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Millennials & assurance : comment conquérir et fidéliser plus de 10 millions de disrupteurs ?

L’Argus de l’assurance rassemble le 5 septembre prochain les référents du secteur lors d’une matinale centrée sur les stratégies et enjeux business d’un marché en pleine croissance : les millennials.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Transport des malades : des millions pourraient être économisés

dépense assurance maladeQue ce soit avec les ambulances, les VSL, ou les taxis conventionnés, le transport des malade coûte une somme colossale à l’assurance maladie. Le rapport 2012 de la Cour des compte estime à 3,5 milliard d’euros de dépenses. Les dépenses de santé sont de plus en plus élevés, mais concernant ce poste, en 9 ans il a augmenté de 63%.

Le transport sanitaire est très codifié car remboursé à 100% par la sécurité sociale. Il a quand même coûté 3,5 milliard et demi d’Euros à la sécurité sociale en 2010.

L’Etat souhaiterai aujourd’hui réduire ces dépenses, la première étape étant d’adapter le type de transport selon la pathologie du patient. Il existe 3 types de transport.

  • L’ambulance, qui réservée aux personnes devant voyager allongé, avec deux ambulanciers à bord. Le coût est de 92€ pour un trajet de 10Km à Paris.
  • Le VSL (Véhicule Sanitaire Léger), une voiture avec un seul ambulancier, qui couterait 28€ pour le même type de trajet.
  • Le taxi conventionné, pour 17€ sur ce type de trajet également.

Or, légalement, le choix du transport doit être fait par le médecin uniquement, mais dans la réalité c’est le personnel soignant qui décide sous la pression des familles.

« On est amené à prendre plus souvent des ambulances que des VSL car la famille préfère que les parents soient amenés dans une ambulance, alors qu’un VSL pourrait suffire. Plusieurs fois j’ai vu un patient qui partait à coté du brancard »

De mauvaises habitudes pointées du doigt l’an passé dans le rapport de la Cour des comptes. Selon l’institution, une meilleure gestion des transports sanitaires permettrait à la sécurité sociale d’économiser 450 millions d’euros par an.

Il n’y a pas que des mauvaises habitudes, il y a aussi des arnaques caractérisées qui s’élèvent à 7 millions d’euros chaque année.

« Des enfants accompagnés par l’ambulance pour aller dans un centre spécialisé, sont facturés autant de fois que d’enfants transportés… tous dans une ambulance. »

Ainsi, depuis deux ans, les agents de police effectuent des contrôles. Accompagnés par des agents de santé, ils vérifient les véhicules sanitaires, et constatent environ 10% d’abus.

Pour contrer ces dépenses injustifiées, l’assurance maladie mise sur les nouvelles technologies comme le GPS qui empêche de tricher sur les trajets prescrits ou de transporter plusieurs patients en même temps.

Voir le Service Public.

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Attentats à Paris : jusqu’à 300 millions d’euros d’indemnisation pour les victimes

La ministre de la Justice Christiane Taubira a indiqué que les indemnisations versées aux victimes des attentats survenus à Paris et son agglomération le 13 novembre 2015 pourraient atteindre 300 millions d’euros, dans un entretien au Parisien/Aujourd’hui en France. Les victimes sont toujours prises en charge et peuvent appeler un numéro unique.

Christiane Taubira a indiqué que les indeminisations aux victimes des attentats de Paris pourraient atteindre 300 millions d'euros.

 

L’indemnisation des victimes des attentats qui ont frappé Paris et son agglomération vendredi 13 novembre 2015 est en cours. Dans un entretien au Parisien/Aujourd’hui en France, la ministre de la Justice Christiane Taubira a affirmé que « les familles des personnes décédées, les blessés et leurs proches » étaient actuellement pris en charge.

