objets

Objets connectés et nouveaux risques : quels impacts pour l’assurance ?

L’Argus de l’assurance, en partenariat avec Wavestone, réunit le 22 juin prochain les référents de l’assurance pour mesurer les impacts sur l’assurance des derniers bouleversements juridiques et réglementaires du marché des objets connectés.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Assurance habitation et cambriolage, vol : objets couverts et conditions de remboursement

Un cambriolage a lieu toutes les trois secondes en France. Que vous soyez propriétaire ou locataire, mieux vaut donc savoir ce que prend en charge la garantie vol présente dans son contrat d’assurance habitation pour être certain d’être correctement indemnisé.

La garantie vol permet de protéger l'assuré en cas de cambriolage à son domicile.

 

1. Que couvre la garantie vol ?
2. Quelles sont les conditions d’indemnisation ?
3. La garantie vol est-elle forcément présente dans un contrat d’assurance habitation ?
4. Que faire pour me protéger d’un cambriolage ?

L’été est une période de l’année très propice aux cambriolages. C’est pourquoi il est important de connaître ce qui est garanti par son contrat d’assurance multirisques habitation (MRH) et surtout dans quelles conditions. En effet, la garantie vol peut ne pas jouer si l’assuré n’a pas pris certaines mesures de protection par exemple. Avant de partir à la plage, rappel des biens protégés par la garantie vol de son assurance habitation et des conditions d’indemnisation.

Que couvre la garantie vol ?

Les types de vols couverts

Un objet qui « disparaît » ou qui est perdu n’est pas considéré comme volé par l’assureur. Pour que la garantie joue, il faut que le vol ait lieu dans certaines circonstances, listées dans le contrat d’assurance MRH. Parmi les types de vol qui sont indemnisés dans la majorité des contrats, on trouve :

Les vols commis par effraction ou escalade du domicile,
Les vols avec menaces ou violences sur la personne,
Les vols commis à la suite d’une introduction du cambrioleur dans le domicile alors que l’assuré est présent,
Les vols par usage de fausses clés : par exemple lorsque que la serrure est forcée avec des outils de crochetage ou que le cambrioleur a utilisé des fausses clés,
Par les employés à domicile (femme de ménage, jardinier, baby-sitter, …) : dans cette condition, il faut que le coupable fasse l’objet d’une plainte qui ne pourra être retirée qu’avec l’accord de l’assureur.

Attention : Les vols commis par un membre de la famille de l’assuré ou avec sa complicité ne sont jamais pris en charge par les assureurs.

Les biens garantis

La garantie vol couvre les biens présents dans le logement, qu’ils appartiennent au souscripteur du contrat, à ses proches vivant sous son toit ou même, dans la plupart des assurances, les objets prêtés ou loués. Cependant, pour cette dernière catégorie, les montants d’indemnisation sont généralement limités.

Les assureurs classent les biens couverts en plusieurs catégories :

Les biens courants : il s’agit des meubles, des vêtements, des appareils électriques, ménagers et électroniques, le linge, etc.
Les objets de valeur : sont considérés comme objets de valeur les bijoux et pierres précieuses, les œuvres d’art, les métaux précieux (or, argent, …), les tapis, tapisserie, fourrures, les livres rares et plus largement tous les objets dont la valeur individuelle (ou valeur globale pour une collection) est supérieure à celle prévue au contrat.
Les objets sensibles : de plus en plus d’assureurs utilisent ce terme pour désigner des biens convoités tels que la télévision, une chaîne hi-fi, un ordinateur portable, un home cinéma, du matériel de photographie, etc. et dont la valeur individuelle dépasse un certain montant.
Les billets, chèques, espèces : cette garantie est rarement incluse. Lorsque c’est le cas, il faut que l’argent soit placé dans un coffre-fort ou encore dans un meuble fermant à clef.
Les détériorations immobilières : généralement, les détériorations du domicile (porte, fenêtre ou encore mur abîmé, système d’alarme cassé, …) liées au vol ou à une tentative de vol réalisées dans l’une des circonstances prévues au contrat (effraction, menace, …) sont prises en charge par l’assureur.
Les frais de remplacement et l’assistance : il est fréquent que les contrats prévoient la prise en charge des frais de remplacement d’une serrure fracturée par exemple, de la perte des clefs ou encore des services d’assistance comme la recherche d’un prestataire pour remettre en état le domicile.

