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Remboursements, carte Vitale… la LMDE passe la main à l’Assurance maladie

La mutuelle étudiante LMDE a annoncé son partenariat avec l’Assurance maladie. La gestion du régime obligatoire est transférée à l’Assurance maladie et la LMDE conserve l’inscription et la prévention auprès des étudiants. Le passage de flambeau sera effectif au 1er octobre 2015.

L'espace personnel en ligne ameli de l'Assurance maladie

 

Serait-ce la fin de la galère pour les étudiants affiliés à la LMDE ? Dès la rentrée universitaire prochaine, la gestion du régime obligatoire de la principale mutuelle étudiante sera confiée à l’Assurance maladie.

Une convention signée en juin prochain actera le passage de flambeau entre les deux organismes pour une effectivité à la prochaine rentrée universitaire, le 1er octobre 2015. La situation devenait urgente. En février dernier, la LMDE est placée en sauvegarde judiciaire, accusant un important déficit qui s’est accumulé au fil des années. En cause, « un système informatique obsolète et une gestion désastreuse », de l’aveu même de l’administratrice provisoire de la mutuelle étudiante, Anne-Marie Cozien. « L’accord conclu a pour premier objectif d’améliorer rapidement et significativement la gestion de la couverture santé de base et le service rendu aux étudiants qui ont connu au cours des dernières années une dégradation préoccupante », avancent les deux organismes de concert.

La gestion pour l’Assurance Maladie…

Concrètement, l’Assurance maladie sera désormais en charge de tout ce qui touche à la gestion. Ce qui se traduit par l’ouverture des droits des étudiants, du suivi des démarches et des réclamations, des remboursements ou encore de la délivrance de la carte Vitale. Les étudiants mécontents peuvent se réjouir. Fini les cartes Vitale inutilisables, les délais de remboursement interminables ou encore les appels sans réponse. L’Assurance maladie s’engage à respecter une procédure d’inscription simplifiée, des remboursements de soins en moins de 7 jours avec la carte Vitale, des réponses par mail en moins de 48 heures, plus de 2.000 centres d’accueil. Tous les étudiants affiliés à la LMDE pourront également créer leur compte « ameli » sur le site de l’Assurance maladie ou télécharger l’application mobile et ainsi effectuer bon nombre de démarches en ligne : consulter l’avancée des remboursements, obtenir une attestation de droits, demander une nouvelle carte Vitale à la suite d’un vol ou d’une perte… A noter par ailleurs que des bornes pour mettre à jour la carte Vitale seront dispatchées dans les universités. Autre avantage : l’Assurance maladie a des conventions avec la plupart des mutuelles complémentaires. En clair, les décomptes de remboursement seront transmis plus rapidement.

….la présence sur le terrain pour la LMDE

De son côté, la LMDE conserve l’affiliation physique des étudiants qui s’effectue à l’inscription dans l’université et ses actions de prévention (contre l’alcoolisme, le Sida…). « On partait d’un cauchemar mais je tiens à rappeler que la LMDE de demain n’est pas complètement désossée. Si la gestion du régime obligatoire est transférée à l’Assurance maladie, nous gardons la partie de la mutuelle propre aux étudiants et nous seront davantage présents physiquement dans les universités pour informer et accompagner les affiliés », indique Anne-Marie Cozien. Délestée de la gestion, la LMDE entend également améliorer la qualité de sa complémentaire, qu’elle conserve. « Nous sommes actuellement en discussion avec la mutuelle Intériale qui se substituerait à la MGEN mais rien n’est encore validé », a informé l’administratrice provisoire.

L’Assurance maladie joue le jeu jusqu’au bout et a d’ores et déjà annoncé qu’elle se chargerait de régler les nombreuses réclamations déposées auprès de la LMDE.

Un centre unique de gestion

En terme de gestion, « une nouvelle organisation sera mise en place au sein de l’assurance Maladie pour assurer la prise en charge de ces nouveaux dossiers », a indiqué Nicolas Revel, directeur général de la Cnamts, la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés. « Contrairement aux affiliés du régime général qui sont rattachés à un organisme local en fonction de leur lieu de résidence, les étudiants profitent d’un unique centre de gestion national. En cas de déménagement, de changement d’établissement, la couverture sera assurée sans rupture », précise Eric Le Boulaire, directeur délégué aux opérations de la Cnamts.

 


Tout Sur L Assurance

Location, copropriété : les refus d’assurance appartiennent au passé

Un décret publié au Journal Officiel du 12 mai 2015 permet aux locataires et copropriétaires en défaut de responsabilité civile d’obtenir une assurance d’office en saisissant le bureau central de tarification. Une franchise maximale de 1.000 euros pourra être instaurée dans les deux cas.

 
Location, copropriété : les refus d’assurance traités par le bureau central de tarification

Les locataires et copropriétaires qui ne parviennent pas à s’assurer disposent désormais d’un recours. Un décret publié au Journal Officiel du mardi 12 mai 2015 étend le champ de compétences du bureau central de tarification (BCT) à la responsabilité civile des locataires ainsi que celles des copropriétaires et des syndicats de copropriétaires. Le BCT, qui agit déjà dans les domaines de la construction, des catastrophes naturelles ou encore l’assurance auto, est ainsi habilité à forcer un assureur à couvrir un locataire ou copropriétaire qui essuie un refus.