C’est le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI) qui se charge d’indemniser financièrement les victimes de ces évènements. Selon la garde des Sceaux, les sommes versées « pourraient atteindre au total 300 millions d’euros ». Toujours d’après la ministre, le FGTI « a déjà octroyé 6,7 millions d’euros aux familles de victimes décédées et 771.000 euros de frais de déplacements ou de séjour aux proches, aux blessés et à leurs familles ».

>> Pour connaître la marche à suivre pour se faire indemniser par le FGTI

 

En dehors des dédommagements financiers, Christiane Taubira rappelle les dispositifs de prise en charge physique et psychologique des personnes touchées directement ou non par les attentats. « De la nuit des attentats jusqu’à la fin du mois de novembre, nous avons reçu 11.000 appels et avons ouvert jusqu’à 120 postes téléphoniques à la CIAV (cellule interministérielle d’aide aux victimes d’attentats, Ndlr) », explique-t-elle.

Un numéro unique pour être pris en charge

Le fonctionnement de cette cellule, comportant un numéro unique gratuit (0.800.406.005), a été revu après la première vague d’attaques terroristes en janvier dernier. « Un des défauts du dispositif déclenché après les attentats de janvier était de fragmenter le suivi des victimes. Donc une des premières exigences a été de prévoir un référent unique, pour les formalités administratives, les questions de tutelles, les indemnisations, les démarches juridiques et judiciaires », explique Christiane Taubira. Le comité de suivi a désormais pris le relai dans la prise en charge des victimes, assurant un accompagnement à long terme avec des lieux d’accueil physiques.

De leur côté, plusieurs assureurs ont mis en place dès le lundi suivant les attaques des numéros dédiés pour les victimes et leurs proches afin de les aider dans leurs démarches.

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Gratuité des soins immédiate pour les victimes des attentats à Paris


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ACS, CMU-C : plus de 6 millions d’assurés à fin 2014

Dans une optique d’amélioration de l’accès aux soins, les conditions de ressources pour accéder à un dispositif de soutien à la couverture maladie complémentaire se sont adoucies depuis 2013. Plus de 6 millions de personnes bénéficient aujourd’hui de l’ACS ou de la CMU-C.

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Les Français sont de plus en plus nombreux à bénéficier d’une aide pour leur couverture maladie complémentaire. A fin 2014, on dénombrait 5,2 millions (+6,5% en un an) de bénéficiaires de la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et 1,2 million de personnes (+3,9%) touchaient l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS). Ces chiffres émanent du rapport d’activité 2014 du fond CMU publié le 6 mai 2015.

La hausse du nombre de personnes concernées par ces dispositifs est notamment due au relèvement des plafonds de ressources permettant d’en jouir. Désormais, pour avoir droit à la CMU-C, une personne seule résidant en France métropolitaine doit disposer de ressources annuelles inférieures à 8.645 euros (9.621 euros dans les Dom). Pour l’ACS, le plafond de ressources pour une personne seule est fixé à 11.670 euros en France métropolitaine et à 12.989 euros dans les départements d’outre-mer.

A savoir : tous les bénéficiaires du RSA socle et les membres de leur foyer ont droit à la CMU-C.

« Mobilisation totale contre le renoncement aux soins » selon la ministre de la Santé

Dans un communiqué publié le 6 mai 2015, la ministre de la Santé Marisol Touraine rappelle que les 309.000 nouveaux bénéficiaires de la CMU-C et les 255.000 de l’ACS depuis juillet 2013 s’inscrivent dans une démarche globale de « mobilisation totale contre le renoncement aux soins pour des raisons financières » et d’amélioration de « la prise en charge des dépenses de santé, notamment des assurés les plus modestes ». Cet élargissement s’accompagne en effet d’autres mesures telles que la mise en place de nouveaux critères à respecter pour les mutuelles responsables.