Quelles sont les conditions d’indemnisation ?

Sans être réducteur car chaque contrat d’assurance multirisques habitation est différent et présente des garanties spécifiques, certaines exclusions et conditions sont plus ou moins communes aux assureurs :

La clause d’inhabitation : la grande majorité des assureurs instaurent une clause d’inhabitation qui exclut toute indemnisation en cas d’absence du domicile prolongée, généralement de 30 jours consécutifs à plus de 90 jours dans l’année.

Astuce : En installant un système d’alarme ou de télésurveillance chez soi, non seulement l’assuré protège son domicile des éventuels cambriolages mais en plus cela peut lui permettre de faire diminuer sa cotisation annuelle et de « faire sauter » la clause d’inhabitation.

L’extérieur de la maison : si l’assuré possède des dépendances (cave, garage, remise dans le jardin, etc.) séparées de l’habitation, elles ne sont généralement pas couvertes contre le vol. Celui-ci peut toutefois demander une extension de garantie. Par contre, l’assureur risque d’exiger des moyens de protection en retour. A noter par ailleurs que les objets laissés dans les parties communes d’un immeuble, dans une cour ou encore un jardin ne sont jamais protégés.

Bon à savoir : En cas de détérioration subies à l’extérieur du domicile, la garantie vandalisme peut prendre le relai de la garantie vol. En effet, la garantie vol ne joue que pour les biens présents dans le domicile, voire les dépendances attenantes. Si le malfrat a commis des dégradations à l’extérieur (jardin, murs, …), elles seront couvertes par la garantie vandalisme. Mais attention, elle n’est pas toujours rattachée d’office dans la garantie vol, il faut donc vérifier auprès de son assureur.

Les plafonds : la garantie vol inclut généralement un plafond global qui assure la valeur estimée totale des biens présents dans le domicile. Il faut cependant être vigilant, les assureurs imposant également des plafonds de remboursement individuels sur certains objets, notamment de valeur.

Par exemple : Un assureur peut très bien proposer un plafond global de 20.000 euros pour les biens mobiliers dont 4.000 euros pour les objets de valeur et 4.000 euros pour les objets sensibles. Rien n’empêche toutefois l’assuré de demander une augmentation de ces plafonds individuels. Cependant, il se peut que cette requête se répercute sur le montant de la cotisation annuelle.

Enfin, comme évoqué plus bas (Voir la partie Que faire pour me protéger d’un cambriolage ?), n’oubliez pas de brancher l’alarme de la maison quand vous sortez de jour comme de nuit, et d’une manière générale d’utiliser les moyens de protection requis par l’assurance : il serait en effet dommage de ne pas être indemnisé en cas de cambriolage alors même que vous aviez installé ces moyens de protection.

Pour connaître les démarches en cas de vol, lire notre article à ce sujet

La garantie vol est-elle forcément présente dans un contrat d’assurance habitation ?

Selon le souscripteur et ses besoins, les garanties présentes dans un contrat d’assurance multirisques habitation (MRH) varient. Il n’y a pas de règle générale. Cependant, concernant spécifiquement la garantie vol-vandalisme, il faut savoir qu’elle n’est pas toujours automatique. Si l’assuré se contente d’une couverture de base, il est fort probable qu’elle soit en option : s’il souhaite l’obtenir, il faudra qu’il demande une extension de garantie à son assureur.

Que faire pour me protéger d’un cambriolage ?

Il faut savoir que de nombreux assureurs imposent des conditions de garantie. Concrètement, les compagnies d’assurance exigent des mesures de protection de la part de leurs assurés contre le cambriolage.

Ainsi, elles peuvent demander :

De faire poser deux systèmes de fermeture sur les portes d’entrée,
De protéger les parties du domicile facilement accessibles, comme les fenêtres du rez-de-chaussée ou du premier étage avec des barreaux ou des volets résistants,
D’équiper le domicile d’un système d’alarme,
De blinder la porte d’entrée,
– Etc.

