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Risques d’entreprises : top 5 des pays les moins vulnérables en 2017 (FM Global)

Publié le 10 mai 2017 par l’assureur dommages FM Global, l’indice de résilience classifie 130 pays selon la vulnérabilité de leurs entreprises. La France figure au 11ème rang.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

E-Optistya de MGEN ou comment payer ses lunettes moins cher sur Internet

La mutuelle santé MGEN a lancé en avril 2016 e-Optistya, le premier réseau d’optique entièrement sur Internet. Depuis leur ordinateur, les assurés peuvent choisir leurs lunettes, les essayer et les payer pour ensuite les retirer en magasin.

Les adhérents MGEN peuvent payer leurs lunettes moins cher grâce au réseau e-optistya.

 

Choisir ses lunettes, les essayer virtuellement puis les payer sur Internet est une pratique encore peu répandue auprès des assurés. Dans une volonté de faciliter les démarches pour ses adhérents et de réduire le coût des montures, des verres et des lentilles, le groupe MGEN a lancé en avril 2016 e-Optistya, le premier réseau d’opticiens partenaires en ligne.

Le fonctionnement d’un réseau de soins

Le principe ? Depuis quelques années, les mutualistes et assureurs ont rodé une technique afin de baisser le coût des équipements en optique pour leurs adhérents. Concrètement, les professionnels ont passé des accords avec les opticiens créant ainsi des réseaux de soins. Le fonctionnement est simple : d’un côté les opticiens s’engagent à proposer des tarifs raisonnables, à diminuer le montant du reste à charge pour les assurés tout en préservant la qualité des équipements proposés, de l’autre les mutualistes et assureurs garantissent un certain nombre de clients aux opticiens, négocié en amont.

Vous avez peut-être déjà vu dans votre contrat de complémentaire santé qu’il fallait vous rendre dans « tels » magasins d’optique pour bénéficier du tiers-payant (dispense d’avance de frais sur la part complémentaire) et d’un reste à charge moindre. Ces magasins en question font partie d’un réseau de soins auquel adhère votre mutuelle. Pour l’assuré, cela lui évite d’avancer des frais, souvent élevés, de sa poche et d’attendre souvent plusieurs semaines avant d’être remboursé, en plus de bénéficier de tarifs plus avantageux.

Ainsi, en 2008 la MGEN a créé le premier réseau du genre – Optistya – qui compte aujourd’hui 7.582 opticiens et regroupe plusieurs autres mutuelles pour un total de 4,9 millions de bénéficiaires. Pour donner un ordre d’idée sur les économies réalisées par les adhérents, le reste à charge pour l’assuré qui se rend chez un opticien partenaire se monte à 129 euros (sur un total de 325 euros) pour un équipement unifocal (verres + monture) contre 354 euros hors réseau. Pour un équipement progressif, les frais qui demeurent à la charge de l’adhérent s’élèvent à 271 euros (sur 640 euros au total) contre 682 euros hors réseau. Si l’on se restreint aux seuls verres, le reste à charge « n’était que de 7 euros par verre unifocal et 48 euros par verre progressif », affirme Christophe Lafond. Et le vice-président du groupe MGEN de préciser que « trois achats de lunettes avec verres unifocaux sur cinq se sont soldés par un reste à charge inférieur à 10 euros ».

« L’objectif d’Optistya est de répondre aux attentes et besoins de nos adhérents qui nous interpellaient, à savoir faciliter l’accès aux équipements optiques et baisser leur coût tout en conservant une certaine qualité, explique Christophe Lafond. C’est pourquoi, pour répondre encore davantage à ces attentes, nous avons décidé de créer le premier réseau de soins optique en ligne, e-Optistya. »

Choisir, essayer et payer ses lunettes en ligne

Le fonctionnement est similaire à son homologue physique, à savoir assurer un équipement optique de qualité, à un coût moindre pour les assurés tout en proposant le tiers-payant pour éviter l’avance de frais. « Il faut s’adapter aux nouveaux usages de consommation », affirme Isabelle Hébert, directrice adjointe du groupe MGEN. En effet, les opticiens qui souhaitent rejoindre ce réseau en ligne ont un cahier des charges strict à remplir sur les services à proposer aux assurés. Ils doivent par exemple obligatoirement mettre en place un dispositif de tiers-payant sur leur plateforme, un outil de paiement sécurisé, avoir une offre « reste à charge 0 », ou encore disposer d’un certain choix de lunettes et lentilles de qualité.

