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Protection sociale : Axa et Metlife renforcent leur partenariat en créant une co-entreprise

Maxis GBN, le réseau créé par Axa et Metlife, pour proposer des solutions de protection sociale aux sociétés d’envergure internationale, évolue pour devenir une co-entreprise. Basée à Londres, cette société sera dirigée par Mauro Dugulin, qui officiait auparavant au sein de Generali.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Dominique Gaillard (Afic) : «Nous sensibilisons petit à petit les assureurs à l’opportunité d’ouvrir une partie de leur portefeuille»

L’Association française des investisseurs pour la croissance (Afic), qui regroupe les 279 sociétés de capital-investissement françaises, a pris son bâton de pèlerin pour redorer le blason de cette classe d’actif redevenue attrayante. Découvrez notre diaporama, issu de l’interview de Michel Chabanel, président de l’Afic, et Dominique Gaillard, membre de l’Afic et du comité exécutif d’Ardian, à retrouver dans l’Argus du 11 septembre 2015. […] Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Intempéries dans l’Hérault : 4 000 sinistrés évacués de leur habitation

L’équivalent de quatre mois de pluie sont tombés entre les 29 et 30 septembre, dans l’Hérault.

Quelques heures après la levée de l’alerte rouge par Météo France et le retrait de l’eau dans les zones touchées, l’Hérault connaît une accalmie. Présent sur place aux côtés des sinistrés, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a indiqué qu’une «soixantaine de communes» seront placées en état de catastrophe naturelle.

L’Hérault sous les eaux. Le département n’avait pas connu d’événement de cette ampleur en un demi-siècle. Entre le lundi 29 septembre et le mardi 30 au matin, il s’est abattu près de quatre mois de précipitations, tandis que le cumul de pluie sur le chef-lieu de Montpellier a atteint le chiffre exceptionnel de 300 mm sur 24 heures, un record absolu depuis l’instauration des relevés, en 1957.

Mardi après-midi, Météo France rétrogradait le département en alerte orange, et le fleuve côtier Lez restait en vigilance orange crue. «Un retour progressif à la normale est constaté sur l’ensemble des cours d’eau. La franche amélioration constatée cette nuit devrait se poursuivre. Des pluies éparses vont subsister, mais celles-ci devraient être d’assez faible intensité. Des conditions anticycloniques réapparaîtront ce soir, et ce jusqu’au week-end prochain», indiquait la préfecture de l’Hérault.

4 000 personnes prises en charge la nuit

Les pluies diluviennes et les inondations ont provoqué d’importantes perturbations et dégâts dans tout le département. Dans la nuit de lundi à mardi, quelques 4 000 personnes ont dû faire l’objet d’une prise en charge, et, au total, 1 600 lits ont été déployés (adultes et enfants) par la Croix rouge, l’Association départementale de protection civile (ADPC) et l’Armée, dans des gares, collèges et gymnases.

Au total, plus de 1 500 gendarmes, pompiers et militaires de la sécurité civile ont effectué près de 1 200 interventions. Sur le réseau routier, 29 axes du niveau secondaire sont encore coupés. Le réseau devrait être rétabli mercredi, assure la préfecture. Le trafic ferroviaire restait, quant à lui, encore perturbé dans le département.

Un épisode cinq à dix fois plus important que les orages du 17 septembre

Selon les premières constatations de la Fédération des sociétés d’expertise (FSE) interrogée par l’Argus, ce nouvel épisode climatique pourrait s’avérer cinq à dix fois plus important que celui survenu il y a dix jours dans le département de l’Hérault. Dans l’agglomération de Montpellier, les pluies diluviennes ont généré des inondations, des ruissellements et engorgements de systèmes d’évacuation d’eau. «L’eau est montée jusqu’à 10 voire 50 cm, mais s’est rapidement retirée, créant des nombreux dommages de faible à moyenne ampleur», selon Jean-Vincent Raymondis de la FSE. Ce que confirme Thierry Clerc, agent Axa, président d’Agea Languedoc-Roussillon.

Outre les caves, garages et rez-de-chaussée inondés, la FSE fait état de quelques sinistres plus significatifs : dommages aux bâtiments et aux marchandises dans des grandes surfaces et locaux professionnels.

