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Axa s’engage en faveur d’un meilleur équilibre vie pro/vie perso

Axa vient de lancer une politique parentale mondiale, dont le principal dispositif est de faire bénéficier les nouveaux parents d’un congé maternité de 16 semaines ou d’un congé paternité de 4 semaines. Intégralement rémunérées.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Complémentaire santé : collectif ou individuel, quel est le meilleur type de contrat ?

Type de contrat ou encore âge : la couverture d’une complémentaire santé peut varier du simple ou double. Au-delà de l’âge, c’est surtout le type de contrat qui joue. Individuel ou collectif, lequel présente le plus de garanties ?

Contrat collectif ou individuel, lequel est le meilleur en matière de complémentaire santé ?

 

Contrat collectif ou individuel, salarié ou retraité … Autant de critères qui déterminent la qualité de couverture d’une complémentaire santé. Pour en savoir un peu plus, la Direction de la recherche des études et évaluation et statistiques (Drees) y consacre un ouvrage* entier, publié le 13 avril 2016. Tout est passé au crible.

La France, championne de la mutuelle santé

95% des Français sont couverts par un contrat de complémentaire santé. Ce qui fait de l’Hexagone le pays où la « couverture privée » est la plus répandue parmi les principaux pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). « Les organismes complémentaires jouent un rôle majeur dans l’accès aux soins », notent ainsi les auteurs de l’étude. Toutefois, la Sécurité sociale reste l’acteur majeur, prenant en charge 76,6% de la consommation de soins et biens médicaux, contre 13,5% pour les mutuelles santé (en 2014).

Reste à charge : jusqu’à plus de 100 euros d’écart

Le constat est sans appel. Selon les données compilées par la Drees, les contrats collectifs sont davantage couvrants que les complémentaires santé individuelles. « Ainsi, les prises en charge des contrats collectifs sont supérieures à celles des contrats individuels, qu’il s’agisse des dépassements d’honoraires, de l’optique simple ou complexe et des audioprothèses ou des prothèses, des implants dentaires et de l’orthodontie », précise l’étude. La Drees a classé les contrats en 5 catégories de A à E, les A offrant les meilleures garanties, les E les moins bonnes. En 2013, la moitié des bénéficiaires (53%) d’une mutuelle collective étaient couverts par un contrat A, contre seulement… 3% de ceux protégés par un contrat individuel. A l’inverse, seuls 3% sont assurés par un contrat collectif E contre 22% lorsqu’il s’agit d’une complémentaire individuelle.

A titre d’exemple, pour une consultation d’un spécialiste de secteur 2 dans le parcours de soins facturée 60 euros, seulement 2 assurés collectivement sur 10 n’ont aucune prise en charge, contre 6 sur 10 dans le cadre d’un contrat individuel. Dans le détail, la Sécu prend en charge 15,10 euros sur les 60 euros et la mutuelle 18,32 euros en moyenne. Un contrat collectif rembourse à hauteur de 28,32 euros en moyenne alors que la mutuelle individuelle ne prend en charge que 11,18 euros. Pire encore pour une opération de la cataracte facturée 600 euros : 271,70 euros sont remboursés par la Sécu, 255 euros en moyenne par les contrats collectifs et 102,6 euros par les contrats individuels.

« Les entreprises ont souvent de meilleures capacités de négociation que les particuliers, ce qui leur permet d’obtenir des contrats avec meilleur rapport qualité-prix. Ensuite, dans le cas des contrats collectifs, employé et employeur se partagent le paiement de la prime », analysent les auteurs de l’étude.

Cependant, les contrats individuels comme collectifs sont montés en gamme de 2006 à 2010. En 2013, il y avait davantage de bénéficiaires de complémentaires individuelles classées C (43% contre 22%) qu’en 2006.