Dans les faits, les adhérents s’identifient sur le site de la MGEN (et des autres mutuelles adhérentes à Optistya) pour accéder à leur espace personnel. Une fois connectés, ils ont accès au réseau e-Optistya. Ils peuvent ainsi choisir parmi les modèles proposés par les opticiens en ligne partenaires montures et verres et même « faire des essayages visuels gratuits des montures et bénéficier d’une aide et d’un accompagnement sur la sélection des verres », ajoute Isabelle Hébert. Pour les lentilles, seuls les renouvellements peuvent s’effectuer via e-Optistya. Une fois le choix effectué, ne reste plus qu’à payer sur la plateforme qui est équipé d’un dispositif sécurisé. Comme le tiers-payant s’applique également en ligne grâce à un dispositif de devis, l’assuré ne paiera que le reste à charge, voire ne déboursera pas un centime si la totalité de son équipement est pris en charge par la Sécurité sociale puis sa mutuelle santé. Ensuite, ne reste plus qu’à aller chercher ses lunettes en magasin, étape obligatoire. Le réseau en ligne permet pour ce faire de géolocaliser les magasins les plus proches et dispose par ailleurs d’un service après-vente. « Nous avons préféré articuler le digital et les points d’accueil physiques afin que les adhérents puissent se faire ajuster leur équipement par des professionnels », avance Isabelle Hébert.

Depuis son lancement en avril dernier, e-Optistya recense déjà 3.158 connexions. Côté coût, il a été demandé aux opticiens adhérents « un effort tarifaire supérieur de -10% supplémentaires par rapport au réseau physique réparti entre les différentes catégories de verres », précise le vice-président du groupe MGEN. Ainsi, le montant total moyen des équipements se monte à 296 euros en moyenne pour un reste à charge moyen de 35 euros. De quoi convaincre les plus réfractaires à l’utilisation d’un clavier.


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Une voiture à moins de 18 ans et sans assurance : « Ubuesque » pour un député

Être mineur et propriétaire d’une voiture mais essuyer un refus d’assurance automobile, pourtant obligatoire, faute de permis de conduire… Une situation absurde que dénonce le député UDI Michel Zumkeller dans une question adressée au ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.

Assurance auto : Ubu roi chez les moins de 18 ans

 

Être âgé de 16 ou 17 ans n’est pas un frein à l’achat d’une voiture, neuve ou d’occasion. C’est même parfaitement licite : un arrêté du 9 février 2009 relatif aux modalités d’immatriculation des véhicules prévoit que le certificat d’immatriculation (la carte grise) d’un véhicule « peut être établi au nom d’un mineur ». Seule condition : la demande d’immatriculation doit alors être signée par la personne investie de l’autorité parentale (papa ou maman) ou par le tuteur légal. « Le mineur émancipé doit apporter la preuve de son émancipation », précise ce texte, à savoir le jugement du juge des tutelles.

L’assurance auto obligatoire depuis une loi de 1958

Mais si acheter une voiture avant 18 ans est dans le domaine du possible à condition d’en avoir les moyens, être seul au volant sans avoir atteint l’âge de la majorité l’est beaucoup moins. D’abord parce qu’il faut être titulaire du permis de conduire, chose impensable quand on est mineur, même en tenant compte de la réforme Cazeneuve du permis de conduire qui permet aux jeunes de passer l’examen de la conduite dès 17 ans et demi. Surtout, l’assurance automobile est obligatoire depuis la loi du 27 février 1958 instituant une « obligation d’assurance en matière de circulation de véhicules terrestres à moteur ».