Nouvel afflux de missions

Toujours selon la FSE, une vingtaine de communes aux environs de Montpellier seraient plus sinistrées, des ruptures d’embâcles ayant entraîné des inondations plus marquées. Les groupes d’expertise présents dans l’Hérault qui avaient fort à faire depuis le 18 septembre, s’organisent pour faire face à ce nouvel afflux de missions. Chez Polyexpert par exemple, les équipes de la région Languedoc-Roussillon – environ 25 experts – qui ont à gérer plus de 1 000 dossiers consécutifs aux précédents épisodes orageux, seront épaulés dans les semaines qui viennent par une dizaine de leurs collègues venus des régions limitrophes, voire de plus loin. A ce stade, Olivier Caniou, directeur de la région Languedoc-Roussillon chez Polyexpert, s’attend à dix fois plus de sinistres qu’il y a dix jours, mais dans de nombreux cas, ces dossiers devraient s’avérer de faible ampleur.

En termes d’assurance automobile, les conséquences sont plus difficiles à évaluer. «Les assisteurs ont commencé à centraliser les véhicules dont le moteur ou l’habitacle a pris l’eau, et les premières missions commencent à nous être envoyées par les assureurs, la priorité aujourd’hui c’est de le renfort des équipes techniques et administratives afin d’entamer les expertises au plus vite», commente Patrice Plessis, expert en automobile, président de la région Languedoc-Roussillon d’Anéa.

Les assureurs enregistrent les premières déclarations

Du côté des assureurs, des mesures spécifiques sont annoncées. Allianz France a par exemple mis en place un numéro vert gratuit et allongé les délais de déclaration des sinistres. Les assurés ont ainsi jusqu’au 1er décembre 2014 pour effectuer cette démarche. De son côté, la Maif a déclenché sa cellule de crise Pégase dès mardi matin et diffusé des messages à destination de ses sociétaires sur les ondes de France Bleu Hérault. La mutuelle des instituteurs précise que son centre de déclarations situé à Montpellier est opérationnel.

Chez Covéa (Maaf, MMA et GMF), les premières estimations confirment l’ampleur des dégâts avec 1 500 à 2 500 déclarations IARD par enseigne imputables aux inondations pour le seul département de l’Hérault. Pour les quatre départements touchés (Aude, Gard, Pyrénées Orientales et Hérault), le groupe mutualiste table entre 4 000 et 6 000 déclarations par enseigne.


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125 ans d’Allianz : les salariés veulent leur part du gâteau

Allianz drapeaux125 ans d’Allianz : les salariés veulent leur part du gâteau

Les collaborateurs d’Allianz protestent contre l’absence de prime à l’occasion des 125 ans d’Allianz.

Allianz soufflera l’an prochain ses 125 bougies. Mais les salariés n’ont pas le cœur à la fête. L’objet de leur grogne : le fait que la direction d’Allianz n’a pas prévu de distribuer de primes à cette occasion. Aucun traitement particulier n’a été réservé, ni aux collaborateurs dits “excellents”, ni aux actionnaires, qui ne toucheront pas non plus de dividende spécial à ce moment-là.

Cette croix sur les bonus a déclenché une pluie de commentaires furibonds et cyniques sur l’intranet de la compagnie (plus de 300 salariés ont réagi), comme le révèle le Süddeutsche Zeitung. Parmi les perles : “les collaborateurs excellents ne sont plus indispensables à Allianz, seule l’est la baisse des coûts.” Un autre salarié écrit par exemple que “la direction vient de découvrir la valeur des collaborateurs. Valeur découverte : 0.

Le “buzz” a tellement pris en interne que le patron d’Allianz Deutschland, Markus Riess, a dû se fendre d’une longue explication sur le même intranet vendredi dernier. Pour justifier l’absence de prime exceptionnelle, il avance que le succès d’Allianz ne s’est pas appuyé uniquement sur l’Allemagne mais bien sur toutes les filiales, outre-Rhin et à l’étranger, ce qui représenterait par conséquent une somme bien trop importante à distribuer, car il ne doit pas y avoir de traitement de faveur pour les collaborateurs allemands. Markus Riess répond aussi aux attaques sur la valeur des salariés et laisse la porte ouverte : “Il est réducteur de mesurer la reconnaissance de la valeur d’un salarié à l’aune d’un bonus pour le jubilé de l’entreprise. Même si cela peut s’exprimer aussi par le salaire distribué. Nous avons beaucoup amélioré la valeur d’Allianz Deutschland et la sécurité de l’emploi. C’est pourquoi nous réfléchissons avec le comité d’entreprise à associer les collaborateurs allemands à ce succès par une participation financière en 2015″.