Bon à savoir : Si l’assuré possède des objets de valeur ou que son habitation est sujette à des cambriolages à répétition, alors il y a de fortes chances pour que l’assureur exige un renforcement des moyens de protection.

Si l’assuré ne se plie pas aux recommandations de l’assureur, ce dernier peut refuser toute indemnisation en cas de vol. Mais attention, si ces exigences ne figurent pas dans le contrat remis à l’assuré de manière explicite, l’assureur ne pourra pas opposer de refus et devra verser une indemnisation.

Il faut également être vigilant sur l’utilisation de ces moyens de protection : en effet, cela constitue également une condition de garantie. Par exemple, l’assuré s’absente plusieurs heures et n’a pas activé son système d’alarme. Un cambriolage intervient durant cette période hors du domicile. S’il est inscrit précisément dans le contrat que l’indemnisation n’est versée qu’à la condition que le système d’alarme soit branché durant une absence prolongée (en général supérieure à 12, 15 ou 24 heures), alors il y a des risques que l’assuré ne perçoive aucune indemnisation.

Les devoirs de l’assuré ne s’arrêtent pas là : il doit être prudent et prendre certaines précautions :

Ne pas laisser ses clefs dans la boîte aux lettres, sous le paillasson, etc. mais plutôt les confier à une personne de confiance en son absence.
Ne pas indiquer sur les réseaux sociaux que l’on est en vacances ni publier de photos : cela facilite la tâche des cambrioleurs qui savent que le logement n’est pas habité en cette période.
Ne pas inscrire son nom ou adresse sur ses clefs.
Demander à un voisin de relever le courrier pour montrer qu’il y a une présence régulière.

 


Tout Sur L Assurance

Objets connectés dans l’assurance, les Français timides mais tentés

Des objets connectés dans leur assurance auto, habitation ou santé ? Les Français restent encore timides, mais pas réfractaires. Au contraire, si le service proposé leur permet de faire baisser leurs primes sans être intrusif, ils seraient même tentés.

Les Français sont tentés par les objets connectés dans l'assurance mais demeurent encore prudents.

 

Plus de numérique dans l’assurance, les Français y seraient plutôt favorables. A la condition qu’ils en tirent une contrepartie financière. C’est ce qu’il ressort d’une enquête réalisée à l’occasion du congrès TDAY Insurance en partenariat avec l’Institut de recherche gnresearch qui s’est déroulé le 12 avril 2016. L’objectif de l’étude étant d’avoir un aperçu de la vision des Français sur les révolutions numériques dans le domaine de l’assurance.

Premier enseignement, les Français sont connectés : 8 sur 10 possèdent un smartphone et ont déjà entendu parler d’objets connectés, quand la moitié en utilise au moins déjà quatre de façon quotidienne (smartphone, tablette, montre, TV).

La souscription 100% en ligne remporte 50% des suffrages

Il n’est donc pas étonnant que la souscription 100% en ligne de produits d’assurance (auto, habitation, santé) intéresse 47% des sondés, dont 18% s’avouent même très intéressés. Parmi les avantages cités par ceux-ci, la réduction des coûts, la rapidité et la disponibilité. Pour ce dernier critère, les interrogés saluent la possibilité de souscrire « en plein milieu de la nuit s’ils le souhaitent » et le fait qu’ils n’aient pas besoin « de se déplacer après le travail ». Ce mode d’adhésion suscite à part égale l’intérêt des jeunes assurés (18-34 ans) et des quadra et quinquagénaires (53 et 54%). A l’inverse, 61% des retraités n’y sont pas favorables, de même que les habitants de petites communes de moins de 5.000 habitants (55%) qui mettent en avant le besoin de contact humain et le manque de confiance envers une solution totalement numérique.

Au-delà de la souscription, 58% des Français se disent intéressés par une application mobile leur permettant de gérer leur contrat d’assurance. Plus globalement, 56% des sondés sont favorables au développement de nouvelles solutions numériques pour leurs assurances, comme les montres connectées ou encore l’utilisation plus prononcée des réseaux sociaux par les compagnies d’assurance. D’ailleurs, ils sont déjà 6 sondés sur 10 à affirmer que le rôle des professionnels sur les réseaux sociaux est d’informer sur les services et produits qu’ils commercialisent et un tiers à attendre des réponses à leurs sollicitations via ce canal.

