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Assurance auto : fortes disparités régionales des primes

Le baromètre des primes d’assurance auto du comparateur LeLynx.fr montre des disparités régionales atteignant jusqu’à 33% entre les régions.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Aide à la complémentaire santé : primes en baisse et meilleures garanties

Depuis qu’elle a fait peau neuve, l’aide à la complémentaire santé (ACS) offre de meilleures garanties et surtout des primes en baisse de 15 à 37% selon les contrats.

Depuis qu'elle a été réformée, l'ACS offre de meilleures garanties aux bénéficiaires, avec des primes plus basses.

 

La réforme de l’aide au paiement d’une assurance complémentaire de santé (ACS) semble porter ses premiers fruits. Instaurée en juillet 2015, celle-ci a pour objectif de proposer aux bénéficiaires de l’ACS des contrats de bon rapport qualité/prix à choisir dans une liste établie par le gouvernement. Jusqu’ici les contrats souscrits par les assurés offraient des garanties en-deçà des autres complémentaires santé individuelles. Désormais, un cahier des charges est imposé, les assurés ayant le choix entre trois types de contrats : entrée de gamme, intermédiaire et supérieur, le niveau de garanties allant crescendo.

Pour rappel, l’ACS est une aide versée sous conditions de ressources sous la forme d’un chèque santé dont le montant varie avec l’âge du bénéficiaire, en contrepartie d’une souscription à une complémentaire santé.

Dans son ouvrage dédié à la complémentaire santé publié le 13 avril 2016, la Direction de la recherche des études et évaluation et statistiques (Drees) consacre une fiche à l’ACS. Or, la Drees a constaté, « qu’à qualité donnée, la baisse des primes permise par la procédure d’appel d’offres est estimée entre 15% (pour le contrat le plus couvrant) et 37% (pour le contrat le moins couvrant) ».

Une diminution des tarifs bienvenue

Cette baisse de tarifs constitue une bonne nouvelle pour les bénéficiaires de l’ACS, car même en possession du chèque santé, la facture demeure élevée. Selon les données compilées par la Drees en 2014, soit avant la réforme, l’ACS couvre en moyenne 55% du prix du contrat de complémentaire santé souscrit. Or, le prix moyen des mutuelles ACS se monte à 916 euros par an, alors que le chèque santé prend en moyenne en charge 479 euros. Un peu plus de 36 euros par mois demeurent donc quoi qu’il arrive aux frais du bénéficiaire. Un coût pour une population, qui à la base, perçoit des revenus modestes.

Et plus l’âge augmente, plus les besoins en santé également, et plus le reste à charge demeure important. « La variation des déductions ACS sur les prix des contrats (plus l’assuré est âgé, plus le montant du chèque est élevé, Ndlr) ne permet pas de compenser l’augmentation du prix des contrats pour les souscripteurs au-delà de 70 ans », déplore la Drees. Le taux d’effort* des 80 ans et plus se monte ainsi à 6,2%, contre 5,1% pour les assurés de 70 à 79 ans et 4% pour ceux âgés de 40 à 69 ans.

Davantage de contrats « haut de gamme » souscrits

Côté garanties, la réforme a également un impact positif. Dans sa lettre d’avril 2016 « Références », le fonds CMU fait un point d’étape neuf mois après son entrée en vigueur. Au 29 février 2016, 845.000 utilisateurs du chèque santé ACS parmi les contrats sélectionnés par le gouvernement ont été recensés. Parmi eux, 21,7% ont opté pour des contrats de gamme inférieure (A), 39,4% pour des contrats intermédiaires (B) et 38,9% pour des supérieurs (C). « C’est un point très positif dans la mesure où l’un des principaux reproches fait à l’ancien dispositif était le faible niveau de garantie des contrats choisis par les bénéficiaires », affirme le fonds CMU. Là encore, c’est une bonne nouvelle pour les bénéficiaires puisque, toujours selon la Drees, 87% d’entre eux étaient couverts en 2014 par des contrats de classe D ou E, soient ceux présentant les plus faibles niveaux de garanties.

Manque flagrant de popularité

Si les primes diminuent et les garanties augmentent, reste cependant un obstacle : la popularité de l’ACS. L’aide s’améliore, mais les bénéficiaires potentiels ne se bousculent toujours pas à son portillon. Fin novembre 2015, 982 500 personnes ont utilisé leur attestation pour souscrire une mutuelle, soit une hausse de 4,1% sur un an. « Le nombre de bénéficiaires à l’ACS est en augmentation régulière, mais le taux de recours reste faible », indique la Drees. En effet, alors que les estimations oscillent entre 2,5 et 3,7 millions d’éligibles, seuls 1,35 million d’assurés ont profité d’une attestation ACS en 2015. Résultat, le taux de recours se situe entre 28 et 41%. La Drees explique ce manque d’engouement par « la méconnaissance du dispositif et de la démarche à suivre » ainsi que par « le prix des complémentaires ». Ce dernier argument peut sans doute expliquer que certains l’ont reçue mais ne l’ont pas employée : « Seuls 78% utilisent effectivement l’attestation », note l’organisme. De son côté, le fonds CMU justifie ce faible recours par « le contexte de mise en place de la réforme », qui nécessite « un délai d’appropriation par les différents acteurs » et prédit une normalisation d’ici l’été.