Pour rappel, la CMU-C est une complémentaire santé gratuite qui permet une prise en charge à 100% des frais de santé du bénéficiaire. Outre le remboursement de la part des frais de santé non couverte par l’Assurance maladie (ticket modérateur), la CMU-C exonère également les bénéficiaires de la participation forfaitaire de 1 euro sur certaines dépenses (consultations, examens de radiologie, analyses médicales, etc.). Elle permet aussi le remboursement, au-delà des montants couverts par la Sécurité sociale, des frais d’optique, dentaires ou de prothèses auditives.

L’ACS est comme son nom l’indique une aide financière qui permet à ses destinataires de payer moins cher leur complémentaire santé. Elle prend la forme d’une attestation-chèque à faire valoir directement auprès de la mutuelle choisie. Son montant diffère selon l’âge du bénéficiaire : 100 euros pour les moins de 16 ans, 200 euros de 16 à 49 ans, 350 euros de 50 à 59 ans et enfin 550 euros pour les plus de 60 ans.

Les bénéficiaires de la CMU-C ont déjà tous le droit au tiers-payant, qui leur permet de ne pas avancer leurs frais de santé. Ceux de l’ACS pourront en profiter dès juillet 2015 La généralisation du tiers-payant à l’ensemble de la population devrait se faire d’ici à 2017.


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Intempéries : 320 millions d’euros pour le secteur de l’assurance

intemperiesIntempéries : 320 millions d'euros pour le secteur de l'assurance

Les intempéries qui ont touché le sud de la France durant la seconde quinzaine de septembre vont coûter 320 millions d’euros aux assureurs, selon leur estimation publiée mercredi dans un communiqué.

Les départements du Gard, de l’Aveyron et de l’Hérault avaient été particulièrement touchés par les orages, la pluie, la grêle et des inondations, qui ont entraîné la déclaration d’environ 70.000 sinistres, a précisé l’Association française de l’assurance (Afa), qui regroupe les deux principales fédérations du secteur.

Lors d’une communication mercredi en Conseil des ministres, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé que l’état de catastrophe naturelle était reconnu pour 109 communes du Gard et de l’Hérault, concernant les inondations des 29 et 30 septembre.
Un arrêté ministériel doit être publié prochainement.

Depuis la mi-septembre, plusieurs épisodes pluvieux de forte intensité ont touché le sud de la France. Dans la nuit du 17 au 18 septembre, des intempéries avaient coûté la vie à quatre personnes dans un camping de Lamalou-les-Bains (Hérault) et à une septuagénaire dans l’Aveyron.

Fin septembre, Montpellier et plusieurs dizaines de communes avoisinantes avaient subi une inondation majeure, entraînant la prise en charge de 4.000 “naufragés”. Cette semaine, encore, des trombes d’eau sont tombées sur l’Hérault dans la nuit de lundi à mardi, occasionnant des dégâts importants mais non pris en compte dans l’estimation publiée mercredi par l’Afa.

“Après les intempéries du mois de septembre, l’Hérault est de nouveau touché par des inondations. Les assureurs restent mobilisés”, ont souligné Bernard Spitz, président de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) et Pascal Demurger, président du Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema), cités dans le communiqué.

Dans un communiqué séparé, la Caisse centrale de réassurance (CCR) a évalué à un montant compris entre 100 et 200 millions le coût des intempéries qui ont touché la région de Montpellier du 28 au 30 septembre. Cette évaluation correspond à la charge de sinistre des assureurs dans le cadre du régime des catastrophes naturelles. La CCR avait déjà estimé à un coût compris entre 90 et 160 millions d’euros les événements météorologiques de la mi-septembre dans cette même région.

Les dégâts causés par l’eau rentrent dans la couverture liée au régime des catastrophes naturelles. Pour être activé, ce régime nécessite la publication d’un arrêté ministériel de catastrophe naturelle définissant la zone concernée. Les assureurs indemnisent alors les sinistres et bénéficient eux-mêmes d’une couverture assurée par la CCR, établissement détenu par l’Etat qui bénéficie d’une garantie publique.

Paris, 8 octobre 2014 (AFP)


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