Pas encore d’avis tranché sur les objets connectés

Toutefois, lorsqu’il s’agit de faire entrer dans leur vie des objets connectés dans le but de communiquer des données personnelles à leur assureur, les Français sont davantage frileux. Y compris si cela leur permet de profiter de services associés. Cependant, cette méfiance est plus ou moins marquée selon l’utilisation de l’objet connecté et donc, selon le type de contrat (auto, santé, habitation). Ainsi, en matière de santé, 66% n’y sont pas favorables alors qu’ils sont 75% à plébisciter l’installation d’un boîtier connecté dans leur véhicule qui mesurerait 4 facteurs de conduite en vue d’obtenir jusqu’à 50% de réduction sur leurs cotisations. Par contre, plus de la moitié des Français ne sont pas intéressés par un boîtier qui mesure le nombre de kilomètres parcourus et qui a vocation à réellement « surveiller » la conduite. Même constat en assurance habitation : 6 Français sur 10 seraient intéressés par des objets connectés dans leur domicile permettant d’être prévenu d’un éventuel problème en leur absence, alors qu’ils ne sont, à proportion égale, pas prêts à acheter un dispositif de télé ou vidéosurveillance à leur assureur.

Lorsqu’on leur pose cette question – « Et si vous transmettiez à votre assureur les données collectées grâce à des objets connectés, qu’attendriez-vous de sa part en échange ? » – les Français sont cependant unanimes : une baisse de leurs cotisations. C’est l’attente citée par 59% d’entre eux en santé, par 67% en auto et 68% en habitation. D’une manière générale, en auto, habitation et santé, la moitié des sondés se dit favorable à ce que leur assureur leur propose des objets connectés et des applications.

En d’autres termes, les Français sont prêts à laisser entrer dans leurs assurances davantage de numérique. A la condition qu’ils conservent un certain contrôle, que cela fasse diminuer leurs primes et que cela ne soit pas trop intrusif dans leur vie personnelle. Le challenge est lancé aux assureurs !

A lire également :
En quoi consiste l’assurance habitation connectée de la Macif ?
La Maif proposera des assurances plus connectées en 2016
L’assistance Matmut accessible depuis sa montre connectée Apple Watch


Tout Sur L Assurance

Internet, objets connectés, contrats sur-mesure : les nouveautés de la Macif pour ses assurés

La Macif entame un grand chambardement. Le groupe mutualiste a annoncé plusieurs changements qui impacteront directement les assurés pour les cinq années à venir : souscription entièrement sur Internet, objets connectés, contrats sur-mesure… Le point sur le grand virage de l’assureur niortais.

Le groupe mutualiste Macif revoit son organisation et plusieurs changements vont impacter les sociétaires.

 

La Macif donne un grand coup de pied dans sa propre fourmilière. L’assureur niortais a présenté les grandes lignes de son nouveau plan stratégique pour les cinq années à venir (2016-2020) mardi 26 janvier 2016. Plusieurs innovations sont directement liées à la relation entre le groupe mutualiste et ses adhérents. Objectif : atteindre 5,5 millions de sociétaires d’ici 2020, contre 5 millions actuellement.

Des tarifs plus compétitifs

Pour pouvoir envisager des changements, le groupe devait d’abord se redresser financièrement. C’est désormais chose faite. « Ces dernières années, nous ne pouvions plus être compétitif sur les tarifs proposés à nos assurés. A présent, c’est de nouveau possible et nous souhaitons proposer des tarifs moins chers que la plupart des acteurs du marché », indique le directeur général du groupe Macif, Jean-Marc Raby. Ce dernier rappelle par ailleurs que la Macif, en tant que groupe mutualiste, n’a pas de compte à rendre à des actionnaires et ne possède pas d’intermédiaire. Elle peut à ce titre « redistribuer les gains à nos sociétaires directement ». Les assurés devront encore attendre avant de voir cette promesse se concrétiser : si les primes auto baissent de 0,3% et jusqu’à plus de 1% avec l’effet bonus en 2016, celles en assurance habitation et en santé augmentent respectivement de 3% et de 0,9%.