Jeunes, actifs et retraités, pas logés à la même enseigne

« L’accès à la complémentaire santé n’est pas homogène au sein de la population, indique l’étude. Il en résulte une distribution des restes à charge non homogène au sein des différentes catégories de la population. » Ainsi, 71% des jeunes de moins de 25 ans bénéficient d’une couverte individuelle « pourtant moins couvrante », contre 51% des 25-59 ans. Mais surtout, 46% des moins de 25 ans souscrivent un contrat d’entrée de gamme classé E. A l’inverse, 24% des 25-59 ans possèdent un contrat classé A, contre 9% des assurés de moins de 25 ans. En cause, les jeunes assurés disposent de ressources plus faibles que leurs aînés, mais surtout ces derniers (49%) profitent davantage de contrats collectifs au sein de leur entreprise, et donc de garanties plus élevées (47% de classe A).

Quant aux assurés de 60 ans et plus, ils optent pour des contrats de milieu de gamme, majoritairement classés C (46%). « Malgré des besoins en santé plus importants, les assurés de 60 ans ou plus ont des garanties globalement moins élevées que ceux âgés de 25 à 59 ans », constate l’étude. En effet, une fois à la retraite, ces derniers ont dû abandonner leur couverture collective.

Mais là encore, la Drees observe que les niveaux de couverture par âge ont progressé ces dernières années (2008-2013).

*Sous la direction de Muriel Barlet, Magali Beffy et Denis Raynaud, 2016, « La complémentaire santé : acteurs, bénéficiaires, garanties – édition 2016 », Collection Panoramas de la Drees – Santé

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Les primes, frein à un meilleur contrat d’assurance auto

Les automobilistes privilégient la souscription d’une assurance auto tous risques, présentant de meilleures garanties plutôt que d’opter pour un contrat au tiers, moins protecteur, selon une étude du comparateur Hyperassur. Mais la réalité des primes bloque les envies des conducteurs.

Les primes sont un frein à la souscription d'un meilleur contrat d'assurance auto

 

De meilleures garanties au prix d’une assurance auto plus coûteuse. Les automobilistes français semblent avoir fait leur choix, d’après le baromètre 2015* dévoilé le 23 juin 2015 par le comparateur d’assurance Hyperassur.com.

L’étude montre que la majorité des conducteurs qui ont utilisé le comparateur d’assurance possèdent déjà une voiture. « Pour eux, il s’agit avant tout d’optimiser leur assurance », souligne l’étude. Pour le directeur général d’Hyperassur.com, Jérôme Chasques, cette proportion confirme que « le réflexe de reconsidérer sa couverture croît à mesure que son véhicule vieillit ». L’étude pointe par ailleurs qu’un tiers des sondés ont consulté le comparateur d’assurance dans le but d’acquérir une voiture, ce qui montre « la place de l’assurance comme critère de choix dans un projet d’achat auto », poursuit Jérôme Chasques.

Bien que les primes d’assurance auto aient augmenté en 2014 puis en 2015, les assurés privilégient les garanties qu’offre le contrat à son prix. Ainsi, la couverture tous risques qui assure l’ensemble des sinistres (responsabilité civile en cas d’accident sur un tiers, soi-même, dégâts causés sur le véhicule…) est davantage plébiscitée par les automobilistes. 41% des requêtes sur le site du comparateur en ligne concernent l’assurance tous risques contre 27% sur une couverture au tiers (seuls les dommages corporels sont assurés). « Dans la continuité du baromètre 2014, les chiffres issus des comparaisons confirment que les garanties restent le facteur de choix n°1, la majorité se tournant vers les contrats les plus protecteurs, donc en théorie les plus coûteux. Contrairement aux idées reçues, les utilisateurs de comparateur ne sont pas exclusivement attirés par le bénéfice financier et ne sont pas de mauvais conducteurs puisque plus d’un tiers (38%) d’entre eux profitent du bonus maximum », explique Jérôme Chasques. Preuve de cette volonté, 52% des assurés font faire un devis pour le contrat le plus cher, soit 1.000 euros par an.

Mais si les automobilistes souhaitent souscrire une assurance auto de qualité, reste néanmoins que le montant des primes constitue un frein non négligeable dans les faits. Ainsi, 25% des assurés ayant utilisé le comparateur possèdent une assurance tous risques quand 21% sont couverts par un contrat au tiers et 16% ne sont pas du tout assurés. Une maigre différence très certainement due à l’arrivée du devis…

*Réalisé à partir d’un échantillon de 30.000 cotations d’assurance auto relevées sur le site Hyperassur.com entre juin 2014 et juin 2015

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