* défini comme le reste à charge du souscripteur après déduction ACS sur le prix du contrat, divisé par ses ressources

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Primes d’assurance 2016 : +0,8% en auto, +3,2% en habitation et +1,9% en santé

Selon l’indice IPAP du comparateur Assurland établi sur le mois de janvier 2016, les évolutions tarifaires des contrats d’assurance sont conformes aux prévisions de fin d’année. Ainsi, les primes augmentent en moyenne de 0,8% en auto, de 3,2% en habitation et de 1,9% en santé.

Les tarifs d'assurance auto augmentent de 0,8%, ceux en habitation de 3,2% et en santé de 1,9% en 2016.

 

Les prévisions des professionnels se sont révélées exactes : les tarifs des contrats d’assurance auto, habitation et santé n’ont que peu progressé en ce début d’année 2016. L’indice des prix de l’assurance des particuliers (IPAP) dévoilé par le comparateur en ligne Assurland.com le 9 février 2016 a mesuré une augmentation des primes en janvier qui demeure « modeste ».

Toutefois, les évolutions tarifaires observées restent supérieures à l’inflation, égale sur les 12 derniers mois à 0,2% en décembre 2015. Ainsi, les primes des contrats auto enregistrent la plus faible hausse (+0,8%) début 2016. Cette évolution est même très légèrement en-deçà des prévisions de fin d’année qui envisageaient une augmentation moyenne de 1%.

Les assurés peuvent remercier la loi Hamon

Pour Assurland, une des principales raisons de cette clémence des assureurs tient en deux mots : loi Hamon. Celle-ci « est clairement un facteur qui pousse les assureurs à la modération tarifaire », indique le comparateur. Cet avis est partagé par le fondateur du cabinet de conseil Facts & Figures Cyrille Chartier-Kastler : « La profession ne peut plus se permettre d’afficher des taux de hausses supérieurs car ceux-ci conduisent à des résiliations ou des renégociations. » En effet, la loi Hamon permet la libre résiliation de son contrat auto ou habitation au bout d’un an, sans avoir à attendre la date d’anniversaire du contrat. Qui plus est, c’est au nouvel assureur qu’incombe les démarches de résiliation de l’ancien contrat. Pour justifier la progression des tarifs, Assurland souligne « la médiocrité du bilan des tués (+2%) et des blessés (-4%) sur les dix premiers mois de l’année 2015 par rapport à la même période en 2014 ».

Si finalement, les tarifs des assurances auto ont moins progressé que prévu, ceux des contrats multirisques habitation (MRH) ont au contraire légèrement plus augmenté. Selon l’IPAP du comparateur, les primes ont ainsi été relevées de 3,2% en moyenne en janvier, contre une estimation de 3%. Les professionnels n’ont cessé de revoir leur copie à la hausse pour cette catégorie de contrats, suite aux premières annonces tarifaires des assureurs et aux évènements climatiques qui ont touché la France en fin d’année 2015. La hausse des petits risques (vols, dégâts des eaux, incendies…) a également joué un rôle dans l’augmentation tarifaire. Toutefois, malgré les tempêtes et inondations qui ont frappé le territoire, « 2015 a été une relativement bonne année en matière de catastrophes naturelles », selon Assurland. De même qu’en auto, la loi Hamon a contribué à limiter l’inflation des primes. Autre facteur à prendre : il n’est pas certain que vous soyez impacté par ce relèvement des tarifs MRH, tout dépend en effet de la situation de votre logement (zone inondable, à l’étage, maison, appartement…).

Encore de l’incertitude en santé

Côté assurance santé, la hausse est là aussi inférieure aux prévisions : elle se monte à 1,9%, contre une anticipation de 2%. Principale raison invoquée, l’augmentation des dépenses de santé liée au vieillissement de la population et au coût des technologies médicales. Ces facteurs restent compensés par l’absence de relèvement sur les taxes qui pèsent sur ces contrats. Demeure encore une inconnue qui pourrait à terme faire davantage augmenter les tarifs des mutuelles santé : « Les assureurs s’interrogent sur l’équilibre des contrats santé individuelle après le transfert des salariés vers des contrats collectifs en entreprise (loi ANI)* », indique le comparateur. Ces derniers pourraient en effet être tentés de compenser la perte d’une partie des assurés individuels par une hausse de primes.