Entrée dans l’ère numérique

Par ailleurs, si l’assureur veut conserver et fidéliser son portefeuille d’adhérents, notamment avec l’entrée en vigueur de la libre résiliation au bout d’un an, il n’a pas d’autre choix que d’innover. « Même si nous n’avons pas encore de recul précis sur les effets de la loi Hamon, il est certain que le marché est plus volatile et que les usages évoluent. La fidélisation passe aussi par les services proposés à nos sociétaires », estime Jean-Marc Raby. Et justement, la Macif prend le virage du numérique pour devenir « un e-mutualiste ». « Nous pouvons dire que nous rattrapons aujourd’hui notre retard en la matière », avance le directeur général du groupe.

Concrètement, le site internet de la Macif sera mis à jour en temps réel et les assurés pourront désormais souscrire un contrat en ligne « de A à Z » sans passer par un conseiller. Cette automatisation s’appliquera aux contrats de base, auto, habitation ou encore protection juridique et dans une moindre mesure aux couvertures santé. « Ce sont des contrats qui se souscrivent facilement et qui ne nécessitent pas un besoin de conseil trop important », note le président du groupe Macif, Alain Montarant. Par ailleurs, « beaucoup d’éléments de gestion de ces contrats pourront se faire directement sur Internet », ajoute ce dernier. La Macif vise ainsi un taux de souscription entièrement via ce canal de 10% d’ici 2020, contre 1% actuellement. Pour ce faire, une plateforme dédiée sera mise sur pied prochainement.

Vers du sur-mesure grâce aux objets connectés

Plus surprenant, le groupe mutualiste compte se placer sur le marché de la segmentation. Autrement dit, établir des contrats sur-mesure en fonction du profil de l’assuré et du risque qu’il représente. Pour ce faire, la Macif compte utiliser les objets connectés et plus largement « des outils conviviaux et simples pour obtenir des données sur les habitudes de l’adhérent et estimer au plus juste le risque, et donc ajuster le tarif en fonction », explique Jean-Marc Raby. Le directeur général cite ainsi en exemple la domotique pour prévenir le risque d’incendie ou encore les boîtiers installés dans les voitures qui permettent de savoir de façon précise le type de conduite de l’assuré. « Cela pourra notamment bénéficier aux jeunes conducteurs. Nous pourrons ainsi restituer une partie de la prime. » Le président du groupe nuance cependant ce virage : « Nous restons mutualistes, l’approche segmentaire sera rationnelle, il ne s’agit pas de faire payer plus les personnes à risque ou de ne plus les assurer. »

Des horaires plus souples

Attention, cela ne signifie pas que les autres canaux seront mis de côté. « Nous voulons améliorer la relation client de manière globale et atteindre un taux d’efficacité de 90%, à savoir 9 appels sur 10 satisfaits, une attente réduite aux guichets physiques, et un délai maximum prochainement fixé de réponse au téléphone et sur Internet », avance Jean-Marc Raby. Ainsi, sur les 500 agences que compte la Macif, une centaine sera déplacée dans des lieux plus stratégiques et les horaires d’ouverture deviendront plus flexibles. Par ailleurs, grâce à une gestion plus globale, un assuré pourra obtenir les mêmes services quelle que soit l’agence où il se présente.

Une refonte des contrats auto, habitation, santé

Les offres seront également révisées régulièrement. « Chaque année, nous reverrons les contrats habitation, auto, santé en vue de les améliorer et de les adapter à la vie de nos sociétaires. Nous serons dans une démarche proactive : l’assuré sera régulièrement contacté pour ajuster ses contrats en fonction de ses besoins et non l’inverse », se félicite Jean-Marc Raby.

A lire également :
Assurances auto, habitation, santé : les tarifs pour 2016
« Pay how you drive », ajuster sa prime d’assurance auto en fonction de sa conduite

 


Tout Sur L Assurance