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Assurance vie : les bancassureurs veulent leur part d’unités de compte

Avec 50 % de l’encours de l’assurance vie en France, les bancassureurs, grands fournisseurs de produits en euros, veulent convertir leurs épargnants aux unités de compte (UC). Et ils rencontrent un certain succès.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Italie : Aviva vend sa part dans sa co-entreprise avec Banco BPM

L’assureur britannique Aviva a annoncé vendredi la vente de sa part de 50% dans la société commune qu’il partage avec la banque Banco BPM en Italie dans le domaine de l’assurance dommage et assurance vie.

Aviva a exercé ses droits pour céder sa participation à Banco BPM, banque qui est née de la fusion effective début 2017 entre Banco Popolare et Banca Popolare di Milano (BPM), donnant naissance au troisième groupe bancaire du pays. L’assureur britannique avait créé cette co-entreprise en 2007 avec à l’époque Banco Popolare, moyennant un versement de 250 millions d’euros correspondant à 50% du capital.

Aviva ne précise pas dans son communiqué le montant de la transaction concernant la cession de ses parts, se contentant d’indiquer que sa valeur doit encore être déterminée avant qu’elle ne soit rendue publique. La co-entreprise permettait à Aviva de distribuer ses produits d’assurances à travers le réseau bancaire de BPM. Elle a généré 14 millions de livres (15,2 millions d’euros) de bénéfice opérationnel avant impôt pour le britannique en 2016. Aviva a été contraint de vendre sa part puisque Banco BPM a annoncé fin juin sa décision de ne pas renouveler le partenariat qui était prévu au départ pour durer dix ans.

Le groupe britannique précise que ses autres activités dans le pays, soit en direct sous sa propre marque, soit par ses deux autres co-entreprises avec UBI et Unicredit, ne sont pas affectées par l’annonce du jour. Au total, les activités italiennes d’Aviva totalisent plus de deux millions de clients, ce qui en fait le septième assureur du pays.

Lire la suite ici : Italie : Aviva vend sa part dans sa co-entreprise avec Banco BPM (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

News Assurances Pro

Tiers payant : l’UNPS s’oppose à la généralisation sur la part complémentaire

L’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) appelle les professionnels libéraux à refuser de signer le contrat proposé par l’association des complémentaires santé (inter-AMC), dans le cadre de la réforme de la généralisation du tiers payant.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Pas de tiers-payant sur la part remboursée par les mutuelles santé

Le Conseil constitutionnel a retoqué une partie de l’article qui généralise le tiers-payant à l’ensemble des assurés d’ici 2017. Les Sages reprochent au gouvernement l’absence de garanties pour la partie d’une consultation remboursée par les organismes de complémentaire santé. Dans les faits, un patient avancera les 6,90 euros pris en charge par sa mutuelle, tandis que le tiers-payant s’appliquera sur le reste.

Les Sages ont invalidé une partie de la généralisation du tiers-payant.

 

Si le gouvernement pouvait croire que la généralisation du tiers-payant était définitivement actée, ce n’est pas l’avis des Sages. Le Conseil constitutionnel a retoqué une partie de l’article 83 de loi de modernisation de notre système de santé instaurant le tiers-payant généralisé le 21 janvier 2016. L’article 83 instaure la généralisation du tiers-payant à l’ensemble des assurés d’ici 2017. Autrement dit, l’absence d’avance de frais lorsque vous consultez un médecin de ville, généraliste ou spécialiste.

Mais depuis la présentation de cette mesure au Parlement, de nombreuses critiques ont fusé de la part des professionnels de santé et des élus. Multipliant les grèves et les actions coup de poing comme le refus de prendre la carte Vitale du patient lors d’une consultation, les médecins libéraux (généralistes et spécialistes) n’avaient pas dit leur dernier mot, se préparant à la désobéissance civile. Parallèlement, plus de 120 députés et sénateurs ont saisi les Sages sur cet article controversé.

A l’issu de l’examen du texte, le Conseil constitutionnel n’a au final censuré qu’une partie de l’article, concernant les complémentaires santé. Au cours des débats parlementaires, le gouvernement a détaillé le calendrier de mise en œuvre de la mesure : au 1er juillet 2016 pour les assurés souffrant d’une affection de longue durée et les femmes enceintes, le 31 décembre 2016 pour ceux pris en charge à 100% (pension d’invalidité, contraception…) et enfin le 30 novembre 2017 pour l’ensemble des Français. Or c’est précisément, cette dernière étape que le Conseil constitutionnel a modifiée.