Retrouvez l’ensemble des tarifs en auto, habitation et santé 2016


* L’Accord national interprofessionnel (ANI) instaure la généralisation de la complémentaire santé au sein des entreprises du privé depuis le 1er janvier 2016

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Assurance auto : des primes annuelles de 654 à 848 euros selon l’âge du conducteur

Contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas les jeunes conducteurs qui paient forcément les primes d’assurance auto les plus élevées, selon une étude de l’assureur en ligne L’Olivier. En effet, les 25-34 ans déboursent 848 euros par an, contre 774 euros pour les 19-24 ans. Toutefois, la part de l’assurance auto dans le budget total est plus importante chez ces derniers.

Les primes d'assurance auto varient selon l'âge des conducteurs, allant de 654 à 848 euros par an.

 

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce ne sont pas les conducteurs les plus jeunes qui paient les primes de contrat d’assurance auto les plus élevées. C’est le constat d’une étude réalisée par l’assureur en ligne L’Olivier en partenariat avec Les Echos Etudes diffusée le 3 février 2016.

Ainsi, les 19-24 ans déboursent en moyenne 774 euros de prime annuelle, alors que leurs aînés (25-34 ans) voient leur cotisation grimper à 848 euros par an. Les mieux lotis sont les 35-49 ans qui ne paient « que » 654 euros en moyenne par an pour leur contrat auto. Ainsi, un tiers des 25-34 ans considèrent que leur budget auto (entretien, assurance et essence) est excessif. L’étude pointe par ailleurs qu’une fois le permis en poche, les très jeunes automobilistes (16-18 ans) doivent faire face à une surprime élevée la première année de conduite, qui diminuera la seconde année et disparaîtra à partir de la troisième année, à la condition de ne pas compter de sinistre responsable à son actif. A noter que « la surprime peut être réduite de 50% en cas de conduite accompagnée », précise L’Olivier.

L’assurance auto, 4,1% du budget total des jeunes

Toutefois, bien que les plus jeunes paient une prime moins élevée que les 25-34 ans, le budget alloué à leur assurance auto représente 4,1% de leur budget annuel global, contre 2,7% pour les 25-34 ans et 1,6% pour les 36-49 ans. Cela s’explique tout simplement par « un pouvoir d’achat plus faible des jeunes conducteurs par rapport aux autres tranches d’âge », analyse L’Olivier. Selon toute logique, la part du budget allouée à l’assurance auto diminue avec l’âge puisque parallèlement le pouvoir d’achat des conducteurs augmente.

Autre enseignement de l’étude, plus inquiétant, seuls 42% des jeunes conducteurs ont souscrit une assurance auto, ce chiffre grimpant à 66% pour les 25-34 ans et à 82% pour les 35-49 ans. Pourtant, l’adhésion à un contrat auto est obligatoire pour pouvoir conduire.

 

Les pratiques de conduite selon l’âge

Les années conditionnent également la vision des automobilistes sur les habitudes de conduite. Un peu moins de la moitié (42%) des plus jeunes plébiscitent le covoiturage, non pour se rendre au travail mais pour rentrer de soirée, quand leurs aînés (25-49 ans) prédisent un avenir prometteur à cette pratique (64%), notamment pour réduire la pollution. Par ailleurs, bien que le budget auto de ces derniers ne soit pas aussi élevé que pour les autres tranches d’âge, près de la moitié des interrogés seraient prêts à remplacer leur véhicule actuel par une voiture « low-cost », de premier prix.
Si les 19-24 ans sont tournés vers l’écologie, 61% des sondés étant prêts à mettre plus d’argent pour l’achat d’une voiture propre, les 25-34 ans s’intéressent davantage (72%) à la voiture connectée, « qui apporte un vrai confort de conduite ».


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Hausse des primes d’assurance : davantage la faute au climat qu’aux cambriolages

En 2014, plus de 635 cambriolages par jour ont été recensés par le ministère de l’Intérieur, les cambrioleurs affectionnant davantage les communes situées en banlieue de grandes agglomérations que ces dernières. Le nombre de cambriolages ne devrait pas faire augmenter les primes d’assurance.

 Le facteur climat est davantage pris en compte que les cambriolages pour justifier une hausse des primes d'assurance ces dernières années.

 

 

Vous habitez en Ile-de-France, dans le Languedoc Roussillon Midi-Pyrénées, en PACA ou dans la vallée du Rhône ? Attention : ces régions concentrent les plus forts taux de cambriolages, selon les données dévoilées par le ministère de l’Intérieur le 6 octobre 2015. A l’inverse, vous êtes mieux loti si vous résidez en Corse, en Bretagne ou dans les Pays de la Loire.

