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Peu d’acteurs en haut de l’affiche !

Publié le 19 septembre 2014 à 00h 00 par THOMAS BAUME

Clap de fin pour la saison des festivals de cinéma et de télévision. Une bonne occasion de décrypter ce segment si particulier des risques spéciaux où encore peu d’acteurs de l’assurance figurent au palmarès. Alors que les festivals du cinéma américain de Deauville et de la fiction TV de La Rochelle viennent tout juste de fermer leurs portes, le cinéma confirme qu’il est un casse-tête assurantiel réservé à certains spécialistes. Un dogme que soutient Hélène Gury, responsable souscription des risques spéciaux au sein de la délégation Paris-Région Ouest d’ Albingia : « Nous sommes sur un marché de spécialistes. Il faut comprendre cette industrie pour bien la conseiller. Preuve en est, il y a aujourd’hui peu de courtiers qui interviennent dans ce domaine et peu d’assureurs qui, comme nous, sont présents de manière pérenne. Aujourd’hui, l’audiovisuel au sens large (cinéma et télé) représente près de 40 % du chiffre d’affaires développé par notre département risques spéciaux. » Au niveau des assureurs présents, Jean-Claude Beineix, directeur exécutif de Continental Media Assurances (la marque de Siaci Saint-Honoré) et frère du cinéaste, confie : « Depuis qu’il n’y a plus de situation monopolistique sur le marché assurantiel du cinéma, ce segment ne cesse néanmoins d’évoluer en termes d’offres. Certains assureurs font des allers retours alors que le Lloyd’s s’est, lui, caractérisé par une présence régulière. Il s’agit d’un marché certes petit mais qui a atteint une certaine maturité. » Outre le Lloyd’s et…

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