorsqu’il s’agit de louer leur bien en colocation. Cette nouvelle offre représente ainsi un moyen de les rassurer : « Les propriétaires ont la garantie que leurs colocataires sont en règle et parfaitement protégés en cas d’accidents ou d’incidents. » Pour le groupe mutualiste, « ce partenariat avec Weroom est une nouvelle preuve de la capacité de la Maif à construire des solutions d’assurance sur-mesure, adaptées aux besoins des start-up de l’économie collaborative et de leurs utilisateurs ».

Ce que couvre précisément l’assurance

Valable uniquement pour un logement loué en France, l’assurance offerte par Weroom et la Maif couvre la responsabilité civile des colocataires. « Toute personne peut causer involontairement un dommage à autrui, explique la Fédération française des sociétés d’assurances sur son site internet. Avec la garantie responsabilité civile, l’assureur se substitue au responsable pour indemniser la victime. »

Plus précisément, l’assurance habitation Maif garantit « les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile que peut encourir le colocataire et/ou le bénéficiaire de la garantie à l’égard de tiers et notamment du fait de l’occupation et/ou des risques locatifs dont il doit répondre vis-à-vis du bien immobilier », est-il indiqué dans le contrat. Dans le détail, les éventuels dégâts causés à l’immeuble et aux voisins sont pris en charge dans la limite de 125.000.000 euros par sinistre pour les dommages matériels et 30.000.000 euros pour les dommages corporels. Sont également indemnisés à hauteur de 5.000 euros maximum les dommages occasionnés aux biens mobiliers appartenant au propriétaire situés dans la chambre du colocataire. Par ailleurs, une garantie « défense et recours » est incluse au contrat, dans la limite de 300.000 euros. Elle prend notamment en charge les frais de justice (sauf amende) en cas de sinistre dont les conséquences pécuniaires sont garanties dans le contrat, et exerce toute intervention à l’amiable ou judicaire en vue d’obtenir réparation de dommages causés à l’assuré. Une responsabilité civile pour atteinte à l’environnement figure également au contrat.

Attention : cela signifie que tous les dégâts ne sont pas pris en charge, notamment vos propres biens.

Bon à savoir, aucune franchise n’est appliquée pour les indemnités versées au titre de la garantie responsabilité civile, recours et défense. Pour les dégâts mobiliers, elle se monte à 150 euros. Enfin, les sinistres sont à déclarer auprès de Weroom, qui règlera avec la Maif en direct le problème avec l’assuré afin de raccourcir les démarches administratives.

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Airbnb, BlaBlacar, Ouicar… quelle assurance pour l’économie collaborative ?


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Covoiturage : Bla Bla Car propose une assurance additionnelle gratuite

Le site de covoiturage Bla Bla Car s’est allié avec l’assureur Axa pour proposer une assurance entièrement gratuite aux membres de son site. Le contrat couvre les frais en cas de panne et les sinistres lors d’un changement de conducteur. Attention aux exclusions et aux limites d’indemnisation.

Le site Bla Bla Car assure désormais ses memebres

 

Voyager à deux en toute sécurité tout en réduisant les frais. C’est l’objectif que s’est fixé le site de covoiturage Bla Bla Car. Ce dernier a annoncé le 18 mai 2015 avoir signé un partenariat avec l’assureur Axa « afin de rendre la pratique du covoiturage encore plus fiable ».

Concrètement, Bla Bla Car proposera dans quelques semaines à chaque membre une assurance additionnelle adaptée à la pratique du covoiturage. Pas de panique si vous êtes adepte des voyages partagés, cette protection supplémentaire est entièrement gratuite. L’assurance « couvre les trajets avec réservation en ligne ou via l’application Bla Bla Car tant qu’un passager membre de Bla Bla Car se trouve à bord. Tous les occupants du véhicule (passagers et conducteur) sont couverts », précise le site. Pour profiter de l’assurance additionnelle, il faut donc que passagers et conducteur aient réservé leur trajet sur Bla Bla Car, faute de quoi ils ne seront pas couverts.

Changement de conducteur et arrivée à destination

A chaque trajet, conducteur et passagers bénéficieront de deux garanties, « Arrivée à destination » et « Prêt du volant ». La première s’applique en cas d’immobilisation du véhicule. Vous êtes confortablement installé, la conversation bat son plein et là, c’est la panne. L’assureur prendra ainsi en charge le dépannage, le remorquage et les frais (billets de train, taxi, voiture de location…) des passagers et du conducteur pour se rendre à destination.
Les trajets en covoiturage durent en général plus de 2 heures. Or vous pourriez être tenté de laisser le volant à un des passagers. « Si le conducteur prête le volant à un passager et qu’un sinistre responsable se produit, Bla Bla Car remboursera la sur-franchise « prêt de volant » du contrat du conducteur », indique le site. Une hotline d’assistance sera à disposition des covoitureurs 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

A noter que comme son nom l’indique, cette assurance est « additionnelle », ce qui signifie que vous profitez déjà de la couverture de votre propre contrat d’assurance auto.

Pour plus d’informations >> Quelle assurance pour un covoiturage ?

 

Attention aux exclusions et aux plafonds de remboursement

Attention, si sur le papier une assurance supplémentaire ne peut qu’être bénéfique, Axa ne couvre pas tous les dommages ni tous les frais. En effet, dans la notice d’information disponible sur le site de Bla Bla Car, plusieurs exclusions sont ainsi listées pour chacune des garanties, de même que les plafonds de remboursement. Ainsi, Axa ne prend en charge les frais de dépannage ou de remorquage qu’à hauteur de 153 euros (toute taxe comprise). Si la voiture reste immobilisée plus de 3 heures et qu’aucun moyen de transport n’est disponible, Axa couvre les frais de séjour dans un hôtel à hauteur de 80 euros par nuit dans la limite d’une nuit en France et deux à l’étranger. Enfin, la sur-franchise en cas d’accident lors d’un prêt de volant est couverte dans la limite de 1.500 euros. Par ailleurs, les jeunes conducteurs (moins de 3 ans de permis de conduire) et les contrats comportant une clause de conduite exclusive sont exclus de toute indemnisation. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter la notice.

Comme tout assureur, pas de remboursement sans déclaration de sinistre. Ce dernier « doit être déclaré dans les 30 jours suivant la date d’indemnisation du sinistre par l’assureur automobile qui garantit le véhicule du bénéficiaire sous peine de non garantie », indique Axa. En clair, une fois que votre assureur vous a remboursé, envoyez l’attestation par mail (service.sinblablacar@axa.fr) ou courrier à Axa pour que le reste des frais soit pris en charge.

Objectif affiché du site de covoiturage, convaincre les réticents à cette pratique. « Bla Bla Car entend ainsi continuer à démocratiser la pratique du covoiturage », explique le président et fondateur du site, Frédéric Mazzella. L’offre sera mise en place au Royaume-Uni en juin puis en France avant les grandes vacances d’été.

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