D’autres multinationales allemandes avaient fait preuve de générosité à l’occasion de tels jubilés par le passé, comme le rappelle le Handelsblatt : pour son 911ème modèle, Porsche a ainsi versé 9111 euros à chaque employé. Et lorsque Daimler a fêté ses 125 ans, il a attribué 125M d’euros à ses collaborateurs (soit environ 3.150 euros par personne).


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Les salariés attachés à leur mutuelle santé d’entreprise

Selon une étude menée par YouGov pour Mercer, un tiers des salariés du privé interrogés ont renoncé à se soigner faute de moyens. Mais ils demeurent attachés à leur complémentaire santé d’entreprise, préférant la contribution de leur employeur à une hausse de salaire.

assurance et gens

Les Français sont attachés à leur complémentaire santé, mais à quel prix ? Selon l’Observatoire de la Santé réalisé par YouGov pour le cabinet de conseils en ressources humaines et protection sociale Mercer publié le 28 mai 2014, 32% des salariés du privé sondés ont renoncé à des soins pour des raisons financières ces 12 derniers mois. Les salariés qui ne profitent pas d’une complémentaire santé d’entreprise (37%) sont les plus exposés. Mais même couverts par une complémentaire santé entreprise, 28% des sondés s’abstiennent de soins. Dans le détail, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à renoncer aux soins faute d’argent (37% contre 27%).

La complémentaire plutôt qu’une hausse de salaire

« Plus largement, le renoncement aux soins a de loin dépassé la question de la précarité puisque des salariés de différentes catégories socio-professionnelles ont déjà dû renoncer à des soins », précise le directeur du département Mes solutions chez Mercer, Vincent Harel. Pour preuve, 27% des cadres sont affectés.

Bien que leur budget leur fasse parfois défaut, les interrogés restent toutefois attachés à leur mutuelle santé : 57% bénéficient d’une complémentaire santé d’entreprise. Parmi les critères de choix, les garanties offertes (67%) et le montant de la cotisation (66%) demeurent primordiaux pour les assurés. Et ce malgré la décision de l’exécutif d’imposer les contributions versées par l’employeur depuis le 1er janvier 2013.

Et plus encore, à hausse de salaire équivalente, 6 Français sur 10 préfèreraient garder la contribution de leur employeur à leur mutuelle, si un tel choix se présentait à eux. Mais si leur employeur venait à baisser sa contribution, 61% des sondés choisiraient une hausse de salaire et 25% des alternatives de financement sur le long terme, à savoir une participation au programme d’épargne salariale ou un versement dans un plan de retraite.

Vers une augmentation des surcomplémentaires ?

Justement, la généralisation de la mutuelle santé entreprise à tous les salariés d’ici le 1er janvier 2016 pourrait entraîner une diminution de la participation patronale ou des garanties apportées. Face à cette mesure, les entreprises pourraient choisir le « panier de soins » (garanties minimales) prévu dans la loi. Le gouvernement a aussi mis sur la table un projet de plafonnement des remboursements des frais d’optique afin de faire jouer la concurrence et de faire baisser les prix. Ce qui n’est pas du goût de tous les interrogés : 57% estiment insuffisants les montants des remboursements optiques sur les niveaux envisagés par l’exécutif (100 euros pour une monture, de 350 à 600 euros pour les verres).

« Face au désengagement de l’Etat, les Français ne sont pas prêts à sacrifier la qualité des garanties, qui reste leur premier critère de choix, au profit du prix », explique Vincent Harel. Quitte à souscrire une surcomplémentaire adaptée à leurs besoins (frais d’optique, dentaires…) pour être correctement couverts si les remboursements de la mutuelle viendraient à diminuer, pour 40% des sondés.

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