Or « un assureur peut refuser d’assurer un véhicule d’une personne qui n’a pas le permis de conduire », relève le député UDI Michel Zumkeller dans une question écrite posée le 28 avril 2015 au ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve sur la législation concernant la vente de voitures aux mineurs. Une situation jugée « ubuesque » par l’élu centriste du Territoire de Belfort rappelant au passage « qu’assurer un véhicule est une obligation légale ».

Exclusion de garantie pour les sans permis

Précisément, les assureurs sont autorisés par les textes en vigueur à ne pas couvrir les conducteurs mineurs. En vertu du Code des assurances (partie réglementaire, article R211-10), un contrat d’assurance auto peut « comporter des clauses prévoyant une exclusion de garantie » quand « au moment du sinistre, le conducteur n’a pas l’âge requis ou ne possède pas les certificats, en état de validité, exigés par la réglementation en vigueur pour la conduite du véhicule, sauf en cas de vol, de violence ou d’utilisation du véhicule à l’insu de l’assuré ».


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Les e-assurés souscrivent les mutuelles santé les moins chères

Selon un baromètre diffusé par le courtier en ligne Cmonassurance.com, les e-assurés privilégient de plus en plus les contrats bas de gamme, moins coûteux, pour leur complémentaire santé. Près de 16% des retraités ont souscrit une assurance santé en ligne, préférant miser sur la qualité.

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Qui sont ces Français qui plébiscitent Internet pour leur complémentaire santé ? C’est l’objet du baromètre réalisé par le courtier en assurance en ligne Cmonassurance.com sur le profil type de l’e-assuré en santé diffusé le 9 janvier 2015.

En résumé, plus de la moitié des e-assurés recherchant une complémentaire santé sur Internet ont moins de 40 ans, sont employés (33%), résident en Ile-de-France (24%) et s’assurent seul (55%). Près de 90% d’entre eux sont affiliés au régime de la Sécurité sociale.

Fait nouveau : de plus en plus d’assurés (56% contre 44% en 2012) se dirigent vers des contrats d’entrée de gamme, moins riches en garanties, faute de moyens. Alors que le milieu de gamme était encore privilégié en 2012. Seuls 8% des interrogés se tournent encore vers des produits haut de gamme. « Cette tendance s’explique par le fait que les individus recherchent avant tout une complémentaire à un prix abordable sans forcément tenir compte de leurs réels besoins », note l’étude. Conséquence : 7 assurés sur 10 dépensent entre 0 et 100 euros par mois pour leur complémentaire santé.

Mais il n’y a pas que les jeunes actifs qui aiment surfer. Près de 16% des internautes en quête d’une complémentaire santé sont des retraités, contre 11% en 2012. « La sortie des assurés des contrats de groupe au moment de la retraite explique cette montée en puissance, doublée par une appétence plus forte pour le média web », juge Cmonassurance.com. L’étude pointe par ailleurs que près de la moitié des seniors à la recherche d’une complémentaire santé ont moins de 65 ans mais sont retraités (76%). La majorité d’entre eux vit dans le Sud-Est de la France (23%) en Provence-Alpes Côte d’Azur et en Rhône-Alpes et est affilié au régime de la Sécurité Sociale (92%).

Contrairement à la majorité des e-assurés, « les seniors présentent un profil plus équilibré. 2 seniors sur 5 s’orientent vers des garanties qui apportent des prestations essentielles. Ils sont 1 sur 4 à rechercher des garanties équilibrées. 1 senior sur 3 privilégie des couvertures santé haut de gamme pour bénéficier de remboursements élevés en cas d’aléas de santé », souligne l’étude. Conséquence : 55% déboursent plus de 100 euros par mois. Parallèlement, les cotisations comprises entre 0 et 50 euros augmentent fortement en 2014 (+15% par rapport à 2012), coïncidant avec « l’apparition sur le marché d’offres de mutuelles réduites à la couverture des dépenses d’hospitalisation seules ».

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Les assisteurs privilégient les activités moins cycliques

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Pour moins dépendre de leurs activités historiques – l’assistance auto et le voyage – particulièrement cycliques, les assisteurs développent les services à la personne et les prestations liées à la santé. Focus sur quelques approches.