Le patient avancera les 6,90 euros remboursés par la mutuelle

Concrètement, lorsque votre consultez votre généraliste, vous payez 23 euros. La Sécurité sociale vous en rembourse 15,10 et votre complémentaire santé prend en charge le reste. Seule une franchise de un euro demeure quoi qu’il arrive à votre charge. Avec le tiers-payant généralisé tel qu’inscrit dans la loi, vous n’auriez plus eu aucun frais à avancer. Mais pour les Sages, si « les conditions dans lesquelles est garanti au professionnel de santé le paiement de la part des honoraires prise en charge par les régimes obligatoires de base d’assurance maladie, […] aucune autre disposition ne prévoit des mesures équivalentes en ce qui concerne l’application du tiers-payant aux dépenses prises en charge par les organismes d’assurance maladie complémentaire ». Plus clairement, le gouvernement a instauré un délai pour le versement des honoraires aux médecins par l’Assurance maladie, assorti d’une pénalité en cas de dépassement, assurant ainsi un filet de sécurité aux professionnels. Or, aucune précaution similaire n’a été prise pour la partie remboursée par la complémentaire santé, soit les 6,90 euros. A compter du 30 novembre 2017, sur les 23 euros que coûte une consultation, vous ne paierez donc plus à votre médecin que les 6,90 euros, le tiers-payant jouant sur la partie remboursée par la Sécu, soit les 15,10 euros.

« Une décision qui va dans le sens de nos arguments »

Cette scission du tiers-payant va dans le sens des revendications des médecins contestataires. Ces derniers craignaient en effet de devenir dépendants des nombreux organismes de mutuelle santé et de voir augmenter les retards de remboursement, voire les impayés. Ils reprochaient également le poids de la paperasse à leur charge lié à la multitude des acteurs. « Cette décision va tout à fait dans le sens de notre refus de voir les régimes complémentaires venir compliquer la vie des médecins », a indiqué à l’AFP le président d’un des principaux syndicats de généralistes, MG France, Claude Leicher. « Nos arguments contre la généralisation du tiers payant ont été validés, s’est réjoui auprès de l’AFP Jean-Paul Ortiz, le président du CSMF, premier syndicat des médecins libéraux. L’Assurance maladie repose sur le principe de la solidarité nationale, ce qui n’est pas le cas des assurances complémentaires et l’on peut craindre qu’elles exercent des pressions sur les médecins concernant leurs prescriptions et orientent les patients vers les structures qui les arrangent. »

Pourtant attachée à cette généralisation, la ministre de la Santé Marisol Touraine « se réjouit de la validation par les Sages de la quasi-totalité de la loi de modernisation de notre système de santé ». En effet, la ministre rappelle que si ce n’est plus une obligation, « les professionnels de santé pourront en plus proposer le tiers-payant pour la partie remboursée par les complémentaires santé ». Autrement dit, cela dépendra du bon vouloir du médecin.


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125 ans d’Allianz : les salariés veulent leur part du gâteau

Allianz drapeaux125 ans d’Allianz : les salariés veulent leur part du gâteau

Les collaborateurs d’Allianz protestent contre l’absence de prime à l’occasion des 125 ans d’Allianz.

Allianz soufflera l’an prochain ses 125 bougies. Mais les salariés n’ont pas le cœur à la fête. L’objet de leur grogne : le fait que la direction d’Allianz n’a pas prévu de distribuer de primes à cette occasion. Aucun traitement particulier n’a été réservé, ni aux collaborateurs dits “excellents”, ni aux actionnaires, qui ne toucheront pas non plus de dividende spécial à ce moment-là.

Cette croix sur les bonus a déclenché une pluie de commentaires furibonds et cyniques sur l’intranet de la compagnie (plus de 300 salariés ont réagi), comme le révèle le Süddeutsche Zeitung. Parmi les perles : “les collaborateurs excellents ne sont plus indispensables à Allianz, seule l’est la baisse des coûts.” Un autre salarié écrit par exemple que “la direction vient de découvrir la valeur des collaborateurs. Valeur découverte : 0.

Le “buzz” a tellement pris en interne que le patron d’Allianz Deutschland, Markus Riess, a dû se fendre d’une longue explication sur le même intranet vendredi dernier. Pour justifier l’absence de prime exceptionnelle, il avance que le succès d’Allianz ne s’est pas appuyé uniquement sur l’Allemagne mais bien sur toutes les filiales, outre-Rhin et à l’étranger, ce qui représenterait par conséquent une somme bien trop importante à distribuer, car il ne doit pas y avoir de traitement de faveur pour les collaborateurs allemands. Markus Riess répond aussi aux attaques sur la valeur des salariés et laisse la porte ouverte : “Il est réducteur de mesurer la reconnaissance de la valeur d’un salarié à l’aune d’un bonus pour le jubilé de l’entreprise. Même si cela peut s’exprimer aussi par le salaire distribué. Nous avons beaucoup amélioré la valeur d’Allianz Deutschland et la sécurité de l’emploi. C’est pourquoi nous réfléchissons avec le comité d’entreprise à associer les collaborateurs allemands à ce succès par une participation financière en 2015″.

D’autres multinationales allemandes avaient fait preuve de générosité à l’occasion de tels jubilés par le passé, comme le rappelle le Handelsblatt : pour son 911ème modèle, Porsche a ainsi versé 9111 euros à chaque employé. Et lorsque Daimler a fêté ses 125 ans, il a attribué 125M d’euros à ses collaborateurs (soit environ 3.150 euros par personne).


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