En 2014, 232.500 cambriolages ont été recensés dans toute la France, soit plus de 635 par jour. En moyenne, plus de 5 logements sur 1.000 ont subi une effraction l’an passé. Les régions ne sont toutefois pas impactées de la même manière : les vols se sont ainsi concentrés sur 21.500 communes, 15.000 ayant été épargnées. Les grandes villes n’attirent pas autant que l’on pourrait le penser les malfaiteurs. Paris a connu 7 cambriolages pour 1.000 logements, soit près de deux fois moins que la région parisienne (12,7). Il en va de même pour Marseille (12) et Lyon (8) dont les chiffres sont en-deçà de la moyenne de leur département (14,6 et 10,7).

Où se trouvent alors les sites de prédilection des voleurs ? Le ministère de l’Intérieur précise que « c’est dans les communes de banlieue des grandes agglomérations que le nombre de cambriolages pour 1.000 logements est le plus élevé ». Sans surprise, les vols sont également plus fréquents dans les communes où les revenus sont « très élevés » (+25%) et dans lesquelles les maisons prédominent par rapport aux appartements.

La répartition des cambriolages sur le territoire français est très inégale

 

Le facteur climat pèse davantage sur les tarifs que les cambriolages

Ce ciblage n’est pas sans conséquence. En effet, si votre commune est particulièrement touchée par les cambriolages, cela peut constituer un argument pour l’assureur afin de justifier une hausse de tarif. Mais pas de panique, bien que ces chiffres semblent élevés, ils demeurent néanmoins en baisse de 6% d’une année sur l’autre.

Ce qui pourrait davantage peser dans la balance, c’est l’augmentation constante des fortes intempéries ces dernières années, à l’image des inondations qui ont sévi dans le sud-est de la France début octobre. En 2015, les primes avaient ainsi été relevées de 4,2% en moyenne sur les contrats multirisques habitation (MRH). Selon le fondateur du cabinet de conseil Facts & Figures Cyrille Chartier-Kastler, le « risque habitation est fortement lié au climat » et les hausses de tarifs pourront être plus importantes pour « les logements situés en zones inondables ou au rez-de-chaussée ». L’expert estime que si vous cumulez tous les facteurs de risques, la facture de votre contrat pourrait grimper jusqu’à 5% voire au-delà. Rassurez-vous, ces cas restent particuliers.

L’atout « Loi Hamon »

Globalement, les professionnels du secteur ne prévoient pas de séisme en 2016 : le comparateur Assurland.com prédit une hausse modérée comprise entre 1 et 3% quand le cabinet de conseil Facts & Figures table sur une augmentation de 1 à 2%. De son côté, la Maif a d’ores et déjà annoncé que les primes des contrats MRH seraient gelées pour l’année à venir.

Par ailleurs, vous conservez un atout dans votre manche. Une des mesures de la loi Hamon entrée en vigueur au 1er janvier 2015 permet de résilier son assurance auto ou MRH à tout moment après un délai d’un an. Autrement dit, les assureurs devront lever le pied sur les hausses tarifaires sous peine de voir augmenter le nombre de ruptures de contrats.

Pour aller plus loin : Les 3 excuses favorites des assureurs pour refuser la résiliation à tout moment

 

Cambriolage : 3 attitudes à adopter en prévention

1.Vérifier que la garantie vol est incluse dans votre MRH
Cela peut paraître évident mais cette garantie n’est pas systématiquement présente d’office dans un contrat MRH. Si ce n’est pas le cas, demandez-la à votre assureur, elle couvre tous vos biens matériels, mobiliers (TV, bijoux…), immobiliers (fenêtre, murs…) et de valeur comme les œuvres d’art.

2. Protéger toutes les issues et photographier les objets de valeur
Volets, portes, grilles : veillez à ce que tout soit correctement fermé. Il est également préférable de verrouiller votre porte, y compris si vous êtes à l’intérieur. Sachez que souvent les assureurs conditionnent les remboursements à ce genre de gestes préventifs, certains refuseront de vous indemniser si vous avez par exemple laissé une fenêtre ouverte. Enfin, en cas de vol, des photos de vos objets de valeur faciliteront le travail des forces de l’ordre et vous assureront une meilleure indemnisation.

3. S’assurer de l’identité des personnes
Ne laissez entrer personne chez vous sans vous être assuré au préalable de son identité. Soyez bien vigilant lorsque l’on vous présente une carte professionnelle, certaines peuvent être fausses. De manière générale, ne laissez jamais une personne inconnue seule dans une pièce de votre domicile.

 


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