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Pourquoi les réassureurs dommages doivent gérer avec prudence leurs réserves (S&P)

Confrontés à une compétition tarifaire agressive depuis plusieurs années, les réassureurs dommages auraient tout intérêt à poursuivre une gestion prudente de leurs réserves, selon les conclusions d’une étude menée par Standard & Poor’s. L’agence de notation perçoit, en effet, dans cette stratégie un «avantage compétitif à plus long-terme» pour les acteurs du marché.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Rugby : pourquoi l’assurance prévoyance de l’Ovalie ne tourne plus rond

Les représentants des joueurs et des clubs professionnels ont profité de la pause estivale pour revoir l’accord de prévoyance en vigueur depuis dix ans. Mais les mesures adoptées ne devraient pas suffire pour assurer l’avenir de ce régime confronté, notamment, à une hausse des joueurs blessés.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Auto, moto : pourquoi tant de conducteurs non-assurés

Le nombre de voitures et de motos roulant sans assurance en France ne cesse d’augmenter depuis 2008. Les prix toujours plus élevés des contrats d’assurance n’aident pas à endiguer ce phénomène préoccupant.

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La hausse des prix de l’assurance automobile est-elle responsable de la non-assurance ? Il y aurait entre 370.000 et 740.000 véhicules circulant sans assurance en France, soit entre 1 et 2% du parc hexagonal. Le fonds de Garantie des Assurances Obligatoires des dommages (FGAO) a publié, le 10 avril 2014, les chiffres alarmants de la non-assurance routière pour l’année 2013.

Plus de 27.000 accidents impliquant des non-assurés en 2013

Le FGAO est une instance dont la principale fonction est d’indemniser les victimes d’accidents de la route dont l’auteur est soit inconnu, soit non-assuré. Il a traité 27.164 dossiers de non-assurance impliquant des dégâts matériels ou corporels en 2013, soit près de 6% de moins qu’en 2012. Le chiffre reste toutefois assez élevé et supérieur de 28% à son niveau de 2008. Plus spécifiquement, les dossiers ouverts pour dommages corporels sont en hausse de 8,5% depuis 2009 alors que les accidents corporels ont baissé de 22% en France sur la même période.

Phénomène plus marqué chez les jeunes conducteurs

Près de 60% des conducteurs non-assurés ont moins de 35 ans, selon les chiffres du FGAO. Un étude Opinion Way pour la Macif parue en octobre 2013 dévoile pour sa part que 28% des jeunes conducteurs (moins de 30 ans) seraient prêts à prendre la route sans être assurés. Ces deux chiffres préoccupants s’expliquent en partie par les tarifs très élevés pratiqués sur les publics plus jeunes : les moins de 30 ans payent en moyenne 573 euros par an pour leur assurance contre 532 euros en moyenne. Les conducteurs de moins de 35 ans sont d’ailleurs 55% à trouver leur contrat trop cher.

Le début de la crise financière, en 2008, marque aussi le début de l’augmentation du nombre de non-assurés sur les routes françaises. Parallèlement, les prix des contrats n’ont pas baissé et il devient fatalement de plus en plus difficile de s’assurer pour de nombreux automobilistes. L’ancien ministre délégué à la Consommation Benoit Hamon a introduit dans sa loi du 17 mars 2014 une mesure qu’il espère décisive pour faire baisser les prix du marché : la libre résiliation des contrats au bout d’un an de souscription.

Les dangers de la non-assurance

Cependant, la non-assurance ne s’explique pas uniquement par les tarifs trop élevés du secteur : selon Jean-Baptiste Le Dall, avocat spécialisé en droit automobile, si les usagers roulent sans assurance, c’est « parfois parce qu’ils rencontrent des difficultés financières, mais le plus souvent, c’est parce qu’ils n’ont pas ou plus le permis et qu’ils ne peuvent donc souscrire d’assurance ».

« Conduire sans assurance est souvent révélateur de comportements à risques », pour le FGAO. C’est même devenu un « enjeu majeur en matière de sécurité routière », les conducteurs non-assurés se révélant « plus dangereux que les autres, en particulier parce qu’ils cumulent les infractions ».

 


Tout sur l'assurance

Comparateurs d’assurance : pourquoi Google se retire du jeu

Google quitte le secteur des comparateurs dassurance en France seulement trois mois après y être entré. Selon une information de l’Argus de l’Assurance, le géant américain aurait annoncé à ses partenaires français (Amaguiz, AcommeAssure, Euro-Assurance,…) la fin de leur collaboration.

Contacté par Toutsurmesfinances.com, Google a précisé les raisons de ce départ soudain : « Notre service de comparaison de prix est un axe de développement très important pour Google, mais nous suspendons temporairement son déploiement en Europe continentale jusqu’à ce que nous soyons satisfaits du service offert à nos utilisateurs. » Le géant américain reconnaît donc à demi-mot l’inadaptation de son comparateur d’assurance au marché français mais n’entend pas pour autant abandonner définitivement la partie : « Google demeure engagé à développer des offres de comparaison de prix en France et nous continuerons à innover et investir afin de proposer la meilleure expérience possible à tous nos utilisateurs. » En attendant, le célèbre moteur de recherche orientera ses investissements vers les marchés anglais et américain.

Le lancement du comparateur d’assurance automobile de Google à la fin du mois de juillet 2013 avait provoqué quelques contestations émanant des professionnels du marché et de certains députés lors de la présentation du projet de loi sur la Consommation. Etait principalement reproché à Google de se servir de sa position dominante en tant que moteur de recherche et de ses données recueillies sur les internautes pour tuer la concurrence sur le marché des comparateurs d’assurance automobile.

 


Tout sur l'assurance

Pourquoi les primes auto augmentent malgré la baisse du nombre d’accidents ?

Comme chaque année, le mois de janvier est marqué par la réévaluation des tarifs annuels d’assurance.