Franchise maximale de 1.000 euros

Le décret, entré en vigueur au lendemain de sa publication, vise à mettre en œuvre l’article 21 de la loi Alur sur le logement et l’urbanisme, votée il y a plus d’un an maintenant. Surtout, l’ouverture du BCT aux responsabilités civiles des locataires et copropriétaires doit permettre de résoudre une certaine incohérence : l’assurance de responsabilité civile du locataire est en effet obligatoire et les personnes dont le dossier n’était pas accepté par les assureurs se retrouvaient donc bloquées. Pour rappel, le défaut d’assurance de responsabilité civile du locataire est un motif de résiliation du bail. Le propriétaire bailleur est autorisé à en souscrire une en son nom, qu’il lui facture avec le loyer et les charges.

Côté copropriété, il faut rappeler que tous les propriétaires, occupants comme bailleurs, sont soumis à l’obligation de responsabilité civile depuis la loi Alur. Le syndicat de copropriétaires est également obligé de souscrire une telle assurance pour l’ensemble de l’immeuble. Dans les deux cas, le BCT pourra là encore traiter le refus d’assurance et forcer une compagnie à couvrir les risques.

En termes de modalités pratiques, le BCT décide du montant de la cotisation d’assurance à payer mais aussi de la franchise que doit supporter l’assuré. Son montant ne peut légalement pas dépasser 1.000 euros par sinistre pour un locataire ou un copropriétaire. Elle est fixée à 5.000 euros maximum pour un syndicat de copropriétaires qui gère moins de 10 lots et dispose d’un budget prévisionnel annuel inférieur à 15.000 euros et 10.000 euros pour les autres copropriétés.

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Tout Sur L Assurance

La rentabilité des assureurs passe par une baisse des coûts (étude Facts & Figures)

Cyrille Chartier-Kastler, Facts & Figures.

En dix ans, la rentabilité des assureurs a baissé. Les majorations tarifaires devenant plus délicates à faire passer dans un contexte économique difficile, les opérateurs du marché n’auront d’autres choix que d’optimiser davantage leurs structures de coûts, selon le cabinet d’études Facts & Figures, qui constate, sur ce point, de fortes disparités entre les différents acteurs.

La crise est passée par là. Depuis 2008, les performances en termes de rentabilité des acteurs du secteur de l’assurance se sont détériorées. Ainsi, en assurances dommages, le retour sur fonds propres (ROE) moyen est passé de 14% en 2008 à 6% en 2012. Mais l’étude «Croissance & rentabilité» de Facts & Figures fait état de fortes disparités entre les différentes familles d’acteurs.

A l’exception de Covéa, les mutuelles sans intermédiaire (MSI) et groupes mutualistes affichent des ROE inférieurs à 8%, «des niveaux trop faibles par rapport aux besoins de solvabilité et de sécurisation financière», constate Cyrille Chartier-Kastler, président du cabinet de conseil. De leur côté, les compagnies d’assurance traditionnelles présentent un ROE moyen de 16% (contre 37% en 2008), tandis que cet indicateur se situe à 10% du côté des bancassureurs.

Des coûts de chargement à optimiser

Sur le plan des coûts de chargement (frais d’acquisition et d’administration), Facts & Figures observe là encore de fortes différences entre les familles d’acteurs. En assurance automobile, par exemple, les MSI ont vu leur structure de coûts augmenter de 3,5% par an entre 2002 et 2012, alors que leur chiffre d’affaires a peu progressé (+1,3% en moyenne par an).

Du côté des bancassureurs«les évolutions de chiffre d’affaires et de frais de chargement sont davantage corrélées», indique Cyrille Chartier-Kastler. Leurs coûts ont augmenté de 7,7% par an, mais leur activité en assurance automobile a progressé de 7,3% sur une base annuelle.

Les agents généraux ont marqué des points mais peuvent faire mieux

De leur côté, les réseaux d’agents généraux ont enregistré un faible développement de leur activité en assurance automobile (+1,1%). Mais leurs frais de chargement ont peu augmenté (+0,7% par an). «Les réseaux d’agents généraux ont réussi à gagner en compétitivité», souligne Cyrille Chartier-Kastler, grâce aux évolutions des modes de rémunération et aux mesures prises par les compagnies pour réduire leur frais généraux.

Dans un contexte où il devient difficile d’appliquer des hausses de tarifs en assurance dommages, «le nerf de la guerre, c’est la tenue des frais de chargement», souligne le président de Facts & Figures. Selon lui, les MSI ont trois points de chargement à récupérer pour revenir à leur niveau de performance historique. Les réseaux d’agents généraux, quant à eux devront gagner encore trois à cinq points s’ils veulent se maintenir sur le marché de l’assurance dommages aux biens des particuliers.

Un défi à leur portée, selon Cyrille Chartier-Kastler. «Cela passera par une intégration plus forte des processus entre les agents et les compagnies et par un développement du multicanal», précise-t-il. Partage de données clients, plate-forme téléphonique intervenant pour le compte des agents… : autant d’initiatives qui émergent et devraient se développer à l’avenir.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Courtage : Assu 2000 passe les 300.000 contrats auto en portefeuille

Le groupe Assu 2000 (Assu 2000, Euro-Assurance, maXance, AutoFirst) vient d’annoncer qu’il avait franchi les 300.000 polices automobiles en portefeuille. 

Avec 302.823 polices automobile en portefeuille, le groupe Assu 2000 passe un seuil symbolique et revendique sa place parmi les acteurs majeurs du secteur, annoncant qu’il “pourrait théoriquement se hisser parmi les 20 premières compagnies” hexagonales sur le marché auto.

Le courtier vient également d’annoncer qu’il avait récemment passer la barre des 80.000 polices moto et cyclo avec 80.127 contrats en portefeuille. “Le groupe poursuit sa politique d’investissement afin de renforcer sa présence via son mode de distribution multicanal, comme en témoigne l’acquisition d’Autofirst, courtier essentiellement grossiste, en avril dernier”, peut-on lire dans un communiqué.

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