Pour se différencier et maintenir leurs partenariats B to B, les sociétés d’assistance développent des offres et des concepts innovants. Les services accompagnant la mobilité ainsi que ceux liés à la santé ont le vent en poupe. “Nous passons d’une assistance des biens à la personne –avec notamment l’automobile– à de l’assistance à la personne liée au bien-être chez soi ou encore à la mobilité”, observe Serge Morelli, PDG d’Axa Assistance.

Les principaux assisteurs multiplient les projets liés aux services à la personne pour renforcer leur présence au quotidien. Dans ce domaine, Europ Assistance a récemment lancé une offre packagée en complément de l’assurance habitation, Quotidum visant “à sécuriser le quotidien”. Autre développement de la société, les services de conciergerie. “Notre objectif est de passer de l’urgence ponctuelle vers le quotidien en accompagnement des moments de vie“, indique Guillaume Fichefeux, directeur marketing et communication chez Europ Assistance. “Pour cela, nous nous adaptons aux enjeux de nos partenaires B to B. Ainsi, pour les banques, nous nous appuyons sur les offres d’assistance et de conciergerie liées aux cartes de paiement, en renforçant la personnalisation pour chaque banque.” Parmi les derniers développements de la société, l’assistance associée aux offres de locations saisonnières entre particuliers. Un tchat en ligne a également été instauré pour dynamiser la distribution B to C.

Des packages “domicile connecté”

De son côté, Mondial Assistance prévoit de poursuivre le déploiement des services suite à une hospitalisation. L’assisteur s’apprête également à lancer des packages spécifiques en lien avec le domicile connecté en octobre 2014 qui s’adresseront aux familles et aux seniors, en partenariat avec la société Somfy, spécialisée notamment en domotique. IMA teste également des applications liée à la maison connectée avec, par exemple, des capteurs de mouvement pour les seniors.

Dans le domaine des services inclus à l’assurance habitation, Axa Assistance a lancé un pack dépannage couvrant l’ensemble des appareils électroménagers, hifi, informatique. Autres nouveautés de l’assisteur, une appli smartphone d’orientation médicale et le second avis médical proposé depuis 2013 via le réseau Elite qui sélectionne les meilleures équipes du monde par pathologie.

Le chiffre d’affaires des services “à domicile” des sociétés d’assistance a progressé de près de 15% en 2013, à 455M d’euros (données SNSA) et représente près de 18% de l’activité France des assisteurs. Le nombre de dossiers traités (1,23 million) sur ce créneau a augmenté de 3%. Quant à l’activité liée aux prestations d’informations et de conciergerie, elle progresse fortement en nombre de dossiers (+28% avec 1,24 million de dossiers) avec un chiffre d’affaires en hausse de 8%, à 277M d’euros.

La santé, secteur privilégié pour la diversification

Acteur généraliste, Mondial Assistance propose une large palette de services tels que l’aide à la préparation de la retraite, des prestations d’aide à la recherche d’emploi et à l’orientation. Cette dernière activité est particulièrement en essor avec 45.000 connexions sur le site dédié et 1.200 demandes de suivi.

La santé constitue un secteur privilégié pour opérer une diversification. Par exemple, IMA qui réalise 10% de son activité en santé, s’apprête à transformer son organisation pour gagner en compétitivité dans ce domaine. “Nous créons une structure dédiée au bien vivre et au bien vieillir, regroupant les plateaux d’assistance, le service marketing, les réseaux. Cette entité qui rassemble 150 salariés sera totalement opérationnelle courant 2015″, explique Catherine Lardy, directrice marketing et partenariats d’IMA. Dernières nouveautés de la société, l’accompagnement budgétaire, une offre santé spécifique dans le cadre de l’Accord national interprofessionnel (ANI) ainsi qu’une appli liée à la mobilité internationale et à la gestion de crise qui a été lancée lors des Journées du courtage. Parmi les axes de développement d’IMA, l’accompagnement des parcours de vie, la prévention des maladies chroniques.


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